Poltergay
Réalisateur:
Origine:
- France
Genres:
- Comédie
- Fantastique
Public:
Année de production: 2005
Date de sortie:
25/10/2006
Durée: 1h33
Synopsis :
Beaux, jeunes et amoureux... Marc et Emma emménagent dans la maison de leurs rêves. Ils ignorent que la cave de cette maison, inhabitée depuis près de 30 ans,
a abrité une boîte de nuit gay, L'Ambigu. Aujourd'hui, la maison est hantée par cinq fantômes fêtards, taquins et... gays. Gros souci: Marc les voit, Emma ne les voit pas. Impuissante, elle voit l'homme qu'elle aime sombrer dans une apparente folie, peuplée d'hommes habillés en costumes à paillettes, dansant pour l'éternité sur un 45 tours rayé de Boney M. Elle décide de quitter Marc. Seul, ce dernier se perd dans ses interrogations: Qui sont ces hommes habillés seventies qui ne pensent qu'à faire la fête? Pourquoi suis-je le seul à les voir? Suis-je un gay qui s'ignore? Et surtout: Comment récupérer la femme que j'aime? Touchés par cet homme à la dérive, les fantômes vont l'aider à reconquérir Emma...
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0.0/10 Cote de du film Poltergay
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7.5/10 Cote de du film Poltergay
Avis des internautesdu film Poltergay
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Publié le 7 novembre 2006
Poltergay s’annonçait comme l’une des comédies de l’année avec son pitch original. Sur le papier, c’était sa force. A l’écran c’est devenu sa plus grande faiblesse. Car malheureusement, l’idée de départ (des fantômes gays venant hanter la maison d’un couple hétéro) est à peine exploitée. Eric Lavaine et Hector Cabello Reyes se contente de broder autour sans donner de dimension de réaliser une vraie comédie.
Dès le début du film le sentiment de malaise s’installe. Clovis Cornillac semble dopé à la cocaïne, Julie Depardieu nous ressert une prestation de femme une peu larguée, quant aux fantômes ils sont tout droit sortis de la Cage aux Folles, seul le chat qui n’apparaît pourtant jamais à l’écran vient décrocher quelques sourires à force de s’égosiller contre les intrus.
La suite se tient mieux et occasionne même quelques scènes désopilantes avant de retomber dans du grand n’importe quoi. Toutefois le tout se laisse voir. D’autant que l’on ne sent ici aucune malice autour du sujet, le but étant de nous faire rire, sans trop y arriver.
Avec un peu plus de subtilité, d’inventivité dans la mise en scène et de retenue chez les acteurs, on aurait goûté son plaisir. Là, on se situe dans la lignée de la bonne vieille farce à la française qui lorgne toutefois du côté outre atlantique, ce qui est loin d’être une référence.
Publié le 6 novembre 2006
La critique du monsieur sur ce site me gêne beaucoup, au sens où j'ai un peu honte pour lui. Quand on se pique d'être un critique de films, il y a un certain nombre de choses requises. Passons sur le manque d'humour, car c'est subjectif et pas une science exacte. Ça doit quand même être gênant quand on veut faire critique, comme métier, mais bon, j'imagine qu'il s'en estime tout à fait pourvu, et je n'ai pas le droit d'en douter.
En revanche, il y a une chose qui est nécessaire quand on prétend être un critique, et qui, elle se mesure scientifiquement. C'est l'ignorance.
C'est d'autant plus important et gênant quand on juge sa prose assez intéressante pour la faire lire aux autres afin d'influencer leur jugement. En l'occurrence, tout se téléscope chez lui. la phrase d'Henri Langlois, qu'il utilise comme arme pour démontrer la supériorité du père de la cinémathèque française sur le réalisateur du film, eh bien cette citation est fausse. Bien sûr, me direz-vous, ça tout le monde le savait, ma petite soeur s'en serait rendu compte : c'est une blague du même réalisateur, qui pensait naïvement qu'un enfant de cinq ans comprendrait l'absurde de la phrase. Le monsieur qui a fait la critique est beaucoup plus intelligent qu'un enfant de 5 ans, tellement plus intelligent qu'il n'a pas compris.
Eric Lavaine s'en est d'ailleurs expliqué en interview, puisque plus d'une fois des journalistes amusés lui ont posé des questiosns sur cette fausse-citation iconoclaste. Je ne l'invente donc pas.
Mettons ça sur le compte de l'excès de travail, du manque d'humour, bref : passons.
Mais quand on se pique d'être critique, et surtout quand on descend un film que j'ai personnellement beaucoup aimé (pour des tas de raisons), au moins on prend la peine de lire le travail de véritables critiques, (je veux dire par là des gens qui en ont fait un vrai métier, et qui le font sérieusement) : je veux parler des Cahiers du Cinéma, si proches justement de Henri Langlois, dont le monsieur de la critique portait aux nues "l'humour tellement plus fin que celui de M. Lavaine" (sic).
Dans la pleine page qu'ils ont consacrée au film, ils mentionnent la fausse citation de M. Langlois, bien sûr, et s'en amusent aussi, comme des enfants de 5 ans qu'ils sont, après tout.
Je ne critique pas le fait de détester un film. Je ne critique pas même le fait de le vilipender, voire de le piétiner avec un dédain tel qu'il laisse supposer un immense talent à l'auteur de la diatribe, tellement son mépris est souverain. Je critique l'ignorance et le manque d'humour, humour, qui, ne l'oublions pas, est une des avenues de l'intelligence. Son manque, par voie de conséquence...
Allez voir le film, je l'ai vu 2 fois, et certainement suis-je un imbécile, ce doit être ça...
Publié le 30 octobre 2006
J'ai trouvé ca franchement pas mal. Histoire irréel mais agréable à regarder.
C'est un film que je regarderais encore. :)
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coquinette