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"Je ne pouvais pas faire de charme !"
Publié le 3 octobre 2012 dans Actu ciné
Pour Virginie Efira, Dead man talking ressemble comme deux gouttes
d’eau à Patrick Ridremont
Alors qu’il lui a confié le rôle
d’une calculatrice prête à toutes les
ignominies pour assurer la réélection du
gouverneur dans Dead man talking,
Virginie Efira
n’a que des
mots gentils pour son ex-mari et néo-réalisateur,
Patrick
Ridremont.
“On me propose souvent des rôles pleins de douceur et de mignonnerie et c’est très agréable de devoir jouer autant un personnage sans aucun effet. Patrick y était très vigilant : pas de séduction, comme un archétype de bande dessinée qui n’a que deux traits de caractère définis.”
Il vous a surprise ?
“Oui. La bizarrerie, la particularité se sentaient dans le scénario, mais les images un peu années 50 et les ruptures de ton, entre les personnages pleins d’humanité de la prison et les autres plus inspirés par la BD relayées dans la gestuelle et les décors, j’ai trouvé ça vraiment intéressant. En fait, ce film ressemble à son réalisateur.”
En quoi ?
“Il a en lui des contradictions très fortes, des mélanges très puissants. Il a quelque chose de dur, grinçant, qui confine à l’humour noir, et en même temps des croyances d’enfant qui flirtent avec la naïveté. Le profond désespoir et la croyance se retrouvent à l’écran. Tout comme ses références cinématographiques anglo-saxonnes dans l’image et la manière de raconter. On sent un soupçon d’Oliver Stone, de Tarantino ou de Clint Eastwood. En France, on n’a pas l’habitude de ça. D’ailleurs, parfois je me demandais si on ne jouait pas trop premier degré, mais comme il y a de l’humour et un univers visuel, cela fonctionne bien.”
Ce n’est pas plus difficile de jouer pour un réalisateur qu’on connaît à ce point-là ?
“Ah non ! Les contradictions, c’est ce qui rend les gens intéressants. Patrick s’en sert pour créer des choses particulières. En tant que réalisateur, il est d’une très grande douceur. Le seul défaut qu’il avait avant, c’était de rester trop en superficie de ce qu’il est, comme s’il avait la trouille. Maintenant, il a moins peur et je pense qu’il va faire des choses plus intéressantes. Il est parfaitement à sa place dans ce rôle de metteur en scène. Le fait qu’on soit intime me permet aussi d’oser plus de choses parce que je sais qu’il y a le regard aimant, de toute façon.”
Le look rigide, c’est aussi son idée ?
“On a travaillé ensemble le maquillage, la coiffure, la droiture du dos ou de mes phrases : je ne pouvais pas faire de charme !”
Patrick Laurent
“On me propose souvent des rôles pleins de douceur et de mignonnerie et c’est très agréable de devoir jouer autant un personnage sans aucun effet. Patrick y était très vigilant : pas de séduction, comme un archétype de bande dessinée qui n’a que deux traits de caractère définis.”
Il vous a surprise ?
“Oui. La bizarrerie, la particularité se sentaient dans le scénario, mais les images un peu années 50 et les ruptures de ton, entre les personnages pleins d’humanité de la prison et les autres plus inspirés par la BD relayées dans la gestuelle et les décors, j’ai trouvé ça vraiment intéressant. En fait, ce film ressemble à son réalisateur.”
En quoi ?
“Il a en lui des contradictions très fortes, des mélanges très puissants. Il a quelque chose de dur, grinçant, qui confine à l’humour noir, et en même temps des croyances d’enfant qui flirtent avec la naïveté. Le profond désespoir et la croyance se retrouvent à l’écran. Tout comme ses références cinématographiques anglo-saxonnes dans l’image et la manière de raconter. On sent un soupçon d’Oliver Stone, de Tarantino ou de Clint Eastwood. En France, on n’a pas l’habitude de ça. D’ailleurs, parfois je me demandais si on ne jouait pas trop premier degré, mais comme il y a de l’humour et un univers visuel, cela fonctionne bien.”
Ce n’est pas plus difficile de jouer pour un réalisateur qu’on connaît à ce point-là ?
“Ah non ! Les contradictions, c’est ce qui rend les gens intéressants. Patrick s’en sert pour créer des choses particulières. En tant que réalisateur, il est d’une très grande douceur. Le seul défaut qu’il avait avant, c’était de rester trop en superficie de ce qu’il est, comme s’il avait la trouille. Maintenant, il a moins peur et je pense qu’il va faire des choses plus intéressantes. Il est parfaitement à sa place dans ce rôle de metteur en scène. Le fait qu’on soit intime me permet aussi d’oser plus de choses parce que je sais qu’il y a le regard aimant, de toute façon.”
Le look rigide, c’est aussi son idée ?
“On a travaillé ensemble le maquillage, la coiffure, la droiture du dos ou de mes phrases : je ne pouvais pas faire de charme !”
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