L'Hermine

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2015
Date de sortie: 18/11/2015
Durée: 1h38
Synopsis : Michel Racine est un Président de cour d'assises redouté. Aussi dur avec lui qu'avec les autres, on l'appelle " le Président à deux chiffres ". Avec lui, on en prend toujours pour plus de dix ans. Tout bascule le jour où Racine retrouve Birgit Lorensen-Coteret. Elle fait parti du jury qui va devoir juger un homme accusé d'homicide. Six ans auparavant, Racine a aimé cette femme. Presque en secret. Peut-être la seule femme qu'il ait jamais aimée.

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Avis des internautesdu film L'Hermine

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Publié le 29 décembre 2015
Un bon film sans trop de prétention... Mais réalisme douteux d'un témoin lié au Président..? En tout cas, Luchini n'en fait pas trop et est donc très bon. Mais jamais autant que Sidse Babett Knudsen (Borgen), charmante et excellente.

Publié le 8 décembre 2015
Il y a 25 ans, « La discrète » premier film de Christian Vincent, allait apporter à Fabrice Luchini une notoriété grand public qui lui faisait défaut jusque là (il était alors beaucoup plus reconnu dans le milieu du théâtre) et le propulser au rang des acteurs bancables du cinéma français. Depuis, sa carrière est somme toute assez sinusoïdale, souvent drôle ou percutant quand il est très bien dirigé (« Dans la maison », « Rien du tout ») beaucoup contestable quand on le laisse partir en vrille luchinienne (« Beaumarchais, l’insolent » ; « Jean-Philippe »). Je caressais le secret espoir, pour ces retrouvailles, d’être à la fois amusé par la verve caustique tout autant que charmé par la subtilité et l’élégance, qui étaient les véritables composantes de « La discrète », en plus du trio d’acteurs de l’époque qui faisait mouche. « L’hermine » s’avère être un film beaucoup plus anodin, voire anecdotique, une espèce de justification à offrir le rôle de la maturité à un acteur brillant dont le spectateur pense (injustement) avoir fait le tour. A l’image d’un Jean Gabin dans « Le Président » qui le « remettait en scène » alors, Lucchini trouve chez l’individu plaideur qu’est le juge Michel Racine (rien que le nom est un clin d’œil à lui seul) le rôle à dimension, la sienne et il y est magistral (sans jeu de mot). Car bien plus qu’une incarnation, il est une présence. Celle qui de tous instants, d’un rictus, d’un verbe acerbe, en mangeant une pomme véreuse, ou en amoureux éconduit, en robe de juge ou dans un manteau en alpaga taupe mal taillé… ce sont tous ces petits détails qui font de ce juge un homme éminemment touchant, un vrai personnage balzacien, pathétique mais aimable toutefois. Fabrice Luchini touche ici à la quasi perfection. Il est dommage que le film ne soit pas sur le même niveau d’ambition. Car entre l’histoire d’amour plus suggérée que vraiment traitée et les passages autour et dans le tribunal, tout est y convenu, de bonne facture certes, mais convenu. Pour autant, la présence complémentaire des autres acteurs (Sidse Babett Knudsen, Corinne Masiero entre tête) comble les vides. Mais il manque quand même quelques scènes fortes, en renforçant par exemple celle du juge Racine avec sa femme (jouée par Marie Rivière, à la limite de la figuration) qui est inutile en l’état, ou celle avec Ditte et sa fille Ann à la Brasserie trop banale et plus largement en apportant un peu plus de crédibilité sur l’environnement judiciaire. Christian Vincent donne un peu l’impression d’avoir été effrayé par le monstre sacré qu’il a engendré, au point d’en oublier presque le contenu de son film. Un peu comme si le marteau du président venait finir sa course sur une étole d’hermine, le coup porté est alors plus qu’amoindri.

Publié le 30 novembre 2015
Sorry Lucchini et non Luc chine!, ma tablette écrit n'importe quoi!

Publié le 30 novembre 2015
Petit film! On se demande où veut en venir le réalisateur. Totalement inconsistant malgré l'immense talent de Luc chine! I

Publié le 28 novembre 2015
Un petit film vraiment délicieux qui rend bien l’ambiance d'une cour d'assises "chti . Luchini comme d'habitude est extraordinaire , tour à tour bougon, grippé, humain et amoureux de celle qui l'a soigné naguère : une de ses jurées.une jurée au bien beau visage !!!

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