Gladiator

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Péplum
Public: Tout public
Année de production: 2000
Date de sortie: 21/06/2000
Durée: 2h35
Synopsis : Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Le vieil homme, qui le considère comme son fils, aimerait en faire, après sa mort, le protecteur de Rome, mais Maximus n'a aucun penchant pour la politique. Las de guerroyer, il n'aspire qu'à retrouver sa famille. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore, de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc Audèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus, bien que grièvement blessé, échappe à ses assassins et regagne son domaine, où il découvre avec hrreur les corps calcinés de sa femme et de son jeune fils. Capturé par un marchand d'esclave, il est revendu comme tel au laniste (maître de gladiateurs) Proximo, et commence son entraînement dans une arène de la province de Zuccha Bar, où ses dons et son courage en font bientôt l'idole de la population locale.
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    8.1/10 86 votes - 97 critiques

Avis des internautesdu film Gladiator

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Publié le 16 mai 2000
« Encore une grosse machine d’action américaine ! », vous exclamerez-vous en entendant parler de « Gladiator », le nouveau film du réalisateur britannique Ridley Scott (« The Duellists », « Blade Runner »). Ne placez pas trop vite ce film dans une catégorie aussi restrictive : « Gladiator » est un film d’action, mais c’est aussi un film duquel émane une émotion certaine, grâce aux performances de ses acteurs, Russell Crowe (« L.A. Confidential », « The Insider ») et Joaquin Phoenix (« To Die For », « Return to Paradise ») en tête. L’action se déroule en l’an 180 AD, alors que l’empire romain n’a plus grand territoire à conquérir. Au seuil de la mort, l’empereur Marcus Aurelius (Richard Harris), doutant des capacités à régner de son propre fils Commodus (Phoenix), décide de passer le pouvoir à son courageux général Maximus (Crowe), qui n’a pas été « corrompu par Rome ». Mais Commodus ne l’entend pas de cette oreille et tue son père avant de faire assassiner la famille de Maximus. Ce dernier réussit à s’échapper mais se voit vendu comme esclave à un organisateur de tournois de gladiateurs. De combat en combat, Maximus lutte pour accomplir sa vengeance. Grâce à d’extraordinaires effets digitaux et à des milliers de figurants, Ridley Scott a brillamment reconstitué Rome la magnifique et son lot d’intrigues. On est loin des gros musclés en mini-jupettes et des couleurs saturées des péplums d’antan. Cette Rome-ci est à prendre au sérieux, ce que nous rappelle la « vérité » des scènes de combat (assez dures, rappelant un peu le style de « Saving Private Ryan »… DreamWorks produit d’ailleurs « Gladiator »). En nouvel empereur mal aimé, souffrant de la jalousie qu’il porte à celui que son propre père a choisi comme « héritier » (en plus, Maximus a vécu une histoire d’amour dans le passé avec Lucilla (Connie Nielsen), sœur de Commodus, aimée de celui-ci en bon Romain incestueux qui se respecte !), Joaquin Phoenix réussit à nous faire éprouver de la sympathie pour le monstre qu’il devient par la force de ses sentiments. Mais la nouvelle star montante aux Etats-Unis, celui qui ne saurait tarder à conquérir le reste du monde, celui par qui l’émotion arrive, c’est Maximus-Russell Crowe, l’acteur caméléon qui était tout récemment le bedonnant Jeffrey Wigand de « Révélations » (« The Insider », qui lui valut une nomination pour Meilleur Acteur aux Oscars). Sa présence et son intensité, déjà remarquées en 1997 dans « L.A. Confidential » (il jouait Bud White, le flic brutal mais sensible qui finit avec Kim Basinger), font merveille dans un film qui serait bien moins riche si le gladiateur avait été joué par l’un ou l’autre des empereurs habituels du biscoto. Né en Nouvelle-Zélande et ayant grandi en Australie, où il vit toujours, Russell Crowe s’est d’abord fait un nom au théâtre et au cinéma (il reçut plusieurs « oscars » locaux) avant d’être choisi par Sharon Stone pour jouer le prêtre défroqué dans « The Quick and the Dead » en 1995. Depuis, Crowe continue sa carrière aux USA et en Australie, où il a acquis une réputation de « difficile », vu son professionnalisme et le zèle qu’il apporte à toutes ses performances. En un peu plus d’une semaine d’exploitation aux USA, « Gladiator » a déjà rapporté plus de 55 millions de dollars, et le séduisant Russell a réussi une première : alors que l’audience habituelle d’un film d’action est majoritairement masculine, le bouche à oreille a fonctionné de telle manière que depuis quelques jours, la part féminine des spectateurs touche les 50% ! Gageons que Russell Crowe, qu’il faut entendre en version originale (une voix de basse travaillée à la cigarette depuis bien des années !), rassemblera les foules des « arènes » cinématographiques belges comme il l’a déjà bien fait outre-Atlantique.

Publié le 26 mars 2000
Bon Film. Sans commentaire

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