Kaboom

Origines:
  • États-Unis
  • France
Genres:
  • Comédie
  • Horreur
  • Science-fiction
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2010
Date de sortie: 08/12/2010
Durée: 1h26
Synopsis : Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.
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    6.0/10 3 votes - 4 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Kaboom

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Avis des internautesdu film Kaboom

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  • 1
Publié le 22 août 2011
Appendice à la « teen apocalypse trilogy » des années 90 de son auteur après un détour vers le drame (Mysterious Skin), Kaboom en est une version pop flamboyante qui raille les clichés des campus-movies avec le même sens prégnant d'une fin du monde pressentie qui se rapproche inéluctablement, mais rarement vue de façon si jouissive. Cette fois-ci Araki a charpenté son scénario plus solidement, et si la sociologie de groupe reste son fort, qu'il ne résiste pas à une bonne ligne de dialogue au détriment d'une situation, son placement des personnages dans le premier acte et sa résolution éclair et terrifiante d'absurdité laissent éclater un art mûr et sûr de lui, qui a évacué les approximations de son casting (les sarcasmes de Haley Bennett et Juno Temple sont un délice) et mène son film à vitesse supersonique. Maître dans l'art de poser une atmosphère de complot et de catastrophe imminente avec trois décors et quatre comédiens, Araki a laissé l'influence auto-destructrice et freaks de John Waters de côté mais gardé John Hughes et emporté les climats lynchiens dans son maelström foutraque de parodie furieuse et finalement violente du cinéma mainstream. Corps hyper-sexualisés dont le script semble explorer toutes les possibilités combinatoires, primauté du très gros plan frontal, musique incessante (moins bien sélectionnée qu'à l'habitude pourtant) sont les constantes renouvelées du cinéma d'Araki, bien complétées par une photographie en grands aplats de couleurs primaires de Sandra Valde-Hansen joyeusement complétée d'effets spéciaux, irisations et autres traitements à l'étalonnage. Sorte de face éclairée et hédoniste au Melancholia de Von Trier, Kaboom évite l'exercice de style en zigzaguant dans son propre dédale de rêves enchâssés, seulement brisé dans un réveil luminescent par le démiurge en robe de chambre qui vient appuyer sur le bouton du générique. L'explosion du titre est celle des genres, joyeusement entremêlés pour le dire platement, plus qu'une destruction terminale de l'univers tandis que la Doom Generation s'abandonnerait une fois encore à sa propre volupté. Le film tout entier se trouve désaxé par le magnétisme animal de leur débauche et tend à se rendre à eux, d'où la justice expéditive de la fin. Flirtant avec les limites de la parodie, du pastiche, de l'hommage, avec les genres de la comédie romantique, du thriller millénariste, du teen-movie, Araki est bien le seul cinéaste aujourd'hui qui peut se permettre le luxe de ne pas choisir entre toutes ces normes un ton fixe en misant tout sur la jubilation et l'extase de son spectateur.

Publié le 13 janvier 2011
Voilà un film qui m'a fait jouir!... ;-) Hommage appuyé à l'immense David Lynch (époque 'Twin Peaks'), mâtiné d'une fantaisie iconoclaste à la façon de John Waters, réalisé avec trois bouts de ficelle mais joué par d'excellents acteurs, avec des dialogues gratinés, 'Kaboom' est un film sans prétentions à prendre au Xième degré, terriblement sexy et sans complexes, bourré d'énergie et foutrement drôle, quoique non dénué de réflexion sur nos mentalités, comportements paranoîaques et individualistes... Tout à fait, Thierry, un régal!

Publié le 27 décembre 2010
Creux, racoleur, cliché, inutile, démodé.

Publié le 9 décembre 2010
un vrai régal...très bon moment de cinéma. ça fait penser à du david lynch, mais en beaucoup plus drôle et fantaisiste. à ne pas manquer
  • 1

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