Actualités
Jessica Chastain aime les marches, Matthias Schoenaerts dans un polar
Publié le 20 mai 2012 dans Actu ciné
Au même marché, on peut se faire un aperçu de ce qui se prépare, à Hollywood mais aussi aux quatre coins du monde.
Depuis ses débuts au Festival de Berlin l'année dernière, Jessica Chastain semble avoir pris goût aux festivals et aux tapis rouges. Présente dans deux films à Cannes, l'année dernière (« The Tree of Life » de Terrence Malick et « Take Shelter » de Jeff Nichols), elle a enchaîné deux montées des marches cette année : « Madagascar 3 » et « Lawless » de John Hillcoat, samedi – aux côtés de Mia Wasikowska, Shia LaBeouf et Tom Hardy, entre autres.
Au passage, l'actrice américaine a jugé « stupide » la polémique sur l'absence de femmes (réalisatrices) dans la compétition : « Je pense qu'un film doit être jugé sur ce qu'il est et non pas sur le sexe de la personne qui l'a réalisé », a-t-elle déclaré.
Berenice Bejo, dans un très beau corset coloré, a remonté les marches, un an après « The Artist » - sans Jean Dujardin ni son Michel Hazanavicius, mais tout sourire et pour le plus grand bonheur des photographes.
Un public bouleversé par "Les chevaux de Dieu"
On a vécu un grand moment d'émotion comme Cannes en a le secret, samedi matin, lors de la projection de « Les chevaux de Dieu » de Nabil Ayouch. Premier film marocain en sélection officielle depuis des lustres, cette chronique qui retrace le destin de deux frères dans le bidonville de Sidi Mouren est librement inspirée des attentats de Casablanca, en mai 2003.
D'une grande rigueur dans son écriture et sa mise en scène, « Les chevaux de Dieu » a bouleversé le public, valant au réalisateurs et à ses deux acteurs Abdelhakim et Abdelilah Rachid (frères dans la vraie vie) des applaudissements nourris.
Nous le rappelions hier, Cannes, c'est aussi un important marché du film. On y apprenait hier que Matthias Schoenaerts, décidément l'un des acteurs les plus buzzés de cette édition, tiendrait le premier rôle dans « Wasteland », un polar bruxellois (une première !) que va réaliser Pieter Van Hees cet automne. La productrice du film, Eurydice Gysel tente de prévendre le film durant le festival, en profitant de l'effet « De rouille et d'os ».
Des projets improbables, délirants ou confondants
Au même marché, on peut se faire un aperçu de ce qui se prépare à Hollywood mais aussi aux quatre coins du monde. Avec parfois des projets improbables, délirants ou confondants. Andrzej Wajda prépare ainsi un biopic sur Lech Walesa (la moitié du tournage est bouclé) tandis que Tommy Lee Jones est annoncé dans un film sur le général McArthur, figure emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Sylvester Stallone produit « Homefront », un film d'action (sans blague ?) avec Jason Statham, un de ses potes « expendables ».
Il y a ceux qui surfent sans vergogne sur les succès récents – comme « American Hangover » dont l'acteur principal ressemble furieusement sur l'affiche à Adam Sandler... Dolph Lundgren trouve encore du boulot en Europe – il est annoncé dans un improbable « Battle of the Damned » qui semble mixer film de zombies (on les ramasse à la pelle au marché...) et cyberpunk. Après « Somewhere » de Sofia Coppola, on a pu croire que Stephen Dorff remonterait la pente de sa carrière, mais il est à l'affiche d' « Officer Down ». Les films de fantôme caméra à l'épaule continuent à occuper les réalisateurs et producteurs sans inspiration : on est tombé, au hasard, sur un « Episode 50 » qu'on nous annonce « dans la tradition de « Paranormal Activity » et « Blair Witch Project » - on sait à quoi s'en tenir.
Alain Lorfèvre
Au passage, l'actrice américaine a jugé « stupide » la polémique sur l'absence de femmes (réalisatrices) dans la compétition : « Je pense qu'un film doit être jugé sur ce qu'il est et non pas sur le sexe de la personne qui l'a réalisé », a-t-elle déclaré.
Berenice Bejo, dans un très beau corset coloré, a remonté les marches, un an après « The Artist » - sans Jean Dujardin ni son Michel Hazanavicius, mais tout sourire et pour le plus grand bonheur des photographes.
Un public bouleversé par "Les chevaux de Dieu"
On a vécu un grand moment d'émotion comme Cannes en a le secret, samedi matin, lors de la projection de « Les chevaux de Dieu » de Nabil Ayouch. Premier film marocain en sélection officielle depuis des lustres, cette chronique qui retrace le destin de deux frères dans le bidonville de Sidi Mouren est librement inspirée des attentats de Casablanca, en mai 2003.
D'une grande rigueur dans son écriture et sa mise en scène, « Les chevaux de Dieu » a bouleversé le public, valant au réalisateurs et à ses deux acteurs Abdelhakim et Abdelilah Rachid (frères dans la vraie vie) des applaudissements nourris.
Nous le rappelions hier, Cannes, c'est aussi un important marché du film. On y apprenait hier que Matthias Schoenaerts, décidément l'un des acteurs les plus buzzés de cette édition, tiendrait le premier rôle dans « Wasteland », un polar bruxellois (une première !) que va réaliser Pieter Van Hees cet automne. La productrice du film, Eurydice Gysel tente de prévendre le film durant le festival, en profitant de l'effet « De rouille et d'os ».
Des projets improbables, délirants ou confondants
Au même marché, on peut se faire un aperçu de ce qui se prépare à Hollywood mais aussi aux quatre coins du monde. Avec parfois des projets improbables, délirants ou confondants. Andrzej Wajda prépare ainsi un biopic sur Lech Walesa (la moitié du tournage est bouclé) tandis que Tommy Lee Jones est annoncé dans un film sur le général McArthur, figure emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Sylvester Stallone produit « Homefront », un film d'action (sans blague ?) avec Jason Statham, un de ses potes « expendables ».
Il y a ceux qui surfent sans vergogne sur les succès récents – comme « American Hangover » dont l'acteur principal ressemble furieusement sur l'affiche à Adam Sandler... Dolph Lundgren trouve encore du boulot en Europe – il est annoncé dans un improbable « Battle of the Damned » qui semble mixer film de zombies (on les ramasse à la pelle au marché...) et cyberpunk. Après « Somewhere » de Sofia Coppola, on a pu croire que Stephen Dorff remonterait la pente de sa carrière, mais il est à l'affiche d' « Officer Down ». Les films de fantôme caméra à l'épaule continuent à occuper les réalisateurs et producteurs sans inspiration : on est tombé, au hasard, sur un « Episode 50 » qu'on nous annonce « dans la tradition de « Paranormal Activity » et « Blair Witch Project » - on sait à quoi s'en tenir.
Alain Lorfèvre