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Claude Lelouch prépare trois films à la fois, de France jusqu'en Chine
Publié le 5 septembre 2012 dans Actu ciné
Il devrait notamment (re)diriger Johnny et Jean-Paul Belmondo, mais
aussi Eddy Mitchell ou Sandrine Bonnaire.
Le cinéaste français Claude Lelouch,
internationalement célébré en 1966
pour son film "Un
homme et une femme", s'apprête à revenir
en force avec trois films en préparation et une myriade de
vedettes, tel le rocker Johnny
Hallyday et l'acteur Jean-Paul
Belmondo. Punchy comme un jeune homme malgré ses
74 ans, le réalisateur n'avait plus tourné de
films depuis "Ces
amours-là", sorti en 2010, si ce n'est un
documentaire sur ses cinquante ans de cinéma.
Loin de la panne d'inspiration, "je me suis offert, pendant trois ans, une période d'écriture", explique le cinéaste, qui reçoit l'AFP dans sa maison de production, Les films 13, à Paris. "Pour la première fois, j'ai trois histoires qui me sont arrivées en même temps", ajoute-t-il, sans paraître étonné d'un tel foisonnement.
Il est vrai que ses films sont "toujours basés sur des faits réels", affirme-t-il, à partir desquels son imagination débordante lui a permis de régaler un public avide de romanesque, depuis son premier long métrage en 1961, "Le propre de l'homme", l'histoire d'un couple singulier.
De ce travail d'écriture inédit sortiront trois films, reliés entre eux par une scène commune: le même événement vu par des personnages différents. Claude Lelouch tait les détails pour laisser, le moment venu, jouer la surprise.
Le premier film, dont le tournage débutera en janvier, s'intitule "Salaud, on t'aime". Le salaud, c'est le rocker Johnny Hallyday, 69 ans, campant un photographe de guerre, qui, tout à sa carrière, s'est toujours davantage préoccupé de son travail que de ses enfants... et qui finit par le regretter. Bien sûr, "le photographe pourrait tout aussi bien être cinéaste", confie Claude Lelouch. Car le "salaud" que ses enfants aiment malgré tout, c'est lui, comme c'était déjà lui, en 1966, l'amoureux fou d'Anouk Aimée, dans "Un homme et une femme", qui lui vaudra deux Oscars à Hollywood et une palme d'or à Cannes.
Johnny et Lelouch, c'est aussi une vieille histoire d'amitié, qui remonte au début des années 60, quand le cinéaste réalisa pour le chanteur le clip de son tube, "L'idole des jeunes". En 1972, Johnny Hallyday interprétait son propre rôle dans "L'aventure, c'est l'aventure", la drôlissime comédie du réalisateur. Depuis, rien. "J'attendais d'avoir à lui proposer un rôle qui lui convienne. Un photographe de guerre, c'est une tête brûlée, c'est un métier qu'on ne peut pas faire si on n'est pas resté un enfant", assure le cinéaste. Deux autres comédiens de talent partageront la vedette avec le chanteur: Eddy Mitchell, médecin sans frontières rencontré au Cambodge, et Sandrine Bonnaire, qui viendra bousculer leur belle amitié...
Changement de décor avec "Bandits manchots", dont le tournage est également prévu en 2013. Cette comédie mettra une bande de "vieux cons" - Jean-Paul Belmondo, 79 ans, taulard qui se blesse en voulant s'échapper de prison, ainsi qu'Aldo Maccione et Charles Gérard - aux prises avec une bande de "jeunes cons" (Antoine Duléry, Franck Dubosc, Audrey Dana). "J'ai de la tendresse pour les cons. Mon père me disait toujours: "s'il y avait moins de cons, t'aurais pas l'air aussi malin"", s'amuse le cinéaste.
Claude Lelouch tournera ensuite en Chine, "L'intime conviction", une histoire d'amour entre un Français et une Chinoise. On n'en saura pas plus. Mais à coup sûr, il y aura de l'amour, du rire, des larmes.
(AFP)
Loin de la panne d'inspiration, "je me suis offert, pendant trois ans, une période d'écriture", explique le cinéaste, qui reçoit l'AFP dans sa maison de production, Les films 13, à Paris. "Pour la première fois, j'ai trois histoires qui me sont arrivées en même temps", ajoute-t-il, sans paraître étonné d'un tel foisonnement.
Il est vrai que ses films sont "toujours basés sur des faits réels", affirme-t-il, à partir desquels son imagination débordante lui a permis de régaler un public avide de romanesque, depuis son premier long métrage en 1961, "Le propre de l'homme", l'histoire d'un couple singulier.
De ce travail d'écriture inédit sortiront trois films, reliés entre eux par une scène commune: le même événement vu par des personnages différents. Claude Lelouch tait les détails pour laisser, le moment venu, jouer la surprise.
Le premier film, dont le tournage débutera en janvier, s'intitule "Salaud, on t'aime". Le salaud, c'est le rocker Johnny Hallyday, 69 ans, campant un photographe de guerre, qui, tout à sa carrière, s'est toujours davantage préoccupé de son travail que de ses enfants... et qui finit par le regretter. Bien sûr, "le photographe pourrait tout aussi bien être cinéaste", confie Claude Lelouch. Car le "salaud" que ses enfants aiment malgré tout, c'est lui, comme c'était déjà lui, en 1966, l'amoureux fou d'Anouk Aimée, dans "Un homme et une femme", qui lui vaudra deux Oscars à Hollywood et une palme d'or à Cannes.
Johnny et Lelouch, c'est aussi une vieille histoire d'amitié, qui remonte au début des années 60, quand le cinéaste réalisa pour le chanteur le clip de son tube, "L'idole des jeunes". En 1972, Johnny Hallyday interprétait son propre rôle dans "L'aventure, c'est l'aventure", la drôlissime comédie du réalisateur. Depuis, rien. "J'attendais d'avoir à lui proposer un rôle qui lui convienne. Un photographe de guerre, c'est une tête brûlée, c'est un métier qu'on ne peut pas faire si on n'est pas resté un enfant", assure le cinéaste. Deux autres comédiens de talent partageront la vedette avec le chanteur: Eddy Mitchell, médecin sans frontières rencontré au Cambodge, et Sandrine Bonnaire, qui viendra bousculer leur belle amitié...
Changement de décor avec "Bandits manchots", dont le tournage est également prévu en 2013. Cette comédie mettra une bande de "vieux cons" - Jean-Paul Belmondo, 79 ans, taulard qui se blesse en voulant s'échapper de prison, ainsi qu'Aldo Maccione et Charles Gérard - aux prises avec une bande de "jeunes cons" (Antoine Duléry, Franck Dubosc, Audrey Dana). "J'ai de la tendresse pour les cons. Mon père me disait toujours: "s'il y avait moins de cons, t'aurais pas l'air aussi malin"", s'amuse le cinéaste.
Claude Lelouch tournera ensuite en Chine, "L'intime conviction", une histoire d'amour entre un Français et une Chinoise. On n'en saura pas plus. Mais à coup sûr, il y aura de l'amour, du rire, des larmes.
(AFP)