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Retour à la vie normale - Entretien avec Liam Neeson
Publié le 3 octobre 2012 dans Actu ciné
Il a découvert Istanbul avec ravissement pour le tournage de
"Taken 2"
Commençons par une bonne nouvelle :
d’après Liam Neeson,
il n’y aura pas de
Taken 3. En tout cas, l’acteur n’est pas du tout
chaud à l’idée de rendosser une fois de
plus l’habit de Bryan Mills, ex-agent de la CIA aux
méthodes musclées et expéditives.
“Je
n’en vois pas l’utilité.
Je pense que ça n’arrivera pas. Vraiment pas. Je
pense que le public trouverait peu crédible
l’idée d’un troisième film
centré sur un autre kidnapping”,
dit-il.
N’empêche qu’avec la fin pour le moins
ouverte de ce deuxième volet, tout reste à
craindre.
Très pro, Liam Neeson parle toutefois du film qu’il présentait à Deauville avec beaucoup de bienveillance. Même s’il glisse au passage et en riant qu’il a accepté surtout vu le montant du chèque. Plus sérieusement, l’idée de retrouver son personnage et de développer les relations qu’il entretient avec sa famille n’était pas pour déplaire au comédien. Et d’ajouter que même si le tournage était physique, il est plutôt partant quand on lui offre des rôles pleins d’action.
“Ce n’est pas plus facile”, précise-t-il quand même. “J’ai fait beaucoup de gym et tout un tas d’exercices ennuyeux mais j’y suis habitué maintenant. Après la préparation physique, il y a la préparation au combat, différente à chaque fois, de film en film.”
Ce qui a beaucoup dérouté l’acteur, c’est que le tournage, qui se déroulait dans les ruelles d’Istanbul, se faisait au milieu de figurants et… de vrais gens. “C’était à la fois vraiment surprenant et formidable à voir”, sourit-il. Ainsi, tandis qu’ils étaient en train de tourner une course-poursuite en voiture dans les rues, “vous vous retrouvez avec tout un tas de véhicules qui vaquent à leur vie quotidienne. C’était parfois déroutant de les voir surgir. Je découvrais en même temps la ville, je ne m’y étais jamais rendu”.
À la fois calme et hyperviolent, le personnage incarné par Liam Neeson a donné un peu de fil à retordre à son interprète qui, pour mieux le cerner, est allé demander conseil à un membre des forces spéciales. Un type silencieux et sans prétention, au premier abord. “Il venait sur le plateau nous apprendre à nous servir des armes et le jour suivant il disparaissait pour quatre jours. Et quand il revenait, il avait une cicatrice, il avait été blessé par balle sur une opération en Afghanistan. On ne parlait jamais de ce qu’il avait fait mais il avait ce sérieux..” Dont l’acteur avoue aujourd’hui s’être inspiré. “Je pense que c’est justement ça qui rend Bryan Mills intéressant”, dit-il encore. “Il n’est pas comme les autres héros, il n’est pas toujours irréprochable et stoïque.”
Et d’ajouter que l’autre facette du personnage qu’il a aimée, c’est celle qui fait de Bryan Mills un homme comme les autres. C’est un type qui veut raccrocher, mais que le métier semble poursuivre, encore et encore. “Il en a assez de tout ça, il aspire à une vie normale. On a essayé de faire passer ça. En dehors des moments d’action, j’ai beaucoup aimé les passages de jeu avec Famke et Maggie. Ce sont des accalmies au milieu de tout ce suspense et de toute cette tension.”
Isabelle Monnart
Très pro, Liam Neeson parle toutefois du film qu’il présentait à Deauville avec beaucoup de bienveillance. Même s’il glisse au passage et en riant qu’il a accepté surtout vu le montant du chèque. Plus sérieusement, l’idée de retrouver son personnage et de développer les relations qu’il entretient avec sa famille n’était pas pour déplaire au comédien. Et d’ajouter que même si le tournage était physique, il est plutôt partant quand on lui offre des rôles pleins d’action.
“Ce n’est pas plus facile”, précise-t-il quand même. “J’ai fait beaucoup de gym et tout un tas d’exercices ennuyeux mais j’y suis habitué maintenant. Après la préparation physique, il y a la préparation au combat, différente à chaque fois, de film en film.”
Ce qui a beaucoup dérouté l’acteur, c’est que le tournage, qui se déroulait dans les ruelles d’Istanbul, se faisait au milieu de figurants et… de vrais gens. “C’était à la fois vraiment surprenant et formidable à voir”, sourit-il. Ainsi, tandis qu’ils étaient en train de tourner une course-poursuite en voiture dans les rues, “vous vous retrouvez avec tout un tas de véhicules qui vaquent à leur vie quotidienne. C’était parfois déroutant de les voir surgir. Je découvrais en même temps la ville, je ne m’y étais jamais rendu”.
À la fois calme et hyperviolent, le personnage incarné par Liam Neeson a donné un peu de fil à retordre à son interprète qui, pour mieux le cerner, est allé demander conseil à un membre des forces spéciales. Un type silencieux et sans prétention, au premier abord. “Il venait sur le plateau nous apprendre à nous servir des armes et le jour suivant il disparaissait pour quatre jours. Et quand il revenait, il avait une cicatrice, il avait été blessé par balle sur une opération en Afghanistan. On ne parlait jamais de ce qu’il avait fait mais il avait ce sérieux..” Dont l’acteur avoue aujourd’hui s’être inspiré. “Je pense que c’est justement ça qui rend Bryan Mills intéressant”, dit-il encore. “Il n’est pas comme les autres héros, il n’est pas toujours irréprochable et stoïque.”
Et d’ajouter que l’autre facette du personnage qu’il a aimée, c’est celle qui fait de Bryan Mills un homme comme les autres. C’est un type qui veut raccrocher, mais que le métier semble poursuivre, encore et encore. “Il en a assez de tout ça, il aspire à une vie normale. On a essayé de faire passer ça. En dehors des moments d’action, j’ai beaucoup aimé les passages de jeu avec Famke et Maggie. Ce sont des accalmies au milieu de tout ce suspense et de toute cette tension.”
Isabelle Monnart
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