Scaramouche

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Aventure
  • Action
Année de production: 1952
Durée: 1h51
Tout public
Synopsis : Pendant la Révolution française, un justicier sous le masque d'un comédien - pour de palpitantes aventures. Un classique du film de cape et d'épée, avec un fantastique duel final.
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Publié le 24 septembre 2006
Deuxième des trois adaptations du roman éponyme de Rafael Sabatini. (La première, de Rex Ingram, datait du temps du muet. Et la seconde, une coproduction franco-italo-espagnole, des années soixante). Nous sommes ici dans les années 1780, peu de temps avat le début de la Révolution française. André Moraux, un gentilhomme bâtard, charmeur et fine lame, décide de partir à la recherche de son père naturel. En chemin, il croise la route d' une belle demoiselle de haute lignée, qui se trouve justement être la fille de l' homme que Moraux recherche... Mais, en plus de sa quête du père, Moraux va se retrouver aux prises avec le marquis Noël de Maine, archétype du nobe orgueilleux et mégalomane, et qui manie lui aussi très bien l' épée. Pour avoir tuer un de ses amis en duel - qui commit la faute de rédiger des pamphlets virulents qui vilipendaient les membres de la haute noblesse, De Maine en tête -, Moraux se jure bien d' avoir la peau de celui-ci. Ceci avec l' aide de la jeune princesse et d' une de ses fidèles amiees (Janet Leigh et Eleanor Parker, toutes deux magnifiques)... Les années 50 furent, à Hollywood mais aussi en France, l' âge d' or du film de cape et d' épée, et "Scaramouche" est en est l' un des représentants les plus brillants. Dans le genre, c' est l' un des chefs-d' oeuvre qu' ait réalisé la M.G.M. Stewart Granger, l' une des plus grandes vedettes de cette dernière, et alter ego américain de Jean Marais, eu là l' un de ses meilleurs rôles. Face à lui, Mel Ferrer est parfait, lui aussi, dans la peau de ce marquis, héritier de Machiavel, et qui se verrait bien prendre la tête d' une "guerre sainte" contre les forces révolutionnaires qui commencent à émerger. La scène du duel final, où De Maine et Moraux s' opposent dans un combat épique, constitue le clou de ce spectacle qui concentre en lui toute la magie qui faisait le charme des films de cette époque, et qui reste indémodable.
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