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Les mots-clés de "The Dark Knight Rises", un film aux enjeux particuliers
Publié le 25 juillet 2012 dans Actu ciné
"The Dark Knight Rises" en 8 mots-clés
Trilogie.
Après "Batman Begins" (2005) et "The Dark Knight" (2008), "The Dark Knight Rises" est la troisième adaptation de Batman signée Christopher Nolan. Le scénario de ce nouvel opus confère a posteriori à l’ensemble un caractère de trilogie, formant un tout cohérent.
Défi.
"The Dark Knight Rises" s’élèvera-t-il aux sommets du box-office ? Le Chevalier Noir a deux records à battre. Le sien, d’abord : il y a quatre ans, le précédent opus, "The Dark Knight", avait dépassé à l’échelle mondiale le milliard de dollars de recettes. Celui de "The Avengers", ensuite : sorti fin avril, le film de Joss Whedon, ayant pour vedettes les concurrents de la Marvel - Iron Man, Hulk, Thor, - a également franchi le cap du milliard, devenant le troisième film le plus rentable de l’histoire (en chiffres absolus) après "Titanic" et "Avatar".
Film.
Christopher Nolan reste indéfectiblement attaché à la pellicule : il a tourné son film en 35 mm et 70 mm. Le support numérique, estime-t-il, n’offre pas la même qualité.
Imax.
Nolan a par ailleurs maintenu un autre défi : celui de ne pas tourner en 3D Relief. Mais, argument commercial compensatoire, il a par contre prévu une version Imax. Septante-deux minutes du film (soit 40 %) ont été tournées avec une caméra haute définition spéciale - du jamais vu pour une production de fiction. Aux Etats-Unis, 332 salles proposent cette version particulière du film. En Grande-Bretagne, les séances Imax programmées à Londres étaient toutes sold out à la veille de la sortie du film.
Durée.
La durée de "The Dark Knight Rises" - deux heures quarante-quatre - est un handicap, réduisant le nombre de séances quotidiennes. Raison pour laquelle, aux Etats-Unis, certaines chaînes de cinéma ont décidé d’augmenter celles-ci. Le groupe Regal Cinemas, le plus important du pays, a diffusé le film sans discontinuer de vendredi à dimanche derniers dans dix pour cent de ses salles. Dès le vendredi 20, à minuit, quelque 3 700 salles proposaient ainsi le film à travers tout le pays - sur les 4 404 qui le programment, un record pour un film distribué par la Warner. Par ailleurs, les trois films de la franchise ont été projetés simultanément dans 1 800 salles à l’occasion d’une "Batman Night". Même si, suite à la fusillade d’Aurora, la Warner n’a pas officiellement communiqué les chiffres des recettes, le film a rapporté sur le marché américain quelque 160 millions de dollars durant son premier week-end d’exploitation. Ce qui est moins que "The Avengers" - mais celui-ci étant sorti en 3D Relief, le prix du billet était majoré.
Famille.
Christopher Nolan est fidèle à ses acteurs. "The Dark Knight Rises" est le quatrième film qu’il tourne avec Christian Bale (outre la trilogie, l’acteur jouait dans de "The Prestige"). Michael Caine revient dans le rôle d’Alfred, le domestique de Wayne, pour la troisième fois. On l’a également vu dans "The Prestige" et une apparition dans "Inception". Cillian Murphy se fend de son caméo habituel : c’est sa quatrième collaboration avec Nolan. Morgan Freeman et Gary Oldman reviennent dans les rôles de Lucius Fox et du commissaire Gordon. Enfin, Nolan a repris trois membres du casting d’"Inception" : Tom Hardy, Marion Cotillard et, surtout, Joseph Gordon-Levitt.
Produits dérivés.
Le phénomène est inévitable. Jouets, figurines, jeux vidéos avaient déjà inondé le marché à l’occasion des deux premiers opus. Celui-ci a déjà permis à la Warner et à DC, société éditrice de Batman, de vendre quelque 300 licences dont découle un millier de produits directement liés au film.
Fin.
Christopher Nolan assure que "The Dark Knight Rises" est son dernier Batman. Et il n’interviendra pas sur l’adaptation de "The Justice League", autre BD de superhéros de DC Comics. La Warner, par contre, pourrait continuer à exploiter le filon. La dernière séquence du film laisse la porte ouverte à une suite. Jeff Robinov, président de la Warner, a évoqué la possibilité d’un reboot, comme ce fut le cas pour "The Amazing Spider-Man". Mais c’était avant le drame de d’Aurora...
