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Jean Dujardin : "Je ne vais pas conquérir l’Amérique"
Publié le 7 août 2012 dans Actu ciné
Dans Le Journal du Dimanche, il évoque le tournage du prochain film de Martin Scorsese
C’était écrit dans les
étoiles d’Hollywood. Le succès
planétaire de The
Artist devait forcément trouver un prolongement
dans les grands studios américains, ne serait-ce que pour
son interprète principal et Oscar du meilleur acteur, Jean
Dujardin. Et, de fait, les scénarios
n’ont pas tardé à emplir sa
boîte aux lettres.
“Oui, je reçois un petit peu de tout, et de rien, déclare-t-il dans Le Journal du Dimanche. De toute façon, je suis incapable de planifier mes projets deux ans à l’avance. Mes envies évoluent tous les six mois. Et j’ai pour philosophie de suivre mes envies. J’ai envie d’action, d’une comédie, de faire rire et de m’amuser comme sur Brice de Nice ou OSS 117. J’ai envie d’une comédie dans le mouvement, de faire mon Italien, on va dire. Je me verrais bien dans un film de cape et d’épée, par exemple.”
Avant de croiser le fer, il donnera d’abord la réplique à Leonardo DiCaprio, Matthew Mc Conaughey et Jonah Hill sous la direction de Martin Scorsese dans une description au vitriol des pratiques financières, The Wolf of Wall Street. Un projet extrêmement ambitieux dans lequel il ne tiendra qu’un tout petit rôle.
“Alors il faut le préciser une bonne fois pour toutes, car je sens beaucoup d’excitation autour de cette histoire : le Scorsese, c’est juste une participation, cinq jours de tournage à New York. Je joue un banquier suisse, je ne tiens absolument pas le film. Il faut le prendre avec humilité, et c’est déjà formidable. Je trouve ça très amusant, et un peu comme les Oscars, totalement absurde. Tout à coup, vous vous retrouvez sur le plateau de Scorsese, je ne vais pas être moi pendant cinq jours.”
Les propos ne laissent aucune place au doute : dans sa tête, la page Oscars est déjà tournée, rangée au rayon des souvenirs farfelus qu’il n’est pas bien sûr d’avoir vécus. La suite de sa carrière l’amènera peut-être encore à traverser l’Atlantique, mais certainement pas à rester aux États-Unis. “Je ne vais pas conquérir l’Amérique. Je reste quand même un acteur très français, je le sais” , explique-t-il dans Le Journal du Dimanche .
Avant de préciser son envie de développer des projets dans l’Hexagone, en compagnie de jeunes réalisateurs ambitieux dont les projets auraient tous été refusés par les studios hollywoodiens et qui ont pourtant trusté les principaux prix dans toutes les grandes manifestations cinématographiques l’an dernier. “On le voit bien avec des films comme Intouchables, Polisse, La guerre est déclarée. On sent monter une génération, et j’ai envie d’en faire partie, elle me plaît, c’est ma langue, je me sens bien dedans”, conclut-il.
Les Oscars n’y ont rien changé : Jean Dujardin garde bien les pieds sur terre.
Patrick Laurent
“Oui, je reçois un petit peu de tout, et de rien, déclare-t-il dans Le Journal du Dimanche. De toute façon, je suis incapable de planifier mes projets deux ans à l’avance. Mes envies évoluent tous les six mois. Et j’ai pour philosophie de suivre mes envies. J’ai envie d’action, d’une comédie, de faire rire et de m’amuser comme sur Brice de Nice ou OSS 117. J’ai envie d’une comédie dans le mouvement, de faire mon Italien, on va dire. Je me verrais bien dans un film de cape et d’épée, par exemple.”
Avant de croiser le fer, il donnera d’abord la réplique à Leonardo DiCaprio, Matthew Mc Conaughey et Jonah Hill sous la direction de Martin Scorsese dans une description au vitriol des pratiques financières, The Wolf of Wall Street. Un projet extrêmement ambitieux dans lequel il ne tiendra qu’un tout petit rôle.
“Alors il faut le préciser une bonne fois pour toutes, car je sens beaucoup d’excitation autour de cette histoire : le Scorsese, c’est juste une participation, cinq jours de tournage à New York. Je joue un banquier suisse, je ne tiens absolument pas le film. Il faut le prendre avec humilité, et c’est déjà formidable. Je trouve ça très amusant, et un peu comme les Oscars, totalement absurde. Tout à coup, vous vous retrouvez sur le plateau de Scorsese, je ne vais pas être moi pendant cinq jours.”
Les propos ne laissent aucune place au doute : dans sa tête, la page Oscars est déjà tournée, rangée au rayon des souvenirs farfelus qu’il n’est pas bien sûr d’avoir vécus. La suite de sa carrière l’amènera peut-être encore à traverser l’Atlantique, mais certainement pas à rester aux États-Unis. “Je ne vais pas conquérir l’Amérique. Je reste quand même un acteur très français, je le sais” , explique-t-il dans Le Journal du Dimanche .
Avant de préciser son envie de développer des projets dans l’Hexagone, en compagnie de jeunes réalisateurs ambitieux dont les projets auraient tous été refusés par les studios hollywoodiens et qui ont pourtant trusté les principaux prix dans toutes les grandes manifestations cinématographiques l’an dernier. “On le voit bien avec des films comme Intouchables, Polisse, La guerre est déclarée. On sent monter une génération, et j’ai envie d’en faire partie, elle me plaît, c’est ma langue, je me sens bien dedans”, conclut-il.
Les Oscars n’y ont rien changé : Jean Dujardin garde bien les pieds sur terre.
Patrick Laurent