Ne comptez pas sur lui pour mettre de l’huile sur le feu. Tout au plus se contentera-t-il, malin qu’il est, d’une petite pique adressée à la famille princière de Monaco. “Ce n’est pas moi qui ai glamourisé le Rocher. Ils sont très forts pour le faire eux-mêmes”, a, en effet, lancé Olivier Dahan dans le Journal du Dimanche, pour mettre fin à la petite polémique autour de son nouveau film, Grace de Monaco.

Petit retour en arrière : suite à un long reportage sur le tournage du film, publié par Paris-Match, la famille Grimaldi sort de son silence et fait savoir, par voie de communiqué, qu’elle n’adoube en aucun cas le réalisateur (qui a, notamment, La môme à son actif) et son scénario. “Le Palais princier ne peut admettre que la production de ce film laisse aujourd’hui entendre, pour des raisons commerciales, que leurs altesses le cautionneraient d’une quelconque manière.”

Pour le prince Albert mais également pour ses sœurs, Caroline et Stéphanie, toujours selon le communiqué, le film “relate une page, réécrite et inutilement glamoureuse, de l’histoire de la principauté de Monaco et de leur famille comportant à la fois d’importantes inexactitudes historiques et une série de scènes purement fictionnelles”.

Dans les colonnes du Figaro, on précise encore que de “nombreuses demandes de changements” avaient été faites par Albert et Caroline, après lecture du scénario, et ce, “pour coller davantage aux souvenirs de la famille”. En pure perte, d’après les échos du Rocher.

“Jamais, nous ne leur avons demandé de cautionner quoi que ce soit”, se défend Olivier Dahan, dans le Journal du Dimanche. Avant de tempérer l’affaire avec ces mots : “Je pense qu’il s’agit d’un malentendu. L’article de Paris-Match a été mal compris.”

Annoncé en salles pour la fin de l’année ou le début de 2014, Grace de Monaco n’a, en tout cas, pas fait l’objet d’une demande d’interdiction de la part du Palais princier. “Nous jugerons le film après montage”, a sagement indiqué Thierry Lacoste, l’avocat du prince Albert II.


Isabelle Monnart