Les amateurs ont déjà coché la date dans leur agenda : le Festival Anima s’ouvrira le 28 février avec Le Vent se lève de Hayao Miyazaki (photo). Belle coïncidence : deux jours plus tard auront lieu les oscars où est nommé pour la première fois un long métrage (franco-luxo-) belge d’animation Ernest et Célestine. Un point d’orgue auquel a participé le Festival qui a révélé bien des (futurs) réalisateurs, comme Vincent Patar et Stéphane Aubier. Mais aussi des Américains comme Tim Burton ou John Lasseter (le premier confia un jour que l’accueil qu’il y reçut le persuada de s’accrocher à son rêve, le second dit de même à propos des félicitations prodiguées par le réalisateur belge Raoul Servais à la vue de son premier court métrage en images de synthèse).

Lors de cette édition, Anima continue de faire le lien entre passé et avenir : on reviendra, aux journées Futuranima, sur l’aventure de Belvision, studio pionnier de l’animation européenne. Et on fêtera les vingt ans de l’Atelier Zorobabel, un de ces ateliers collectifs belges qui initient jeunes et moins jeunes au cinéma d’animation.

Alain Lorfèvre.

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