Rocky Balboa

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 31/01/2007
Durée: 1h43
Synopsis : Rocky Balboa, le légendaire boxeur, a depuis longtemps quitté le ring. De ses succès, il ne reste plus que des histoires qu’il raconte aux clients de son restaurant. La mort de son épouse lui pèse chaque jour et son fils ne vient jamais le voir. Le champion du monde actuel de boxe s’appelle Mason Dixon, et tout le monde s’accorde à le définir comme un tueur sans élégance ni cœur. Alors que les promoteurs lui cherchent désespérément un adversaire à sa taille, la légende de Rocky refait surface. L’idée d’opposer deux écoles, deux époques et deux titans aussi différents enflamme tout le monde. Pour Balboa, c’est l’occasion de ranimer les braises d’une passion qui ne l’a jamais quitté. L’esprit d’un champion ne meurt jamais…
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    7.5/10 16 votes - 18 critiques
  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Rocky Balboa

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Rocky Balboa

Avis des internautesdu film Rocky Balboa

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Publié le 7 février 2007
Toute une vie et un combat. Vouer une admiration sincère à Sylvester Stallone est un combat de tous les jours. Faites le test suivant, prononcez les mots suivant :“Tango & Cash, Cobra, Demolition Man” et vous hériterez au mieux de sourires en coin ou de regards fuyants ; au pire vous voilà catalogué de Gogol et serez la risée des 20 prochains réveillons familiaux. 2e étape, faites le même test en prononçant les œuvres suivantes : “Nighthawks, Paradise Alley, Copland” et vous passerez, au pire pour un malhonnête homme d’une mauvaise foi hors bornes et au mieux on vous lancera des regards interrogateur dont la pensée pourrait se résumer par : “Mais qu’est-ce qu’il nous sort encore pour faire le malin…”. La cause est entendue, Sylvester est un mauvais acteur, un suppôt du capitalisme, un réac prônant la loi du talion et Ô horreur, le VRP ultime de “ce qui se fait de pire dans le cinéma, c’est pas lui qu’on verra dans out of Africa, Amélie Poulin ou encore volver…”. Sylvester n’a rien pour lui. Et il est vrai parfois il le cherche. Voilà un acteur qui passe simultanément de statut de “Méga Star” symbole des 80’s. Trop musclé, trop riche, trop clinquant, trop frime, trop là à poser avec une épouse trop grande, trop refaite, trop potiche ; faisant son show à travers le monde dans des restos à thème juste bon à servir de vides greniers à des studios trop heureux de se débarrasser de reliques n’ayant que peu d’intérêt… “Qui ça intéresse de bouffer un mauvais burger à côté d’une vitrine contenant le sabre de Kevin Costner dans bodyguard”… Mais je m’égare. Voilà donc un gars devenu ringard au milieu des 90’s période où unanimement les 80’s furent la période la plus détestable, la plus surfaite, la plus kitch et qui coûte que coûte, juré si elle fait son come-back, on l’appréciera avec le dédain et le second degré nécessaire… 90’s qui pour Sylvester Stallone allait s’éterniser jusqu’en 2003 où il apparaît une dernière fois au cinéma, dans un navet 3D commis par le meilleur pote de Tarantino qui lui tarde encore à sortir la tête de Stallone de l’eau, alors que d’autres moins méritant ou plus chanceux ont déjà eu cet honneur. (Qui se souvient du retour de Robert Foster, qui croit encore à une éventuelle nouvelle carrière pour Pam Grier et qui miserait encore un dollar sur un film avec Travolta ?). Là intervient tout le pourquoi d’un ultime Rocky. À la vue du meilleur film de l’année, oui je sais nous ne sommes qu’en février et que les Transformers ne sont pas encore sortis de leur base secrète… À la vue donc de Rocky, on ne peut qu’avoir l’impression d’avoir abandonné un vieux chien à la veille des vacances, surtout que celui-ci débarque un matin, sans aucune rancune devant votre porte, se lève sur ces deux pattes et commence à danser… Un tour que vous aviez oublié, trop honteux d’avoir laisser ce clébard sur le bord de l’autoroute… Je m’égare à nouveau. Rocky est donc de retour pour un dernier tour de piste et l’imaginer reprendre les gants fait peur. On vous l’a tant dit, Sylvester est gros, vieux, fini. Et c’est là que débute le film. Rocky est gros, vieux, fini. Rocky tient un resto-vide-grenier à sa gloire, donne à bouffer à deux tortues qui aimeraient avoir autre chose à faire de que mater un vieux en train de se lamenter. Rocky se traîne, fait pitié mais malheureusement, on ne voit pas trop ce qu’il pourrait faire d’autre. Avec “Rocky Balboa”, Sylvester Stallone aborde ce qui lui reste, entame ce que le public ne veut pas voir, la vieillesse d’un héros, le déclin de l’icône et enfin sa mort, permettant enfin à chacun de revenir à une image plus glorieuse de celui qui fut grand et fort ; alors que l’instant d’avant il était gros, vieux et malade. Rocky n’est pas là pour gagner mais juste pour montrer que les années noires ne furent rien, qu’il est prêt à encore encaisser, car tout sa force réside dans son endurance à encaisser. Ainsi à ce stade-ci de la vie de rocky-stallone, plus rien ne peut lui faire mal, celui-ci à tout vécu, tout subit. Et si l’ours ne vous a pas convaincu qu’il était prêt à tout encaisser, celui-ci, ressortira une ultime fois de sa réserve en interprétant son autre alter ego, Rambo qui pour rappel, n’avait rien demandé à personne. Être un vieux Sylvester Stallone sera un combat de tous les jours. dirtyaudience.blogspot.com

