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Besson à Cannes : info ou intox ?
Publié le 18 avril 2013 dans Actu ciné
Thierry Frémaux, délégué
général du Festival de Cannes, dévoilera ce jeudi 18 avril, à
11h, la sélection officielle de la 66e édition. Comme toujours, les
spéculations sur le nom des heureux élus vont bon train. Mais le
site américain IndieWire a fait plus fort, mercredi soir, publiant
carrément un document PDF à l'apparence officielle ressemblant au
programme de la compétition. Scoop ou intox ?
Sur le PDF, qui reprend à la perfection la typographie caractéristique des programmes officielles du Festival de Cannes
on découvre en tout cas des films qu'il est fort probable de retrouver
effectivement au Festival cette année (mais pas forcément en
compétition). Il n'y a guère de doute, en effet, que Nicolas Winding Refn soit présent avec son nouveau « Only God Forgives » après le délire suscité par son « Drive » il y a deux ans.
James Gray avec « Lowlife » et Asghar Farhadi avec « Le passé » devraient selon toute vraisemblance se retrouver dans le line-up officiel. On veut bien croire que Kore-Eda Hirokazu remontera les marches pour la première mondiale de « les chiens ne font pas des chats ». Jim Jarmusch (« Only Lover Left Alives »), né cinématographiquement parlant sur la Croisette, y reste un habitué, tout comme les frères Joel et Ethan Coen (« Inside Llewyn Davis »). Vraisemblable aussi, donc. Même logique avec « Nebraska » d'Alexander Payne.
Le contingent français seraient assuré par une quintet qui dispose lui aussi de son badge officiel de longue date : Arnaud Desplechin et son film américain « Un indien des plaines », Catherine Breillat avec « Un abus de faiblesse », Claire Denis et ses « Bâtards », François Ozon et « Jeune et Jolie » ou Guillaume Canet et « Blood Ties ».
Plus surprenante est la présence de Luc Besson avec « Malavita ». Mais Thierry Frémaux aime surprendre, a besoin de compétiteurs polémiques pour donner du grain à moudre à la presse (surtout française) et Besson draine toujours son lot de (grand) public – il est d'ailleurs, notamment comme producteur, un grand habitué des marches : renvoi d'ascenseur pour avoir amené Terrence Malick il y a deux ans ?
Si le PDF révélé par IndieWire est authentique, on verra aussi en compétition cannoise, cette année, deux films d'animation : « Attila Marcel » de Sylvain Chomet et « Le Congrès » d'Ari Folman, qui avait fait sensation il y a cinq ans, déjà, avec « Valse avec Bashir ».
Mais très (trop) américain et français (notons toutefois la présence de Paolo Sorrentino et sa « Grande Beauté » cette "sélection" laisse un petit doute : Thierry Frémaux et son équipe n'auraient-ils donc trouvé nulle part ailleurs en Europe de films et de réalisateurs digne de la Salle Lumière cette année ? Réponse, pour de vrai cette fois, dès 11h...
A.Lo.
James Gray avec « Lowlife » et Asghar Farhadi avec « Le passé » devraient selon toute vraisemblance se retrouver dans le line-up officiel. On veut bien croire que Kore-Eda Hirokazu remontera les marches pour la première mondiale de « les chiens ne font pas des chats ». Jim Jarmusch (« Only Lover Left Alives »), né cinématographiquement parlant sur la Croisette, y reste un habitué, tout comme les frères Joel et Ethan Coen (« Inside Llewyn Davis »). Vraisemblable aussi, donc. Même logique avec « Nebraska » d'Alexander Payne.
Le contingent français seraient assuré par une quintet qui dispose lui aussi de son badge officiel de longue date : Arnaud Desplechin et son film américain « Un indien des plaines », Catherine Breillat avec « Un abus de faiblesse », Claire Denis et ses « Bâtards », François Ozon et « Jeune et Jolie » ou Guillaume Canet et « Blood Ties ».
Plus surprenante est la présence de Luc Besson avec « Malavita ». Mais Thierry Frémaux aime surprendre, a besoin de compétiteurs polémiques pour donner du grain à moudre à la presse (surtout française) et Besson draine toujours son lot de (grand) public – il est d'ailleurs, notamment comme producteur, un grand habitué des marches : renvoi d'ascenseur pour avoir amené Terrence Malick il y a deux ans ?
Si le PDF révélé par IndieWire est authentique, on verra aussi en compétition cannoise, cette année, deux films d'animation : « Attila Marcel » de Sylvain Chomet et « Le Congrès » d'Ari Folman, qui avait fait sensation il y a cinq ans, déjà, avec « Valse avec Bashir ».
Mais très (trop) américain et français (notons toutefois la présence de Paolo Sorrentino et sa « Grande Beauté » cette "sélection" laisse un petit doute : Thierry Frémaux et son équipe n'auraient-ils donc trouvé nulle part ailleurs en Europe de films et de réalisateurs digne de la Salle Lumière cette année ? Réponse, pour de vrai cette fois, dès 11h...
A.Lo.