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“Que du plaisir !” : Entretien avec Gérard Depardieu et Edouard Baer
Publié le 17 octobre 2012 dans Actu ciné
Les deux compères étaient déchaînés lors de la présentation d’"Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté"
À voir Edouard Baer
et Gérard Depardieu
s’amuser comme des garnements dans le prestigieux
Fouquet’s, rire de bon cœur en plombant les
réponses des autres avant de se lancer dans des
délires interminables, on devine aisément
l’ambiance qui devait régner sur le plateau
d’Astérix et
Obélix : au service de Sa Majesté.
Entre eux, la complicité est évidente. Et passe
merveilleusement à l’écran.
“C’est un tournage sans ego, explique Gégé. Pas comme dans certains autres, un peu désagréables. Là, je pense qu’on s’aimait beaucoup. On avait de très belles choses à faire. Tous les personnages sont extrêmement bien. Edouard, je le connais depuis longtemps. C’était un petit cirque ambulant. On avait mis nos caravanes ensemble, tranquille, et lui sortait beaucoup la nuit, tandis que moi pas. Il faisait sortir l’enfant : il lui a fait faire des choses terribles, d’ailleurs, dont je parlerais plus tard (rire). En ce qui me concerne, j’étais très heureux.”
Et d’ajouter à l’intention de son partenaire : “Marcello Mastroianni disait : Je préfère faire un film avec des amis, sinon je ne m’engage pas. Moi, j’ai horreur de travailler. Je ne fais que du plaisir. (rire).”
La suite rêvée…
“Bon appétit à Gérard”, lance aussitôt Edouard Baer, avant de se lancer dans une longue tirade sur l’évolution d’Astérix en séducteur gaffeur. “Ce n’est pas une évolution, c’est un approfondissement. Astérix et Obélix vivent une aventure humaine, une amitié contrariée, ils expérimentent plus de choses. Parfois, dans certains autres épisodes au cinéma, c’était l’aventure de quelqu’un d’autre vue par Astérix et Obélix. Pas cette fois. Donc, forcément, on approfondit plus de choses. C’est vrai qu’Astérix, à partir du moment où il sort de son histoire habituelle qui consiste à sauver quelqu’un, dès qu’il essaie de mener une vie amoureuse ou amicale, ce n’est pas un succès à chaque fois. Mais Astérix a un certain succès avec la reine d’Angleterre, si vous êtes restés jusqu’à la fin… Et la suite sera la fuite de la reine d’Angleterre avec Astérix dans un hôtel du Lubéron. C’est un épisode qu’on a envie de voir, je crois, en tant que spectateur… ”
Et puisqu’on en est aux relations amoureuses, son complice ne se prive pas d’ajouter son grain de sel. “Obélix aime bien l’autorité et moi, dans la vie, j’aime beaucoup l’autorité féminine. Je me mets toujours avec quelqu’un d’assez tyrannique et je suis comme un toutou. C’est pour ça que je mange beaucoup.” Voilà qui devrait faire plaisir à ses ex… Comme quoi, Obélix n’est pas toujours gentil.
Mais il se verrait bien reprendre le costume rayé bleu et blanc pour une adaptation d’Astérix chez les Belges. “J’aimerais bien. J’adore Astérix parce que ça voyage partout. Et j’irais volontiers chez les Belges. Moi, j’adore la Belgique. Ce qu’il y avait de beau en Irlande, c’est que nous sommes allés chez Mme Guinness. C’était très beau, cette campagne irlandaise. Et je suis sûr que, chez les Belges, il y a un film extraordinaire à faire.”
On ne peut qu’approuver...
Patrick Laurent
“C’est un tournage sans ego, explique Gégé. Pas comme dans certains autres, un peu désagréables. Là, je pense qu’on s’aimait beaucoup. On avait de très belles choses à faire. Tous les personnages sont extrêmement bien. Edouard, je le connais depuis longtemps. C’était un petit cirque ambulant. On avait mis nos caravanes ensemble, tranquille, et lui sortait beaucoup la nuit, tandis que moi pas. Il faisait sortir l’enfant : il lui a fait faire des choses terribles, d’ailleurs, dont je parlerais plus tard (rire). En ce qui me concerne, j’étais très heureux.”
Et d’ajouter à l’intention de son partenaire : “Marcello Mastroianni disait : Je préfère faire un film avec des amis, sinon je ne m’engage pas. Moi, j’ai horreur de travailler. Je ne fais que du plaisir. (rire).”
La suite rêvée…
“Bon appétit à Gérard”, lance aussitôt Edouard Baer, avant de se lancer dans une longue tirade sur l’évolution d’Astérix en séducteur gaffeur. “Ce n’est pas une évolution, c’est un approfondissement. Astérix et Obélix vivent une aventure humaine, une amitié contrariée, ils expérimentent plus de choses. Parfois, dans certains autres épisodes au cinéma, c’était l’aventure de quelqu’un d’autre vue par Astérix et Obélix. Pas cette fois. Donc, forcément, on approfondit plus de choses. C’est vrai qu’Astérix, à partir du moment où il sort de son histoire habituelle qui consiste à sauver quelqu’un, dès qu’il essaie de mener une vie amoureuse ou amicale, ce n’est pas un succès à chaque fois. Mais Astérix a un certain succès avec la reine d’Angleterre, si vous êtes restés jusqu’à la fin… Et la suite sera la fuite de la reine d’Angleterre avec Astérix dans un hôtel du Lubéron. C’est un épisode qu’on a envie de voir, je crois, en tant que spectateur… ”
Et puisqu’on en est aux relations amoureuses, son complice ne se prive pas d’ajouter son grain de sel. “Obélix aime bien l’autorité et moi, dans la vie, j’aime beaucoup l’autorité féminine. Je me mets toujours avec quelqu’un d’assez tyrannique et je suis comme un toutou. C’est pour ça que je mange beaucoup.” Voilà qui devrait faire plaisir à ses ex… Comme quoi, Obélix n’est pas toujours gentil.
Mais il se verrait bien reprendre le costume rayé bleu et blanc pour une adaptation d’Astérix chez les Belges. “J’aimerais bien. J’adore Astérix parce que ça voyage partout. Et j’irais volontiers chez les Belges. Moi, j’adore la Belgique. Ce qu’il y avait de beau en Irlande, c’est que nous sommes allés chez Mme Guinness. C’était très beau, cette campagne irlandaise. Et je suis sûr que, chez les Belges, il y a un film extraordinaire à faire.”
On ne peut qu’approuver...
Patrick Laurent
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