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Le réalisateur de Die Hard en prison
Publié le 17 janvier 2013 dans Actu ciné
John McTiernan a perdu devant la Cour suprême : il devra
passer un an derrière les barreaux
Les hasards de l’actualité sont parfois bien
cruels. Alors que partout, aux États-Unis,
s’organisent des marathons Die Hard le 13 février
pour précéder la venue du cinquième
opus de la très populaire série, Die
Hard 5 : une belle journée pour mourir, le tout
premier réalisateur de la saga, John McTiernan,
sait déjà qu’il ne pourra pas y
assister.
L’appel qu’il avait introduit devant la Cour suprême des États-Unis a en effet été rejeté ce lundi. Il devra donc bel et bien effectuer la peine de prison d’un an à laquelle il avait été condamné en 2010, en plus d’une amende de 100.000 dollars.
Aucune date n’a été précisée pour son incarcération mais elle devrait avoir lieu très rapidement, puisqu’il a épuisé toutes les voies de recours et que l’emprisonnement était prévu immédiatement après la sentence.
Comment en est-il arrivé là ? Pour comprendre, il faut remonter à 2002. Anthony Pellicano est alors le détective privé des stars, celui à qui on ose tout demander. L’homme n’a peur de rien, pas même d’intimider les témoins au besoin. John McTiernan lui demande de placer sous écoute le producteur du film dont il tourne le remake, Rollerball. Mais l’affaire sera découverte. Interrogé par le FBI, le cinéaste nie tout en bloc. Avant de de se retrouver contraint de reconnaître son mensonge face aux évidences.
Il est donc condamné en 2006 à 4 mois d’emprisonnement et 100.000 dollars d’amende pour faux témoignage. Il change d’avocat, conteste l’emprisonnement (pas l’amende) mais perd tous ses procès et se retrouve désormais avec une sanction de 12 mois de taule.
Depuis 2003, pour Basic, il n’a plus mis les pieds sur un plateau de cinéma. Vu sa condamnation, à 62 ans, ses perspectives d’avenir hollywodiennes semblent désormais extrêmement minces.
Patrick Laurent
L’appel qu’il avait introduit devant la Cour suprême des États-Unis a en effet été rejeté ce lundi. Il devra donc bel et bien effectuer la peine de prison d’un an à laquelle il avait été condamné en 2010, en plus d’une amende de 100.000 dollars.
Aucune date n’a été précisée pour son incarcération mais elle devrait avoir lieu très rapidement, puisqu’il a épuisé toutes les voies de recours et que l’emprisonnement était prévu immédiatement après la sentence.
Comment en est-il arrivé là ? Pour comprendre, il faut remonter à 2002. Anthony Pellicano est alors le détective privé des stars, celui à qui on ose tout demander. L’homme n’a peur de rien, pas même d’intimider les témoins au besoin. John McTiernan lui demande de placer sous écoute le producteur du film dont il tourne le remake, Rollerball. Mais l’affaire sera découverte. Interrogé par le FBI, le cinéaste nie tout en bloc. Avant de de se retrouver contraint de reconnaître son mensonge face aux évidences.
Il est donc condamné en 2006 à 4 mois d’emprisonnement et 100.000 dollars d’amende pour faux témoignage. Il change d’avocat, conteste l’emprisonnement (pas l’amende) mais perd tous ses procès et se retrouve désormais avec une sanction de 12 mois de taule.
Depuis 2003, pour Basic, il n’a plus mis les pieds sur un plateau de cinéma. Vu sa condamnation, à 62 ans, ses perspectives d’avenir hollywodiennes semblent désormais extrêmement minces.
Patrick Laurent
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