Palindromes

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2005
Date de sortie: 23/11/2005
Durée: 1h40
Synopsis : Aviva a douze ans et veut à tout prix être maman. Elle fait tout pour que son rêve devienne réalité et parvient presque à ses fins. Ses projets contrecarrés par ses parents, elle fait une fugue, décidée à être enceinte, et se perd dans un monde à l'opposé du sien, moins raisonnable mais plus fertile en opportunités...
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    Il n'y a pas suffisamment de cotes (2)

Avis des internautesdu film Palindromes

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
  • 1
Publié le 6 avril 2006
ENFIN! Un tout bon film comme on n'en voit beaucoup trop peu!J'en attendais pas moin de Solondz mais là, il a fait fort! Cinématographiquement la construction est impressionnante, tout est si bien pensé (chaque détail a une signification) et quelle idée scénaristique de faire jouer un seul et m^me rôle par tant d'acteurs. Au niveau de la morale, c'est un film polémique, on pourrait discuter pendant des heures sans trouver de terrain d'entente avec beaucoup de braves gens. Mais ça, c'est à la morale elle m^me de se défendre. Ce film est un bijou, une merveille. Celui qui n'aime pas ça, n'aime pàas le cinéma tout simplement!

Publié le 30 novembre 2005
Probablement le film le plus complaisant de Solondz, qui caricature à gros traits la société américaine et son hypocrisie puritaine en enfonçant des tas de portes ouvertes. Ses personnages misérables et geignards sont cette fois monolithiques, même dans le cas de son personnage principal, dont il essaie de masquer le peu de profondeur par un aspect physique changeant constamment (Aviva, c'est son nom, est à la fois une petite fille noire de 6 ans, une adolescente américaine moyenne, une autre obèse, une autre rousse, une jolie diabétique et une énorme black). Le tout plus ou moins justifié par un discours final moyennement convaincant : quel que soit notre âge, nous sommes tous voués à rester les mêmes (d'où la lourde métaphore du palindrome...) que ce que nous étions programmés hasardeusement dès le départ. Le plus insupportable est que, pour la première fois, Solondz semble détester ses personnages dont il instrumentalise la laideur ou les handicaps, alors que la force de Happiness ou de Storytelling résidait dans la complexité humaniste du traitement qu'il leur appliquait, entre dégoût et empathie. Ceci dit, profitez de la rétrospective de Flagey pour aller voir ses autres films, réellement bons et justes.
  • 1

Partager

Suivez Cinebel