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Cannes : Yousry Nasrallah refuse que son film soit diffusé en Israël
Publié le 17 mai 2012 dans Actu ciné
"Je ne sais pas du tout si le film a été vendu à Israël mais si vous
voulez connaître mon avis, non, je ne veux pas qu'il soit vendu à
Israël. Pas tant que les Israéliens occupent encore les territoires
palestiniens"
Le réalisateur égyptien Yousry Nasrallah, en compétition à Cannes avec "Après la Bataille", a déclaré jeudi qu'il ne voulait pas que le film soit vendu à Israël, estimant que ce pays n'est "pas un allié" de la révolution égyptienne.
"Je ne sais pas du tout si le film a été vendu à Israël mais si vous voulez connaître mon avis, non, je ne veux pas qu'il soit vendu à Israël. Pas tant que les Israéliens occupent encore les territoires palestiniens", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse, suscitant les applaudissements de plusieurs journalistes.
"De merveilleux réalisateurs israéliens sont mes amis, Avi Mograbi par exemple ou Amos Gitaï", a-t-il ajouté. "Ce n'est moi qui décide si les films sont vendus ou pas en Israël. De tout façon, ils sont montrés là-bas". Mais "je ne pense pas qu'au moment où les Egyptiens sont encore en train d'essayer de franchir la première étape vers une libération vis-à-vis de leur propre régime, de l'oppression et d'une gouvernance militaire, Israël soit un allié pour cette libération", a-t-il conclu sur le sujet.
Présenté jeudi, "Après la Bataille", l'un des 22 films en lice pour la Palme d'Or, suit l'un des cavaliers des pyramides au Caire qui, privés de touristes et donc de moyens de subsistance pendant la révolution en 2011, fondirent sur la place Tahrir pour charger les insurgés. L'un d'eux, humilié et en quête d'une dignité retrouvée, croise une militante de la Révolution, urbaine, laïque et émancipée, à l'opposé de son univers.
(AFP)
"Je ne sais pas du tout si le film a été vendu à Israël mais si vous voulez connaître mon avis, non, je ne veux pas qu'il soit vendu à Israël. Pas tant que les Israéliens occupent encore les territoires palestiniens", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse, suscitant les applaudissements de plusieurs journalistes.
"De merveilleux réalisateurs israéliens sont mes amis, Avi Mograbi par exemple ou Amos Gitaï", a-t-il ajouté. "Ce n'est moi qui décide si les films sont vendus ou pas en Israël. De tout façon, ils sont montrés là-bas". Mais "je ne pense pas qu'au moment où les Egyptiens sont encore en train d'essayer de franchir la première étape vers une libération vis-à-vis de leur propre régime, de l'oppression et d'une gouvernance militaire, Israël soit un allié pour cette libération", a-t-il conclu sur le sujet.
Présenté jeudi, "Après la Bataille", l'un des 22 films en lice pour la Palme d'Or, suit l'un des cavaliers des pyramides au Caire qui, privés de touristes et donc de moyens de subsistance pendant la révolution en 2011, fondirent sur la place Tahrir pour charger les insurgés. L'un d'eux, humilié et en quête d'une dignité retrouvée, croise une militante de la Révolution, urbaine, laïque et émancipée, à l'opposé de son univers.
(AFP)