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Un éditeur français réclame 3 millions d'euros aux producteurs du film "Starbuck"
Publié le 20 septembre 2012 dans Actu ciné
Gawsewitch vient de demander la délivrance d'une assignation sur le fond pour contrefaçon
Les éditions Gawsewitch réclament 3 millions d'euros aux producteurs du film québécois "Starbuck", dont l'éditeur estime qu'il reprend la trame et le personnage du roman "Spermatofolie" de Guillaume Cochin, publié en 2007. L'éditeur français vient de demander la délivrance d'une assignation sur le fond pour contrefaçon, qui va être déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris. "L'assignation a été envoyée au Canada il y a une semaine", a précisé mercredi à l'AFP l'avocat de l'éditeur, Me Gilles William Goldnadel.
Le 25 juillet, Me Goldnadel avait envoyé aux sociétés de production Caramel Film et Christal Films une mise en demeure où était rappelée "que la trame essentielle" du roman était "commune au livre et au film qui lui est très postérieur".
Starbuck, sorti en Belgique et en France en juin, est toujours à l'affiche. L'avocate des producteurs, Me Marie-Josée Hogues, a répondu le 1er août que les scénaristes du film ignoraient "totalement" l'existence de ce roman et de son auteur.
Jean-Claude Gawsewitch et Guillaume Cochin attaquent donc sur le fond pour contrefaçon. Ils estiment que "les scénaristes du film n'ont pu, de leur seule imagination et sans n'avoir jamais pris connaissance d'un livre en outre publié au Québec, quatre ans avant la production du film, réunir en un seul et unique scénario à la fois la trame exactement identique à celle du livre ainsi que les nombreux éléments similaires", précise Me Goldnadel.
L'enjeu est de taille. Le film de Ken Scott raconte l'histoire de David Wozniak qui, pour se faire de l'argent, a vendu son sperme sous le pseudonyme de Starbuck et se retrouve père de 533 enfants. Il a connu un beau succès au Québec et enregistré jusqu'ici plus de 372.000 entrées au box-office français.
Starbuck continue à faire des petits. Steven Spielberg devrait ainsi en produire la version américaine, avec Vince Vaughn dans le rôle titre. En France, Stéphane Meunier prépare une adaptation du film québécois avec sans doute Gérard Jugnot. Des déclinaisons en italien et en hindi sont aussi prévues.
(AFP)
Le 25 juillet, Me Goldnadel avait envoyé aux sociétés de production Caramel Film et Christal Films une mise en demeure où était rappelée "que la trame essentielle" du roman était "commune au livre et au film qui lui est très postérieur".
Starbuck, sorti en Belgique et en France en juin, est toujours à l'affiche. L'avocate des producteurs, Me Marie-Josée Hogues, a répondu le 1er août que les scénaristes du film ignoraient "totalement" l'existence de ce roman et de son auteur.
Jean-Claude Gawsewitch et Guillaume Cochin attaquent donc sur le fond pour contrefaçon. Ils estiment que "les scénaristes du film n'ont pu, de leur seule imagination et sans n'avoir jamais pris connaissance d'un livre en outre publié au Québec, quatre ans avant la production du film, réunir en un seul et unique scénario à la fois la trame exactement identique à celle du livre ainsi que les nombreux éléments similaires", précise Me Goldnadel.
L'enjeu est de taille. Le film de Ken Scott raconte l'histoire de David Wozniak qui, pour se faire de l'argent, a vendu son sperme sous le pseudonyme de Starbuck et se retrouve père de 533 enfants. Il a connu un beau succès au Québec et enregistré jusqu'ici plus de 372.000 entrées au box-office français.
Starbuck continue à faire des petits. Steven Spielberg devrait ainsi en produire la version américaine, avec Vince Vaughn dans le rôle titre. En France, Stéphane Meunier prépare une adaptation du film québécois avec sans doute Gérard Jugnot. Des déclinaisons en italien et en hindi sont aussi prévues.
(AFP)