Gainsbourg, vie héroïque

Origine:
  • France
Genre:
  • Biopic
Public: Tout public
Année de production: 2010
Date de sortie: 03/02/2010
Durée: 2h10
Synopsis : C’est l’histoire, drôle et fantastique, de Serge Gainsbourg et de sa fameuse gueule. Où un petit garçon juif fanfaronne dans un Paris occupé par les Allemands; où un jeune poète timide laisse sa peinture et sa chambre sous les toits pour éblouir les cabarets transformistes des Swinging Sixties. C’est une vie héroïque où les créatures de son esprit prennent corps à l’écran et sa verve se marie aux amours scandaleuses. De là est née une œuvre subversive avec en vedette un citoyen fidèle et insoumis qui fera vibrer la planète entière.
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    6.7/10 18 votes - 19 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Gainsbourg, vie héroïque

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Avis des internautesdu film Gainsbourg, vie héroïque

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Publié le 19 février 2010
Contrairement aux Américains, les biopics français se font de plus en plus rares, probablement parce qu'il y a moins d'icônes du monde de la chanson ou bien leurs vies ne furent pas assez agitées pour qu'en fasse un film (je pense à Brel par exemple). Après avoir réussi Piaf, c'est au tour du grand Serge de passer à la moulinette. Issu du milieu de la bande-dessinée, Joann Sfar savait exactement quelle couleur donner à son premier film, et il n'hésite pas à lier son passé de dessinateur au peintre qu'était Gainsbourg, le tout mélangé avec intelligence. Pourtant, Gainsbourg n'est pas un biopic classique dans lequel nous suivons le parcours d'un artiste pour que nous puissions nous intéresser à son oeuvre; il s'agit tout simplement d'un conte contenant une grande part de vérités mais aussi de mensonges. Sfarr n'hésite pas à teinter son long-métrage de fantastique, comme le gros bonhomme Juif du début ou le double de Serge, un géant qui façonnera la personalité de l'artiste. A partir de ce grand délire phantasmagorique, Sfarr arrive à en garder le cap pendant plus de deux heures en signant une oeuvre passionnante, d'une très grande poésie (il a compris l'essence de l'oeuvre de Gainsbourg) et à la mise en scène d'une classe exceptionnelle : rien que l'arrivée de Bardot est un plan à faire fantasmer tous les cinéphiles exigeants en matière de technique, tant la maîtrise est poussée à son paroxysme. Au niveau du casting, Eric Elmosnino est parfait, aucun cabotinage ni imitation, il reste sobre. Casta parle comme Bardot jouait, c'est-à-dire mal et, de ce fait, elle est archi crédible. On regrettera juste un manque de profondeur pour Anna Mouglalis en Gréco (très petit rôle) et les grosses erreurs de casting se nomment Philippe Katerine en Vian et Sarah Forrestier aka France Gall, présentée comme une cochonne alors que la vraie a toujours été très pure et pudique; sans oublier que physiquement, il n'y a aucune ressemblance. Autre point négatif, la période Gainsbarre, la meilleure, est rapidement passée en revue, alors que le billet de 500 balles ou encore le tournage du clip de "Lemon incest" auraient dû y figurer, de même que sa vengeance envers les nazis avec l'excellentissime "Rock around the bunker". Sinon, le film de Sfarr est un petit bijou que les médias, en tant que débiles mentaux incultes, n'hésiteront pas à détruire.

Publié le 18 février 2010
j'ai vraiment aimé ce film ! je m'attendais a un film lent, sans trop d histoire, mal joué ... et j'ai vmt été surprise, les acteurs sont tres bons, pas trop caricaturales a mon gout, l histoire va tres vite, meme un peu trop selon moi, enfin, un film tres bon et passionant, a voir!

Publié le 18 février 2010
N'ayant jamais connu Gainsbourg, je suis allée voir ce film par curiosité. Je l'ai trouvé très réussi autant que par l'interprétation des acteurs que par son côté très surréaliste ! La réalisation est sensationnelle surtout que, moi aussi, je m'attendais plus à un film lent, plat et sans grande valeur. Le seul hic, c'est que les chansons de Gainsbourg ne sont pas mises en avant, elles sont plus suggérées qu'entendues et cela est dommage...

Publié le 10 février 2010
Nul de chez nul… Si vous aimez Gainsbourg, méfiez vous de cette « caricature » mal dégrossie, et, je suis encore gentille… Le « conte », il n’y en a guère, et, les « ressemblances avec des personnages célèbres », des plus « monstrueuses »… Pas de quoi être fier et je pense que, par ailleurs, si il ne s’agissait pas de « Gainsbourg », personne n’irait voir ce film sans aucune qualité artistique, si ce n’est le générique de début et l’ idée du mannequin(vite à bout de souffle et victime de répétitions agaçantes), pour lesquelles je consens à mettre 4 /10… Pas plus parce que j’estime honteux et facile de s’en référer à un mythe pour se tracer sa voie… Les personnages féminins sont brossés avec une maladresse et une légèreté navrante… Les quelques extraits chantés par l’acteur, désastreux… Le personnage de Gainsbourg « grimaçant » à souhait… Bon, vous l’aurez compris, déception totale… Mieux vaut en rester là.

Publié le 8 février 2010
Que peut-on, que faut-il en dire? Que Sfar a beaucoup de chance que j'ai (à l'instar de nombreux spectateurs) une grande tendresse pour Lucien Ginszburg, et une profonde admiration pour l'artiste Serge Gainsbourg?... Que le jeu d'Elmosnino est à l'irritante limite de l'imitation servile? Que la poésie du générique et la fantaisie de la première moitié du film s'éventent bien trop rapidement pour nous livrer (comme les pizzas "a casa") un "digest" des anecdotes "people" de la carrière médiatique de SG? Que les actrices sont fort inégales en qualité (A. Mouglalis n'a rien du charme mystérieux de Gréco; L. Casta est irritante dans son imitation - la voix!... la chorégraphie!... - balourde de Bardot; celle qui "fait" Bambou n'a aucune épaisseur; seule L. Gordon (qui s'est suicidée depuis... Triste.) a un peu d'étoffe dans les scènes de la baignoire et du bord de Seine)? Que quelques scènes, seulement (essentiellement dans l'enfance, avec Katerine/Vian et les Frères Jacques, ou alors avec les père et/ou mère de SG) justifient la vision du film, plutôt que celles des archives de l'INA? Ou bien que ce n'est à voir que les dimanches soirs pluvieux, si vous avez déjà vu les autres films, ou que vous l'avez loué en DVD?

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