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Matthias Schoenaerts, Jérémie Renier, Fred testot au 16e Festival du Court Métrage de Bruxelles
Publié le 23 avril 2013 dans Festivals
Quarante-deux films dans la compétition internationale et trente-quatre dans la compétition nationale permettront comme chaque année de se dresser l'état des lieux de la production dans ces formats qui vont du très court au moyen métrage. Tous les genres – comédie, anticipation, drame, documentaire... - sont abordés sous toutes les formes – on compte plusieurs films d'animation. On notera que dans la sélection belge, Mont Blanc de Gilles Coulier, retenu par le festival, vient d'être sélectionné pour concourir au Festival de Cannes.
Sur les écrans, il y a du beau de monde aux castings, preuve que les formats courts ne sont pas qu'affaire d'anonyme. On verra Matthias Schoenaerts dans Dodd van een schaduw de Tom Van Avermaet, Jérémie Renier dans Intus de Gary Seghers, Guillaume Canet et Fred Testot dans Voisin voisin de Geoffroy Degouy, Léa Drucker dans Avant Que De Tout Perdre de Xavier Legrand, Fabrizio Rongione dans Le Sens de l’orientation de Fabien Gorgeart, Gad Elmaleh (avec son frère) dans Welcome to China de Olivier Ayache-Vidal, Laurent Capelluto dans Bizness de Manu Coeman ou Christelle Cornil dans Electro Indigo de Jean-Julien Collette...
Nouveauté de l'année, la compétition Next Generation, qui accueille les films d'étudiants en cinéma – belges comme étrangers. Parmi les1350 inscrits de cette première édition, les programmateurs ont retenu une quarantaine de titres. Dont certains témoignent que les réalisateurs de demain n'ont pas peur des sujets forts. Karuzela (Carrousel ) du Polonais Marcin Kaminski traite de l'annonce de la mort d'un soldat dans une base polonaise en Afghanistan. D'autres se frottent à l'expérimentation de nouvelle forme pour des genres classiques, comme la Belge Margot Reumont qui illustre en animation les réponses de diverses interlocutrices à la question Si j'étais un homme. Il y a aussi ceux qui témoignent déjà de l'art de parler d'une réalité politique et géographique avec l'universalité de l'humour et du décalage comme Yildiray Yildirim qui, dans 1982 relit pornographie et loi martiale en Turquie quelque sept minutes. (A.Lo.)
Les temps forts du festival :
La nuit du court. Pour la sixième fois, les noctambules pourront s'en mettre plein la vue avec une vingtaine de courts métrage. Le 27 avril dès 22 heures, au Vendôme. Et pour les paresseux, la RTBF-LaTrois programme sa propre nuit du court, le même jour à la même heure.
Focus Irlande. A l'occasion de la présidence de l'Union européenne par l'Irlande, retour sur les courts métrages au pays de la Guinness et de Neil Jordan. Avec notamment au programme Noreen de Domhnall Gleeson, fils de Brendan, à l'affiche du film de son rejeton. Bozar, 29 avril à 21h, Vendôme, 4 mai à 22h.
Focus Allemagne. En collaboration avec le Goethe Institut, le Festival présente cet année une sélection du meilleur de la production récente en Allemagne. Au théâtre Mercelis, 3 mai à 16h et 4 mai à 18h.
Pays Basque. Il n' y a pas qu'en Belgique qu'il existe des régions doté de pouvoirs culturels. En Espagne aussi. Ce qui permet aux réalisateurs et producteurs locaux de bénéficier d'une politique de financement active. Dont les résultats se voient à l'écran. Au théâtre Mercelis, le 26 avril et le 1er mai à 16h.
Amérique latine. On reste au sud, mais avec un pied de l'autre côté de l'Atlantique. Comme l'année dernière, le festival du court métrage s'associe à la maison de l'Amérique latine. Avec notamment cinq films qui ont été sélectionnés au Festival de Cannes ces quatre dernières années. Maison de l’Amérique Latine, 2 mai à 19h, 3 mai à 19h.
Kino Kabaret. Depuis 2004, le festival accueille les Kino Kabaret, où de jeunes réalisateurs sont invités à réaliser en temps réel des courts métrages durant les dix jours de la manifestation. Le réalisateur belge Vincent Lannoo préside l'édition de cette année, dont les pépites seront présentées les 28/04, 30/04 et 2/05 à 21h au Centre Lumen, chaussée de Boendaal, 32.
Jusqu'au 4 mai. Ticket : 6€. Nuit du court : 9€. Pass : 36€. Infos : www.bfsff.be