Polisse

Origine:
  • France
Genres:
  • Drame
  • Policier
Année de production: 2011
Date de sortie: 19/10/2011
Durée: 2h07
Tout public
Synopsis : Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec... Comment ces flics parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Posters du film Polisse

Photos du film Polisse

Actualités du film Polisse

Karin Viard dans la "polisse": interview

Dans le nouveau film de Maïwenn, la comédienne intègre, avec beaucoup de réalisme, la brigade de protection des mineurs.

Marina Foïs: "La perversité rend dingue" - Interview

Marina Foïs campe une policière très humaine dans "Polisse", le nouveau film de son amie Maïwenn.

Avis des internautes du film Polisse

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Publié le 26 juillet 2015
Un film mal construit et qui sent le déjà vu.

Publié le 29 avril 2012
Une des jeunes « victimes » auditionnées par la brigade de protection des mineurs de Paris (en fait elle a quatorze ans mais se déshabille de son plein gré sur son blog) s'énerve soudain contre les inspecteurs et leur conseille, au beau milieu d'une logorrhée inepte, de s'adapter un peu à leur époque et de regarder la télévision. Ironie bien involontaire : c'est la télévision qui les regarde. Polisse est aussi réussi que les meilleurs moments d'Appel d'Urgences mixé avec un peu de Confessions Intimes, deux excellentes émissions de reportages de TF1. Pour ceux qui n'ont pas la chance de connaitre : la première suit une bande de policiers dans leurs interventions quotidiennes (caméra embarquée et musique de blockbuster ad hoc). La seconde envahit et fictionnalise la vie misérable de couples qui se déchirent, avec généralement les enfants au milieu (caméra embarquée et musique de blockbuster ad hoc). Le risque que prend Maïwenn est énorme, sa matière délicate, et avec Emmanuelle Bercot elle ne peut cocher que les pires options du scénario, d'autant plus regrettables que la dépense d'énergie et l'implication est sincère et totale. Maïwenn nous avait pourtant déjà prouvé avec l'hystérique Pardonnez-Moi que la qualité d'un film ne se mesure ni à l'effet choc qu'il produit au moment de sa vision ni à la dépense calorique de ses intervenants. Pulser son film de la même dynamique qu'une télé-réalité réelle trop réelle (chronique d'une brigade entre ennui, guéguerres internes et décharges d'adrénaline sur intervention), créer des appels d'air avec les mêmes principes de construction que les productions TF1 (sur quelle déviance ou comportement bizarre va-t-on tomber avec chaque nouveau « cas » ?) sont des choix de mise en scène catastrophiques sensés révéler une hyper-vérité à fleur de peau -l'interprétation épidermique de l'ensemble du casting- mais qui assènent surtout un pensum massue, à l'image de son ralenti final, qui écrase la tentative d'effacement des acteurs derrière leurs flics dynamiques mais usés (trop connus et reconnus), et nivelle l'authenticité à hauteur de bitume. L'enchainement en forme de best of de situations existantes (le fumeux : « inspiré de faits réels » ne nous est pas épargné) n'est pas sans intérêt dans sa première heure, et prouve son efficacité débarrassé des scories du portrait de groupe qui lorgne sur le soap opéra. Mais à l'orée d'un fléchissement dans la dialectique vie publique/vie privée et surtout l'improbable idylle naissante entre Joey Starr et Maïwenn, le reportage sociétal s'enlise dans ses « effets de réel » protubérants et répétitifs. Et il semble alors que toute la distribution crie et s'agite énormément pour éviter que le spectateur ne s'endorme (la scène de dispute entre Karine Viard et Marina Foïs). Du coup, la démonstration tourne court, à prouver que le quotidien est tissé de trivial (les histoires de couples des inspecteurs) et de tragique quasi-antique (viols, incestes, prostitution infantile, etc.) guidé par l'envie d'en dresser un catalogue exhaustif, avec toute la maladresse du montage alterné entre ces deux pôles. C'était d'ailleurs toute la technique des émissions de TF1 précitées : colmater les brèches de la fiction par des excès d'outrances, de surjeu de pauvres gens à la fois kidnappés et excités à l'idée de passer à la télévision. Autant d'efforts : d'interprétation, d'énergie investie, de souci de « naturalisme » qui s'annulent tous au final dans quelques scènes inacceptables contre quelques scènes magistrales : les petits Roumains dansant dans le bus qui les emmène en foyer d'accueil (très problématique !) contre le fou-rire communicatif lors de l'interrogatoire de la fille qui « suce pour un portable », la scène finale involontairement comique (une drôle de définition de la déontologie) contre la douleur touchante de l'accouchement de la jeune mère violée, etc. Quant à l'autobiographie à l'œuvre en sourdine et le narcissisme indécrottable de son auteur, on aimerait soit les voir poindre plus franchement comme dans Le Bal des Actrices, soit carrément mis en veille. Dans cet entre-deux qui est décidément insupportable, Maïwenn fait semblant de ruer dans les brancards alors qu'en vérité (la vérité éthique du cinéaste, pas humaine de ses personnages) elle tire sur l'ambulance du faux cinéma d'auteur français (Lioret, Khan, Jeunet, Sfar, Legrand,...), déjà bien en panne sur l'autoroute.

Publié le 9 novembre 2011
Je crois que c'est un film, que tous ceux qui ont des enfants ou des petits enfants doivent voir car losque l'on sait que ce sont des faits réels ont est encore en dessous de ce que l'on pensait savoir

Publié le 6 novembre 2011
Une fiction filmée comme un documentaire. Le côté documentaire rend le film intéressant et la fiction qui apporte un côté psychologique est en grande partie réussie surtout grâce à Marina Fois et Karine Viard très crédibles.

Publié le 5 novembre 2011
Quel film! Des acteurs époustouflants et une réalisation exceptionnelle. On touche à tout sans tabou et pourtant sans déballage. On passe d'une histoire à l'autre, on est secoué, on pleur, on rit. Ce film m'a pris aux tripes.

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