Eden (2014)

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2014
Date de sortie: 19/11/2014
Durée: 2h11
Synopsis : Au début des années 90, la musique électronique française est en pleine effervescence. Paul, un DJ, fait ses premiers pas dans le milieu de la nuit parisienne et créé avec son meilleur ami le duo «Cheers». Ils trouveront leur public et joueront dans les plus grands clubs de la capitale. C’est le début pour eux d’une ascension euphorique, vertigineuse, dangereuse et éphémère. C’est aussi le parcours sentimental d’un jeune homme qui accumule les histoires d’amour et qui n’arrive pas à construire.
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    5.6/10 3 votes - 3 critiques

Vidéodu film Eden (2014)

Avis des internautesdu film Eden (2014)

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Publié le 15 décembre 2014
La réalisatrice s'est mise au diapason d'une époque et d'un style : la French Touch mais, French ment ne nous Touch que modérément. Ces histoires de DJ sentent un peu trop le D(é)J(à) vu : l'ascension puis la chute, les petites histoires d'amour,l'usage de la drogue. Bien sûr, on trouvera des moments de nostalgie et une interrogation sur le temps qui passe mais cela a déjà été bien mieux évoqué qu'ici. En plus on s'interroge sur l'emploi de certains procédés qui datent comme ces lignes sur une carte traduisant les trajets en avion ou bien ces paroles lues avec incrustation sur l'image du visage de celle qui a les a écrites alors qu'on sait très bien qui est l'émetteur. Et puis, pour un film musical ça manque quand même singulièrement de rythme.

Publié le 27 novembre 2014
Avec une légèreté sans pareil Mia HL fait le portrait d’une jeunesse marginale et insouciante (formidable interprétation tout en décontraction) en même temps qu’elle se livre à une réflexion subtile sur le passage du temps. Car c’est à travers ce sentiment de fuite du temps (merveilleusement souligné par un montage fluide et elliptique) qu’elle aborde la passion pour la musique qui devient un art de vivre, au jour le jour et justement sans se soucier des années qui passent. Comme dans une longue fête, avec ses rencontres et ses contradictions (on culpabilise toujours un peu la prise de coke) jusqu’au réveil brutal. D’ailleurs tout est contradiction ici jusqu’à la mise en scène qui évoque la fête du côté face, backstage en nous montrant un milieu professionnel qui n’en est pas un (c’est plutôt une cours de récréation sans fin). En jetant ainsi le voile sur l’extase des moments festifs Mia HL évite le piège de la célébration d’une époque pour nous plonger dans le sentiment éternel de la mélancolie. Brillant.

Publié le 25 novembre 2014
Le personnage principal de Eden, c'est la musique électro, de la garage house à Daft Punk, elle est omniprésente pour ne pas dire continue. Mais à moins d'être un vrai fan du premier genre, au bout d'1h, les oreilles frôleront l'écoeurement. On a en réalité plus l'impression d'être en club qu'au cinéma. Sur cette bande-son géante mise en image, viennent se greffer une galerie de personnages tête-à-claques et apathiques qui ne suscitent aucune empathie ni aucune identification. Quitte à rendre hommage à la french touch, plutôt que de réaliser une sorte de biopic sur son frère, membre du duo underground et confidentiel Cheers, la réalisatrice aurait peut-être mieux fait de se focaliser sur les Daft Punk, qui n'apparaissent ici que de manière anecdotique, sous les traits de Vincent Lacoste et Arnaud Azoulay, il y aurait eu plus de matière. Mais tant qu'à se planter de personnage, Hansen-Løve se plante aussi d'acteur, Lacoste (Hippocrate, Les Beaux gosses) aurait sans doute pu insuffler plus de sel au personnage qu'il campe, quel qu'il soit, que de Givry, amorphe. A moins que cette direction d'acteur soit volontaire... mais si tel était le cas, une seule question : pourquoi ?! Pour susciter l'ennui ? 2h d'ennui ?! Autre interrogation, les branchouilles undeground d'hier semblent être les mêmes qu'aujourd'hui, jusque dans leur emploi intempestif de l'adverbe "carrément" pour traduire une joie intense mais contenue et molle. Est-ce parce que la mode est cyclique ou que la réalisatrice ne s'est pas embarrassée de considérations temporelles autres que celles musicales ? Pas impossible puisqu'à part trois poils supplémentaires au menton, les quelques protagonistes récurrents ne changent pas d´un iota tout au long du film, censé retracer vingt années de leur parcours ennuyant... Si vous avez une irrésisitible envie de french touch soudaine, écoutez 15 minutes de Daft Punk, vous aurez économisé 2h d'ennui...
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