The Neon Demon

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Horreur
  • Thriller
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2016
Date de sortie: 15/06/2016
Durée: 1h57
Synopsis : Quand l'innocente Jesse débarque à Los Angeles pour devenir mannequin, elle va tomber dans les griffes d'un groupe de femmes obsédées par la beauté qui vont tout faire pour dévorer sa jeunesse et sa vitalité.

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Avis des internautesdu film The Neon Demon

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Publié le 1 juin 2017
Voici un film boursouflé qui poète au-dessus de son luth, qui court après Lynch en haletant et qui croit mettre un losange avec triangles comme un symbole sublime... Tout ici est cliché et oeuvre de faiseur, pire encore que "Drive" (qui, déjà, ne valait pas grand'chose avec un Gosling en pur béton). En fait, on peut en rire, sauf pour les pauvres couillons qui ont payé 10 € pour ce navet fulgurant et prétentieux (pas payé, vu en DVD...).

Publié le 11 décembre 2016
Top pour 2016 : 1. THE NEON DEMON, N.W.Refn // 1. THE ASSASSIN, H.H.Hou // 3. TONI ERDMANN, M.Ade // 4. AQUARIUS, K.M.Filho // 5. LA LOI DE LA JUNGLE, A.Peretjatko // 6. RESTER VERTICAL, A.Guiraudie // 7. ELLE, P.Verhoeven // 8. HEAVEN KNOWS WHAT, B.&J.Safdie // 9. COMOARA, C.Porumboiu // 10. CAROL, T.Haynes // 11. RIGHT NOW, WRONG THEN, S.Hong // 12. HOMELAND : IRAK ANNEE ZERO, A.Fahdel // 13. NO HOME MOVIE, C.Akerman // 14. GOKSUNG, H.J.Na // 15. PATERSON, J.Jarmusch /// Quelques remarques : I. Triomphe de la comédie, tous azimuts (y compris en Allemagne, pays pourtant nul en la matière), mais surtout en France. Verhoeven, dans ce pays d'accueil, y tourne son film le plus féroce, grave, ambigu. Peretjatko (« La Loi de la Jungle »), dès le premier carton du générique, annonce la couleur, et le nombre de registres comiques différents empilés dans le film est étourdissant. Dumont (« Ma Loute ») continue de chercher à réactiver le burlesque, genre laissé pour mort avec « Pays de Cocagne » de Pierre Etaix, et y parvient notamment avec un travail inouï sur le bruitage. Justine Triet (« Victoria ») évoque le souvenir jubilatoire des plus grands Howard Hawks. Guiraudie reprend son schéma narratif picaresque de « fuite en avant » qui faisait le sel de son chef d’œuvre « Le Roi de l'Evasion ». Même « Goksung », aux prémisses absolument pas originaux (on dirait un décalque de « Memories of Murder ») s'achemine à son rythme de colosse ployant sous les genres -2h36- vers des sommets de grotesque et de grand guignol rarement convoqués avec autant de froideur (sauf peut-être chez Aldrich). Et si on est très fort, il y a moyen de rire tout le temps devant « The Neon Demon ». II. Sacrée année de personnages féminins en pleines efflorescences de désir, qui ont bien affolé les cinéastes (trop souvent) masculins : Toni Erdmann & ses amants "petits fours", Huppert insatiable, dont les pulsions affolent y compris son violeur dans « Elle », Mara & Blanchett dans le motel de « Carol », la Julieta d'Almodovar, Sonia Braga très en verve dans « Aquarius », « L'histoire de l’œil » selon Refn avec la fin hallucinante et hallucinée de « The Neon Demon » (la seule possible, et pic cinématographique absolu de 2016), Vimala Pons contorsionnée dans le hamac de « La Loi de la Jungle », le doute genresque de Raph comme clef de voute de la comédie au drame de « Ma Loute », la douceur presque diaphane de Kim Min-hee, filmée amoureusement dans « Right Now Wrong Then », les océans de tendresse et d'amour dont Laura (Golshifteh Farahani) abreuve son mari Paterson,.... Aucun de ces personnages n'est le porte-étendard d'un propos, l'instrument d'un militantisme mal déguisé, le faire-valoir d'un autre. Toutes existent, vibrent, palpitent. Toutes sont des figures complexes, clivées, même lorsqu'elles semblent plus lisses (Laura, femme au foyer au service de son mari, est d'une imprévisible et constante créativité). Véritables antidotes aux « salauds » masculins de ces dernières années, ces femmes sont sans conteste les héroïnes de l'année, et les plus beaux personnages vus depuis longtemps sur un écran.

Publié le 2 juillet 2016
La recherche visuelle est très soignée et l'aspect esthétique atténue le côté provocateur de certaines scènes. Les actrices sont des beautés de papier glacé qui glacent réellement. La bande son fait corps avec les images.Mais si on n'entre pas dans le film, the neon demon deviendra vite the néant dément.

Publié le 19 juin 2016
Un double zéro pour la dh et la libre, déjà ça donne envie d'y aller. Et d'en ressortir quand même un peu déçu, même si NWR filme toujours avec la même maestria, son scénario s'égare souvent et the Neon Demon ne propose pas la cohérence de Drive ou Only God Forgives, chef d'oeuvre absolu. Même Cliff Martinez, brillantissime compositeur pour Soderbergh et bien évidemment Winding Refn livre une BO poussive et décevante. Elle Fanning est toutefois formidable.
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