Publié le 7 février 2007
Met alle mogelijke ouderdomskwaaltjes in zijn geest en in zijn lichaam, waagt Rockko zijn leven in zijn finale gevecht, tegen een veel jongere, agressievere, en vitalere jonge snaak. Voorspelbaar zou je zeggen? Wel, dit is zeker niet het échte verhaal dat Sly wil vertellen, als regisseur van deze laatste Rockyprent. Eigenlijk gaat deze laatste prent ook niet écht over boxen. Of toch zeker niet hoofdzakelijk. Thema's als afscheid, omgaan met vergankelijkheid, verdriet en woede zijn veel eerder de hoofdingrediënten van deze zeer verrassende film. Iedereen die ook maar één vorige Rockyprent gezien heeft en hier wat enthousiasme kon voor opbrengen zal wegzakken in zijn entertainende bioscoopzetel! De film gaat niet over vijandelijkheid. Het concept 'de goede tegen de slechte' werd volledig losgelaten en het voorspelbare einde is misschien toch niet zo voorspelbaar? Hilarisch hoe Rocky de arena binnenstormt op muziek van... Frank Sinatra!! Knappe, entertainende en verrassende finale, gezien de 5 voorgangers. Niet meer dan dat, maar dat is zeker ook niet altijd nodig!

Publié le 5 février 2007
Il a fallu attendre plus de quinze ans pour que le boxeur le plus touchant de l'histoire du cinéma revienne sur nos écrans. Pourtant, le pire était à craindre : le cinquième épisode était tellement mauvais que tout le monde avait peur que Stallone s'en inspire, et les 60 ans de l'Etalon Italien risquaient d'enlever toute crédibilité à ce Rocky Balboa. Fort heureusement pour les fans de la saga et pour les simples cinéphiles, ce grand retour est loin d'être un ratage, il enterre profondément un cinquième opus de sinistre mémoire. Veuf et has been total, Balboa décide de renfiler les gants pour un ultime combat de boxe face au champion du monde des poids lourds contre lequel ses chances de victoires sont nulles. Cependant, Rocky VI est plus une superbe leçon de vie qu'un film sur la boxe. Malheureusement, Stallone n'a pas pu éviter certains clichés (Dixon est un gangsta-boxeur qui roule en Ferrari tunée et écoute du rap à plein tubes; ou encore les relations père-fils qui se renouent pour de bon alors qu'elles furent houleuses auparavant) mais son film est rempli d'émotion, de nostalgie, de fraîcheur et de sensibilité. Sa performance d'acteur est phénoménale en plus de réussir sa mise en scène avec brio. Un dernier round qui fait plaisir à voir et qui confirme que Stallone est loin d'être fini.

