Cloverfield

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Action
  • Horreur
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 06/02/2008
Durée: 1h30
Synopsis : Alors que cinq jeunes New-yorkais organisent une soirée pour le départ d´un de leurs amis, un monstre de la taille d’un gratte-ciel envahit Manhattan… Caméra au poing, ils nous livrent l’unique témoignage de la lutte sans merci qu’ils vont mener pour leur survie...
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    6.1/10 37 votes - 40 critiques
  • 2.5/10  Cote de DH.be du film Cloverfield

  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Cloverfield

Avis des internautesdu film Cloverfield

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Publié le 12 février 2008
Cloverfield est le film le plus innovateur et le plus réussi de 2008 juqu'à présent. Si le propre d'un cinéma réussi est d'allier le fond à la forme, Clorverfield conjugue parfaitement son talent. Quel audace de production surtout. Imaginez le réalisateur présentant le projet au producteur. "On va faire un film catastrophe avec un monstre qui détruit New York, on va mettre le paquet sur les effets spéciaux, ville dévastée, immeubles explosés, chaos, foules en panique, décapitation de la statue de la liberté, des bons gros moyens pour en foutre plein l'image" Réponse du producteur : "oui et?" - "on va filmer ça en DV style amateur" La le producteur avale son cigare en pensant que tout le pognon qu'il est censé mettre dans le film va être vu sur une image crapuleuse filmée n'importe comment. C'est comme écouter du Mozart sur sa sono de salon avec AC DC dans son ipod. Sans jugement de valeur. Pour une fois la DV ne vient pas comme pis aller du 35mm pour faire un film fauché ou technologique. Pour une fois la DV devient acteur d'une narration propre, elle devient le vecteur limité de la perception individuelle. Il y aurait tant à dire sur la mise à l'honneur d'un média devenu quotidien dans ce 21ème siècle. Il n'y a qu'à voir toutes ces vidéos amateurs sur you tube (toutes pourries, toutes mal foutues mais parfois avec de véritables idées, un fait filmique valant pour son caractère original, drôle, chocant, intriguant). Cloverfield transcende le genre catastrophe/film de monstre en le bourrant dans une visée subjective d'une caméra DV filmée par un des protagonistes à qui on peu s'identifier l'ayant vu à l 'image grâce à une habile astuce de scénario. J'ai vu ce film sans rien savoir à son propos et je crois que c'était la meilleure attitude pour entrer dans ce film. J'ai d'abord vu le début d'une comédie romantique à l'américaine, on présente les personnages, l'un va partir au Japon pour bosser, on suit la fête de départ de celui-ci. On dessine les persos, on suggère les liens amoureux qui lient les personnages. Le film peut partir dans tous les sens. et quand il a basculé dans le film de genre, j'ai été surpris, complètement soufflé, accroché à ses images au shaker qui m'avaient au début un peu dérangés. Ensuite j'étais à fond dedans, avec les persos dans leur aventures à la ligne narrative très classique. On survit avec eux. Car ici nulle héroïsme guerrier, nul sauveur de l'humanité, nulle morale ou le Bien l'emporte sur le Mal. Non. On survit, comme monsieur Tout le monde à la guerre. On ne comprend pas ce qui arrive mais ça arrive. Et le film arrive à garder cette illusion si capitale dans le film fantastique, que cela arrive pour de vrai!! La radicalité de l'idée cimente la cohérence du projet. Comment critiquer des cadrages qui se justifient amplement par la raison d'exister du film ? Même si évidemment tout cela est travaillé et même exagéré pour faire comme si. Mais ceci est un jeu et ça joue bien. Toutes ces idées liées à l'utilisation du média, drops, enregistrement sur une bande déjà enregistrée, le night shot, le spot, le retour en arrière, l'autofocus qui s'afolle etc. Tous ces gadgets participent à la progression de l'histoire et construisent une grammaire cinématographique innovatrice. Le film est lui même traité comme une archive historique sur les dernières heures de new york avant d'avoir été rasée. On nous montre donc une sorte de vidéo documentaire qui s'avère être une aventure humaine avec des personnages qui pourraient être nous. Le voisin devient témoin de l'histoire, voir de l'Histoire. C'est un peu la tendance actuelle où notamment grâce au/à cause du net, on prend pour plus crédible les témoigages des gens ayant réellement vécu l'événement de près que les commentaires soi disant officiels des médias et des politiques. Cloverfield met le doigt dessus. Amusante aussi cette façon qu'ont ces protagonistes contemporains à allumer la télé pour avoir des news sur ce qui en train de leur arriver. Plutôt que d'aller voir ce qu'il se passe soi-même. Si c'est dans la télé, c'est que c'est vrai. Enfin je pourrais écrire un roman sur ce film je crois, j'espère qu'il fera école, il le mérite. Comment faire encore un film catastrophe après Cloverfield ? Définitivement il y a un avant et un après Cloverfield. Je vous le conseille.

Publié le 11 février 2008
Les avis sont largement partagés. Un peu perplexe au début, je tire la conclusion que ce film m'a marquée et m'a plu donc mérite un 8/10. Je n'ai pas vomi mais je n'en n'étais pas très loin car ces images hystériques jouent de la harpe avec les nerfs. Certains spectateurs sont sortis en cours de projection. La conséquence de ce film : je n'aurai jamais de camescope !

Publié le 11 février 2008
Nick, pas besoin d'être un spécialiste du cadrage... il n'y a pas vraiment de plan intéressant dans ce film un enfant de 5 ans en conviendrait.. Quand à Asterix, n'importe qui d'un peu lucide ne va pas voir ce film si il a un semblant de neurones. Vous êtes vraiment facilement content à coter cela 10/10. Il n'y a rien dans ce film si ce n'est un effet d'annonce un gros budget et une caméra branlante qui astique des spectateurs hébétés au bout du compte.

Publié le 10 février 2008
Eh bien, oui, je pense que c'est clair: si vous aimez les grosses productions américaines bien appuyées, avec de 'trop forts' effets spéciaux bien léchés, du genre Poséidon, Starship Troopers, Spiderman 3, les 4 Fantastiques 2, et j'en passe... et des pires (ou des meilleurs, c'est selon...), c'est certain: vous n'aimerez pas Cloverfield! Pour ma part, je considère que Cloverfield apporte quelque chose de novateur au cinéma, bien plus que Blair Witch Project (qui jouait surtout sur le climat, l'obscurité révélatrice de fantasmes, la suggestion), même si cette approche s'avère au final une impasse (c'est inévitable...). Je rejoins donc l'avis de Nooni et de ceux qui y voient une expérience cinématographique plus qu'intéressante (le film peut se lire à plusieurs niveaux, et est tout, sauf idiot), et très largement réussie. Je suis vraiment désolé pour ceux dont l'estomac fragile (mais arrêtez donc de bouffer des saloperies au cinéma!) les empêche d'en jouir. Et j'en profite pour relever ma cote pour compenser (pour ma part, le film vaut bien 7,5)

Publié le 10 février 2008
L'histoire, c'est du déjà vu: du quasi-Godzilla. Par contre la manière de filmer est moins rependue et c'est tant mieux. Vive le mal de mer ! Heureusement que ça durait moins d'une heure et demie. C'est la première fois qu'un film me donne la nausée...

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