Ils sont de retour, après 27 ans, avec plus de moyens, plus d'expérience, plus de notoriété. On les attendait impatiemment... Ca ne peut que fonctionner pour eux. On parle bien sûr de la troupe du Splendid et de leur troisième opus des Bronzés. A nouveau, ils nous ont préparé un film rythmé bourré de répliques cultes, une comédie qui prend parfois l'allure d'un thriller, voire d'un drame ou d'un film policier... Quoique, ce serait peut-être un film social ! Bref, un joli mélange. Oui, le film est réussi, oui, il attire les foules comme c'est pas possible (avant sa sortie, c'était déjà un carton), oui, c'est distrayant parce qu'on prend du plaisir à vivre cette histoire aux rythmes des humeurs de cette joyeuse bande, parce qu'on retrouve cet esprit qui leur est propre (tout le monde couche avec tout le monde, on joue à qui criera le plus fort, on casse du sucre sur le dos d'un tel, on fait plein de bêtises, on s'énerve, etc.) ou parce que c'est un rayon de soleil dans cet hiver qui n'en finit pas. Malheureusement, à part être la suite de deux films qui font monté l'audimat à chaque diffusion télévisée (au cinéma, le succès n'a pas été grandiose) et proposer un casting désormais fou, je ne comprends pas trop l'engouement que suscite celui-ci. C'est loin d'être hilarant car une fois les meilleurs gags - montrés dans la bande annonce, cela va de soi - passés, il ne reste que peu d'occasions à rire, juste à sourire. De plus, les surprises sont bien peu nombreuses. Plaisant, sans plus !

La bande annonce dévoile hélas la majorité des gags, mais l'exercice, périlleux, est très réussi. Le scénario et les dialogues sont solides, et Gérard Jugnot livre une prestation hors normes. La critique est facile

Pour Jugnot, ce n'est pas à mon sens livrer une prestation énorme que de s'étrangler en parlant ou jouer les excités de service... Il est à l'image du film: lourd, gras, poussif, démesuré, pas drôle une seule seconde.

J'ai été décue... Toutes les "bonnes blagues" sont dans la bande annonce... Ne veut pas la peine d'être vu au ciné

Perdu 8 euros et une heure trente ... dix courageux sont partis avant la fin, j'aurais du les imiter plutôt que d'attendre un démarrage du film qui n'estjamais venu.