Publié le 4 février 2007
"Rocky Balboa" est typiquement ce genre de films que les inconditionnels de la série, ou simplement les amateurs (et ils sont nombreux) du film de 1976, vont voir nantis d'une compréhensible appréhension. Celle, peut-être, de voir une nouveau naufrage scénaristique nuire encore davantage à l'image d'un personnage autrefois chéri par une large frange du public. Stallone, ostensiblement déçu de la sortie ratée de son personnage fétiche dans le navrant Rocky V, se coiffe une nouvelle fois du chapeau du personnage, en même temps que de la casquette de metteur en scène, pour nous offrir un sixième et dernier - il l'a juré - opus de l'histoire du boxeur de Philadelphie. Alors, pari osé ? Indéniablement. C'était prendre un risque notable que d''entreprendre de remettre sur le devant de la scène un héros dont la dernière sortie, il y a 15 ans déjà, a été décriée avec tant de cynisme par un public sans doute lassé qu'on lui resserve constamment de nouveaux plats dans les mêmes casseroles. Mais c'est un pari que Stallone pouvait sans doute se permettre de relever à ce stade se sa carrière. Simplement parce qu'il n'avait pas forcément beaucoup à perdre, tant au point de vue de sa notoriété auprès de critiques qui ne l'épargnent guère, qu'à celui de son estime auprès d'un public qui, pour une large part, l'associe consciemment ou non à un has-been du septième art. Or, c'est peut-être aussi parce qu'il se sentait une telle similarité avec son personnage que Stallone a eu à cœur de lui redonner vie, l'espace d'un dernier épisode. Autant pour lui que pour Rocky, l'enjeu de ce sixième film était de renouer fut-ce éphémèrement avec une popularité déclinante, de démontrer une valeur intrinsèque peut-être oubliée, et, s'agissant plus particulièrement du personnage, de réussir sa sortie en réussissant à imprégner dans l'esprit du public un souvenir plus conforme à celui qu'il ambitionne pour un héros auquel il doit la concrétisation du rêve de sa vie. Une envie suffisamment vibrante, sans doute, pour, 15 ans après sa dernière apparition écornée, relancer Rocky à l'assaut d'un dernier challenge, d'une dernière envie, d'une ultime bravade au poids des ans qui l'éloignent toujours plus de son passé. Alors, pari osé, certes, mais pari réussi ? Les avis divergeront, en partie selon l'affection que l'on porte au personnage, mais je dois avouer à titre personnel avoir été séduit par le film. Non pas parce qu'il constitue un grand moment de cinéma, ce qu'il n'est pas et n'ambitionne d'ailleurs pas d'être, mais parce qu'on y sent une sincérité et une vulnérabilité émouvantes, et parce que, sous la couche superficielle d'une histoire simple, résonne un message limpide qui mérite d'être entendu pour ce qu'il vaut, et indépendamment de l'image que l'on peut avoir de celui qui l'énonce. L'histoire quant à elle tient en quelques mots: endeuillé par la disparition de sa femme, Rocky n'a plus de vraies passions et est délaissé par son fils qui cherche à réussir sa vie par lui-même. Il narre ses exploits passés aux clients de son restaurant, jusqu'au jour où une simulation de combat sur ordinateur faire ressurgir en lui la voix de la 'bête', ainsi qu'il la nomme lui-même, le poussant à reprendre le chemin du ring. L'identification de Stallone envers Rocky est cristalline tout au long du film. Elle transparaît dans la volonté qui meut le personnage à renaître de ses cendres et à laisser une empreinte digne de lui, avant tout parce qu'il éprouve se le devoir à lui-même. Bien sûr, le film n'est pas exempt de faiblesses: Stallone use et abuse du fameux thème à trois notes de Bill Conti dans des scènes parfois inutiles, et nous ressert presque plan pour plan les mêmes séquences que celles qui ont fait la notoriété du premier film. Mais en dépit de ces défauts, et sans jamais s'élever au niveau du premier épisode, 'Rocky Balboa' est sans doute le meilleur des trois, voire des quatre, derniers opus, parce qu'il n'a pas de prétention autre que celles énoncées ci-avant, parce qu'il a été réalisé avec simplicité, et avec déférence pour un public auquel est épargné un énième chant de gloire ou de patriotisme versé au crédit de Rocky et de sa légende. Le propos du film est ailleurs. Il transparaît dans une finale réussie où - sans la dévoiler - se dessine avant tout, sous l'apparence d'un triomphalisme peut-être facile, la simple fierté d'un homme qui a atteint son but, celui de trouver la paix et de s'en aller en beauté, sans honte ni regrets. L'âge a sans doute rendu Stallone plus réfléchi, et, à travers lui, l'a aidé à créer un Rocky plus "vrai" dans l'abord de son humanité et de sa vulnérabilité. C'est assurément heureux pour le rendu de l'ultime apparition d'un personnage qui a marqué d'une façon si particulière le cinéma de ces trente dernières années. Rocky n'a, cette fois, pas raté sa sortie.

Publié le 4 février 2007
Film touchant qu'il vaut mieux voir après avoir revu le 1er Rocky, de nombreuses allusions vous feront d'autant plus aprécier le film.

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