De mémoire de festivalier, 2013 aura été une des pires éditions cannoises côté météo. On ne compte plus les files sous la pluie battante. Les élégantes d'un soir ont plus d'une fois répété - bien involontairement - la célèbre scène de la robe soulevée de Marilyn Monroe dans Sept ans de Réflexion. Dans les salles, on entend chaque jour un plus grand nombre de quinte de toux ou de reniflements sonores, conséquence des chaud-froid accumulés depuis dix jours.

Autre conséquence : la fréquentation des hôtels lors du festival de Cannes a été affectée par une météo maussade mais l'activité a pu se maintenir grâce à la hausse de 3,5% des prix moyens, indique vendredi le cabinet d'études MKG Hospitality dans un communiqué. "La chute des taux d'occupation par rapport à l'an dernier (ndlr: -3 points) est une tendance qui concerne l'ensemble de la 66e édition du festival, victime d'une météo capricieuse mais surtout pluvieuse", selon un communiqué de MKG qui a étudié la période du 15 au 22 mai. Mais cette baisse a été "rattrapée de justesse par la hausse de 3,5% des prix moyens", souligne le communiqué.

Ainsi, le RevPAR (revenu par chambre disponible, qui combine taux d'occupation et prix moyen payé) est ainsi resté quasiment stable (+0,3%) sur un an, se situant à 931,5 euros sur la période du 15 au 22 mai.

Pour la seule nuit du 15 au 16 mai, correspondant à la nuit de la cérémonie d'ouverture du prestigieux festival, les taux d'occupation ont reculé de 4 points mais les prix ont atteint une moyenne de 1.044,3 euros, en hausse de 8,5% par rapport à ceux enregistrés lors de la cérémonie d'ouverture de l'édition 2012.

Comparé à l'édition 2011 de ce festival qui rassemble des célébrités hollywoodiennes et des personnalités de l'industrie cinématographique du monde entier, l'activité hôtelière a progressé, avec une hausse de RevPAR de 12,2%.