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La fin des anti-héros ?
Publié le 9 octobre 2012 dans Actu ciné
Dr House tire sa révérence ce soir. Une page de
l’histoire de la télé se
tourne…
Le clap de fin va définitivement retentir ce soir sur RTL,
aux alentours de 22 h, pour Gregory House. Les
téléspectateurs vont enfin découvrir
comment se termine l’histoire pour notre praticien, dont la
canne était aussi célèbre que les bons
mots décochés à
l’égard de ses adjoints. Mais, avec le feuilleton,
c’est aussi une ère de la
télé américaine qui se referme : celle
du règne des anti-héros.
Bien sûr, de tout temps, il y a eu des vilains qui ont été le moteur de séries, à commencer par J.R. Ewing, le méchant qu’on aime détester, dans Dallas . Mais avec House, on a eu droit au personnage le plus cynique, caustique, misanthrope et vachard dont ait accouché le petit écran. Et qui, pourtant, arrivait parfois à nous émouvoir et nous faire percevoir une parcelle d’humanité derrière sa carapace. Du tout grand art, qui devait beaucoup aussi à la performance de Hugh Laurie. Et même si notre personnage avait fini ces dernières saisons à ressembler à sa propre caricature, il restera dans les annales du petit écran.
Ce règne des anti-héros est d’ailleurs propre aux années 2000 qui ont vu apparaître, que ce soit sur les grands networks ou les chaînes du câble, une pléthore de séries mettant en scène des personnages peu recommandables, de Dexter, le flic tueur en série (mais qui ne zigouille que ceux encore plus méchants que lui) à Jack Bauer, l’agent secret de 24 h chrono qui n’hésite pas à torturer pour arriver à ses fins, en passant par The Shield et ses flics aux méthodes peu orthodoxes ou encore Breaking Bad avec son prof de chimie qui devient trafiquant de drogue ! Sans parler des Soprano (et sa famille de mafieux), de Damages (où Glenn Close faisait passer Alexis Carrington pour une bonne sœur), de Californication (avec un David Duchovny en addict sexuel), Rescue Me (et ses pompiers politiquement incorrects), Nip/Tuck (avec son tandem trash de chirurgiens esthétiques) et on en passe.
Avec Nurse Jackie , on a même eu droit au pendant féminin de House, avec une infirmière accro aux médocs. Mais la plupart de ces séries sont, à quelques exceptions, aujourd’hui finies ou en passe de s’achever. Et la relève ne semble pas prête. Décidément, House va nous manquer…
Frédéric Seront
Bien sûr, de tout temps, il y a eu des vilains qui ont été le moteur de séries, à commencer par J.R. Ewing, le méchant qu’on aime détester, dans Dallas . Mais avec House, on a eu droit au personnage le plus cynique, caustique, misanthrope et vachard dont ait accouché le petit écran. Et qui, pourtant, arrivait parfois à nous émouvoir et nous faire percevoir une parcelle d’humanité derrière sa carapace. Du tout grand art, qui devait beaucoup aussi à la performance de Hugh Laurie. Et même si notre personnage avait fini ces dernières saisons à ressembler à sa propre caricature, il restera dans les annales du petit écran.
Ce règne des anti-héros est d’ailleurs propre aux années 2000 qui ont vu apparaître, que ce soit sur les grands networks ou les chaînes du câble, une pléthore de séries mettant en scène des personnages peu recommandables, de Dexter, le flic tueur en série (mais qui ne zigouille que ceux encore plus méchants que lui) à Jack Bauer, l’agent secret de 24 h chrono qui n’hésite pas à torturer pour arriver à ses fins, en passant par The Shield et ses flics aux méthodes peu orthodoxes ou encore Breaking Bad avec son prof de chimie qui devient trafiquant de drogue ! Sans parler des Soprano (et sa famille de mafieux), de Damages (où Glenn Close faisait passer Alexis Carrington pour une bonne sœur), de Californication (avec un David Duchovny en addict sexuel), Rescue Me (et ses pompiers politiquement incorrects), Nip/Tuck (avec son tandem trash de chirurgiens esthétiques) et on en passe.
Avec Nurse Jackie , on a même eu droit au pendant féminin de House, avec une infirmière accro aux médocs. Mais la plupart de ces séries sont, à quelques exceptions, aujourd’hui finies ou en passe de s’achever. Et la relève ne semble pas prête. Décidément, House va nous manquer…
Frédéric Seront
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