Actualités
Cycle Buster Keaton à la CINEMATEK
Publié le 2 juillet 2013 dans Actu ciné
Du 31 juillet au 31 août, la CINEMATEK consacre un cycle à Buster Keaton, l'un des plus grands humoristes du cinéma muet, en proposant une vingtaine de ses films.
A l'âge de deux ans à peine, Buster Keaton était déjà en tournée avec la troupe de vaudeville montée par ses parents. Sa première expérience au cinéma date de 1917, aux côtés de Roscoe Arbuckle qui venait de lancer son propre studio. Le lendemain de leur rencontre, les deux clowns s'attelaient déjà au tournage de Fatty boucher. Chez Arbuckle tout fonctionnait encore selon les principes de la Keystone, à savoir toujours plus, toujours plus vite, sans le moindre temps mort. Keaton observait et apprenait. Plus tard, il tirera d'ailleurs profit dans ses propres réalisations de ces fameux temps morts qui étaient la hantise d'Arbuckle.
C'est en 1920 qu'il passe à la réalisation. Dès ses premiers courts métrages, il propose déjà un répertoire comique reconnaissable entre tous. Keaton apporte un indéniable renouveau aux gags les plus éculés, les revitalise à coup d'humour qu'il veut propre au médium cinématographique et à ses usages idiosyncrasiques.
Tout comme Chaplin et Lloyd, Keaton franchira le pas vers le long métrage, mais son humour si particulier et les intrigues plus complexes de ses films ne lui permettront pas de rencontrer le même succès que ses deux «rivaux». Le premier long métrage de Keaton à connaître un engouement populaire est La croisière du Navigator, autour d'un couple oublié à bord d'un paquebot à la dérive.
En 1926, il réalise Le mécano de la General qui se déroule à l'époque de la guerre de Sécession, en s'appuyant sur un scénario parfaitement équilibré entre détails historiques et gags millimétrés. Mais le film ne rencontre pas le succès escompté et en 1928, Keaton déménage à la MGM où il tournera encore un dernier film conforme à ses anciens préceptes : Le caméraman.
L'avènement du cinéma parlant va priver Keaton de sa liberté d'improvisation et sa carrière est désormais sur le déclin. Les courts métrages qu'il réalisera pour Educational ne sont plus de la même facture, même si certains moments rappellent le génie des premiers temps, ou montrent quelques signes de renouveau, comme la scène tournée avec sa véritable famille dans Love nest on wheels. Film de Samuel Beckett est une curiosité de 22 minutes, stylisée par la caméra de Boris Kaufman, le frère de Dziga Vertov. Avec The railrodder, dernière apparition de Keaton au cinéma, l'essai de Beckett aura le don de remettre au goût du jour les chefs-d’œuvre d'un génie alors quelque peu tombé dans l'oubli.
Toutes les infos et le programme complet ici !
C'est en 1920 qu'il passe à la réalisation. Dès ses premiers courts métrages, il propose déjà un répertoire comique reconnaissable entre tous. Keaton apporte un indéniable renouveau aux gags les plus éculés, les revitalise à coup d'humour qu'il veut propre au médium cinématographique et à ses usages idiosyncrasiques.
Tout comme Chaplin et Lloyd, Keaton franchira le pas vers le long métrage, mais son humour si particulier et les intrigues plus complexes de ses films ne lui permettront pas de rencontrer le même succès que ses deux «rivaux». Le premier long métrage de Keaton à connaître un engouement populaire est La croisière du Navigator, autour d'un couple oublié à bord d'un paquebot à la dérive.
En 1926, il réalise Le mécano de la General qui se déroule à l'époque de la guerre de Sécession, en s'appuyant sur un scénario parfaitement équilibré entre détails historiques et gags millimétrés. Mais le film ne rencontre pas le succès escompté et en 1928, Keaton déménage à la MGM où il tournera encore un dernier film conforme à ses anciens préceptes : Le caméraman.
L'avènement du cinéma parlant va priver Keaton de sa liberté d'improvisation et sa carrière est désormais sur le déclin. Les courts métrages qu'il réalisera pour Educational ne sont plus de la même facture, même si certains moments rappellent le génie des premiers temps, ou montrent quelques signes de renouveau, comme la scène tournée avec sa véritable famille dans Love nest on wheels. Film de Samuel Beckett est une curiosité de 22 minutes, stylisée par la caméra de Boris Kaufman, le frère de Dziga Vertov. Avec The railrodder, dernière apparition de Keaton au cinéma, l'essai de Beckett aura le don de remettre au goût du jour les chefs-d’œuvre d'un génie alors quelque peu tombé dans l'oubli.
Toutes les infos et le programme complet ici !