Alain Lorfèvre
Après "Batman Begins" (2005) et "The Dark Knight" (2008), "The Dark Knight Rises" est la troisième adaptation de Batman signée Christopher Nolan. Le scénario de ce nouvel opus confère a posteriori à l’ensemble un caractère de trilogie, formant un tout cohérent.
Défi.
"The Dark Knight Rises" s’élèvera-t-il aux sommets du box-office ? Le Chevalier Noir a deux records à battre. Le sien, d’abord : il y a quatre ans, le précédent opus, "The Dark Knight", avait dépassé à l’échelle mondiale le milliard de dollars de recettes. Celui de "The Avengers", ensuite : sorti fin avril, le film de Joss Whedon, ayant pour vedettes les concurrents de la Marvel - Iron Man, Hulk, Thor, - a également franchi le cap du milliard, devenant le troisième film le plus rentable de l’histoire (en chiffres absolus) après "Titanic" et "Avatar".
Film.
Christopher Nolan reste indéfectiblement attaché à la pellicule : il a tourné son film en 35 mm et 70 mm. Le support numérique, estime-t-il, n’offre pas la même qualité.
Imax.
Nolan a par ailleurs maintenu un autre défi : celui de ne pas tourner en 3D Relief. Mais, argument commercial compensatoire, il a par contre prévu une version Imax. Septante-deux minutes du film (soit 40 %) ont été tournées avec une caméra haute définition spéciale - du jamais vu pour une production de fiction. Aux Etats-Unis, 332 salles proposent cette version particulière du film. En Grande-Bretagne, les séances Imax programmées à Londres étaient toutes sold out à la veille de la sortie du film.
Durée.
La durée de "The Dark Knight Rises" - deux heures quarante-quatre - est un handicap, réduisant le nombre de séances quotidiennes. Raison pour laquelle, aux Etats-Unis, certaines chaînes de cinéma ont décidé d’augmenter celles-ci. Le groupe Regal Cinemas, le plus important du pays, a diffusé le film sans discontinuer de vendredi à dimanche derniers dans dix pour cent de ses salles. Dès le vendredi 20, à minuit, quelque 3 700 salles proposaient ainsi le film à travers tout le pays - sur les 4 404 qui le programment, un record pour un film distribué par la Warner. Par ailleurs, les trois films de la franchise ont été projetés simultanément dans 1 800 salles à l’occasion d’une "Batman Night". Même si, suite à la fusillade d’Aurora, la Warner n’a pas officiellement communiqué les chiffres des recettes, le film a rapporté sur le marché américain quelque 160 millions de dollars durant son premier week-end d’exploitation. Ce qui est moins que "The Avengers" - mais celui-ci étant sorti en 3D Relief, le prix du billet était majoré.
Famille.
Christopher Nolan est fidèle à ses acteurs. "The Dark Knight Rises" est le quatrième film qu’il tourne avec Christian Bale (outre la trilogie, l’acteur jouait dans de "The Prestige"). Michael Caine revient dans le rôle d’Alfred, le domestique de Wayne, pour la troisième fois. On l’a également vu dans "The Prestige" et une apparition dans "Inception". Cillian Murphy se fend de son caméo habituel : c’est sa quatrième collaboration avec Nolan. Morgan Freeman et Gary Oldman reviennent dans les rôles de Lucius Fox et du commissaire Gordon. Enfin, Nolan a repris trois membres du casting d’"Inception" : Tom Hardy, Marion Cotillard et, surtout, Joseph Gordon-Levitt.
Produits dérivés.
Le phénomène est inévitable. Jouets, figurines, jeux vidéos avaient déjà inondé le marché à l’occasion des deux premiers opus. Celui-ci a déjà permis à la Warner et à DC, société éditrice de Batman, de vendre quelque 300 licences dont découle un millier de produits directement liés au film.
Fin.
Christopher Nolan assure que "The Dark Knight Rises" est son dernier Batman. Et il n’interviendra pas sur l’adaptation de "The Justice League", autre BD de superhéros de DC Comics. La Warner, par contre, pourrait continuer à exploiter le filon. La dernière séquence du film laisse la porte ouverte à une suite. Jeff Robinov, président de la Warner, a évoqué la possibilité d’un reboot, comme ce fut le cas pour "The Amazing Spider-Man". Mais c’était avant le drame de d’Aurora...
Alain Lorfèvre
Suzanna