The Virgin Suicides

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 1999
Date de sortie: 30/08/2000
Durée: 1h37
Synopsis : Une petite ville américaine du Michigan, dans les années 70. Tous les garçons sont fascinés par les cinq soeurs Lisbon, filles de l'étrange prof de maths de l'école et de sa très stricte épouse. Les soeurs rayonnent d'une beauté mystérieuse, et font naître chez les garçons des sentiments jusque-là inconnus : le désir, l'attirance, la convoitise... Quand la plus jeune d'entre elles, Cecilia, 13 ans, se suicide, la fascination ne fait que croître, tout comme le désir de percer l'énigme de cette famille bizarre. D'autant que la disparition de Cecilia n'est pas sans conséquence : les Lisbon se referment sur eux-mêmes, retirant leurs filles de l'école, leur interdisant peu à peu de communiquer avec le reste du monde. Les garçons n'ont alors plus qu'une obsession : sauver les malheureuses prisonnières...
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    8.8/10 26 votes - 27 critiques

Avis des internautesdu film The Virgin Suicides

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Publié le 16 octobre 2000
On ne m'avait pas dit que c'était un film australien ? Oui mais c'est un film australien moyen. REvoyer Pic-Nic at hanging rock de Peter Weir, vous trouverez Virgin Suicides beaucoup plus fadasse. On me demande qu'est-ce qu'un film australien ? Mais c'est un film qui utilise beaucoup la surexposition, qui traîte de l'adolescence et des mysère de la jeune-fille en fleur qu vit dans un monde à part face à une société rigide et victorienne. On retrouve toujours la notion d'étrange car à la base, les colons britanniques sont arrivés dans un paysage étrange habité par des étrangers et ils ont du fonder une culture atavique face à la culture continentale très codifiée. Virgin Suicides doit beaucoup au cinéma australien. C'est vrai je vous le jure.

Publié le 16 octobre 2000
Ce film est tout simplement étonnant ! J'en avais entendu dire beaucoup de bien, mais là il me surprant. Ce petit drame est filmé d'une tel manière qu'il passe comme un doux rêve. Les plans sont originaux, la musique adéquate et les acteurs sont excellents. Pas grand chose de négatif. Grande entrée de Sofia Coppola dans le monde imaginatif de la réalisation. Bravo.

Publié le 22 septembre 2000
tres tres bon petit film,vraiment.on est emmené dans un monde bizzare,tout au long du film,on sent une ambiance etrange,bizzare,on vit quelque chose de terrifiant,mais en même temps de tout a fait poétique.j'ai beaucoup aimé,je me suis laissé emmener dans le monde des cinq soeurs,et j'en suis ravi.sofia coppola,nous offre une premiere oeuvre,qui promet pour la suite de sa carriere,tout est bien mis en image,tres belle photo,de beaux plans,des acteurs et actrices géniales.et une musique hypnotique de AIR tres inspirée.un film à découvrir.

Publié le 12 septembre 2000
Mon cher Olivier Isaac et tous les autres qui pensent comme toi aussi, d'ailleurs: l'adaptation au bouquin est, à 3 détails près, ultra-fidèle, y compris dans la narration et les dialogues. Disons que Sophia Coppola a juste allégé le malaise continu du roman (avec énormément d'allusions à l'au-delà et aux croyances morbides des protagonistes) en le transposant en belles images un peu superficielles. Pour un premier film, ça n'en reste pas moins une belle réussite. Et la musique de AIR est su-per.

Publié le 10 septembre 2000
Suicide chez les jeunes… Mais où est donc passé Werther ? Présenté à Cannes cette année, ce film, réalisé par la fille de Coppola traite d’une problématique sérieuse voire tabou : celle du suicide chez les adolescents. Cependant, Sofia Coppola, contrairement à Camus qui disait que « le suicide est le seul problème philosophique sérieux », a choisi de conter l’histoire de ces cinq sœurs qui, tour à tour mettront fin à leurs jours, de manière légère. Ainsi, même si l’issue - tragique - du film est dévoilée aux spectateurs dès la fin du générique, celui-ci se veut drôle et doucereux. Et la réalisatrice de planter le décor de son film dès le début du générique : accompagnées d’une voix off, des images à la photographie très hallucinée nous montrent les cinq jeunes beautés (façon American Beauty) tandis que leurs noms apparaissent sur l’écran. On en vient à se demander si le projectionniste ne s’est pas trompé de bobine ; cela ressemble d’emblée à du Hélène et les garçons version « cinéma 2000 » ! A ceci près que, c’est vrai, Sofia Coppola semble posséder un réel talent pour rythmer un film et pour l’enrichir de nombreux symboles (notamment celui des arbres malades et condamnés à l’abattage et qui renvoie directement aux suicides des filles). Bref, son talent de faiseuse d’images n’est pas discutable. Il n’en est malheureusement pas de même pour ses qualités de réalisatrice. Elle se veut Auteur mais traite son histoire, adaptée d ’un livre par ses soins, de manière très discutable. Elle refuse d’expliquer ou de justifier d’une quelconque manière le comportement suicidaire des adolescentes. Cette démarche est intéressante au départ mais donne au film, qui s’attache en fin de compte à reconstituer leur dernière année de vie, une certaine froideur qui est maladroitement contrebalancée par un humour - ironique et soi-disant piquant - de la pire espèce. Au romantisme du Werther de Goethe (dont une page dit beaucoup plus sur la condition humaine que ce film tout entier), Sofia Coppola préfère le détachement humoristique. Un comble car, en fin de compte, le suicide n’est-il pas avant tout une question de passion mal gérée ?

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