Le Temps qui reste
Réalisateur:
Origine:
- France
Genre:
- Drame
Public:
Année de production: 2005
Date de sortie:
30/11/2005
Durée: 1h25
Synopsis :
Romain, trente ans, est un photographe de mode égoïste et arrogant qui semble être bien réussi: une carrière florissante, un joli appartement à Paris et un petit ami sympathique. Quand il s'évanouit au cours d'un reportage photographique et est examiné à l'hôpital, il s'avère qu'il a une tumeur. Ses chances de survivre sont minimales et il refuse d'être traité. Romain ne raconte rien de sa maladie à sa famille et son copain. Après une dispute avec sa famille et après avoir rompu sa relation, Romain va à sa grand-mère. Elle est la seule personne à laquelle il confie sa maladie 'parce que tu te trouves aussi près de la mort que moi'. Quand il retourne à Paris, il accepte une offre inattendue d'une serveuse dans un restoroute, ce qui l'aide à accepter sa mort...
Avis des internautesdu film Le Temps qui reste
Publié le 3 décembre 2005
En 10 minutes, le ton est lancé, Ozon nous met face à face avec le drame et l'on est happé par l'émotion presque aussi rapidement. Au final, une oeuvre triste mais pas larmoyante, l'interprétation magistrale de Poupaud, qui nous fait vivre la déchéance de son personnage au fil des images. On est tour à tour touché, révolté, ému, incrédule. Les mots me manquent, alors je résumerai en un seul : magnifique!
Publié le 3 décembre 2005
Un scénario qui tient la route, des acteurs mal connus (de moi) sauf Jeanne Moreau bien sûr, mais convaincants, des images superbes, bref ... à voir. C'est réconfortant de voir un film "humain", sans démesure ni violence. Le thème est très actuel. Qui n'a pas un proche qui se bat (ou s'est battu) contre le cancer ? Belle intériorisation de l'acteur principal. Je donne 8/10.
Publié le 2 décembre 2005
Film tout simplement bouleversant, d'une intensité extraordinaire qui nous fait partager les derniers instants de la vie d'un homme. Toujours juste, ce film apporte une réfexion sur les relations familiales, la maladie et la mort. On n'en sort pas indemne. Mais tant que des réalisateurs seront capables de cernés avec tant de réalisme et de justesse des sujets aussi tabous, nous gardons l'espoir de conserver toute la grandeur de l'art cinématographique.
ben daumier