Elysium

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Science-fiction
  • Action
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2013
Date de sortie: 14/08/2013
Durée: 1h49
Synopsis : En 2159, alors que la population riche vit sur une station spatiale artificielle le reste de la population tente de survivre sur la Terre dévastée. Un homme accepte une mission qui pourrait ramener l'égalité entre les deux mondes.

Avis des internautesdu film Elysium

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 17 août 2013
Quand le cinéma « blockbuster » se contente de rassemble les ingrédients redondants et éculés qui ont déjà servi pour la production de dizaines de films du même genre, et oublie d’insuffler une âme et une originalité à un scénario famélique, cela donne à peu près le genre de daube qu’est ce pitoyable Elyseum. District 9 se démarquait par une approche innovante. Elyséum, en revanche, n’ambitionne jamais d’égaler son prédécesseur. Il se contente d’appliquer sans inspiration les recettes habituelles des bons gros films d’action pop-corn de l’été, pour nous offrir un spectacle certes bien spectaculaire par instants, mais intensément gâté par des relents lassants de déjà-vu et par une simplicité manichéenne qu’on a rarement vu dans des films du genre. Est-ce l’allégorie à la problématique des réfugiés et des sans-papiers qui a convaincu les scénaristes d’appliquer un simplisme aussi primaire dans l’élaboration du scénario, histoire de faire passer un message épuré de toute nuance ? On peine à le croire. Car tout est caricatural, dans Elyséum, à commencer par le héros « malgré lui » habituel, campé par Matt Damon, ancien voleur repenti qui tente de sauver sa peau irradiée en cherchant à se faire soigner sur le paradis des nantis qu’est la station Elyseum. Paradis gardé de main de fer par une Jodie Foster à peu près aussi cordiale qu’un rottweiler et qui incarne un personnage affublé de toute la cruauté et la froideur qui siéent au méchant de service. Sans oublier la courageuse mère célibataire, amie d’enfance du héros, qui tente bravement de secourir sa petite fille atteinte de leucémie, ni le directeur ultra-capitaliste d’une usine de fabrication de droïdes insensible au sort de ses ouvriers, ni enfin l’agent de liaison de Jodie Foster, exécuteur de basses besognes sur Terre, véritable concentré des clichés ultra-caricaturaux qu’on attribue aux méchants quand le scénariste n’a pas trop envie de s’épuiser à faire dans la nuance, la dentelle ou l’originalité. Bref, Elyseum est un film minimaliste par essence, simpliste dans sa forme et son rendu, et qui n’ambitionne jamais d’être autre chose qu’un gros blockbuster manichéen à outrance. A voir en débranchant le mode critique du cerveau lors de l’entrée en salle. Ou à fuir préférablement pour ceux qui aiment un minimum de qualité dans le genre blockbusters.

Publié le 15 août 2013
Après District 9, voici le nouveau film de Neill Blomkamp... Force est de constater que le réalisateur s'est surpassé pour offrir à son deuxième film la qualité attendue... L'univers est très travaillé et cohérent et le scénario, même s'il n'est pas hyper original, est efficace et ne laisse aucun temps mort. On retrouvera les qualités et les thèmes développés dans District 9, avec toujours un soin extrême pour l'image. Blomkamp s'affirme un peu plus comme le digne héritier de James Cameron... Que ça fait du bien un blockbuster qui pense et qui divertit en même temps.

Ils recommandent ce film

Partager

Suivez Cinebel