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Le Casting belge de Cannes
Publié le 16 mai 2012 dans Actu ciné
Acteurs et réalisateurs belges se bousculent dans les différentes sélections cannoises cette année.
LES ACTEURS
Le buzz
Matthias Schoenaerts.
Ça "buzz" pour la "Tête de bœuf", de Michael R. Roskam. Les Français s’exercent à prononcer son nom ("on dit "Chounarte" ou ‘Skeunars’?"). On l’a déjà vu à la une de "Télérama" avec Léa Seydoux dans les bras. La rumeur le veut crevant l’écran dans "De rouille et d’os", de Jacques Audiard, aux côtés de Marion Cotillard. Le film étant en compétition, le Flamand pourrait décrocher un prix d’interprétation, succédant ainsi à Olivier Gourmet au palmarès. Avec ou sans, le Magritte 2012 du meilleur acteur partira ensuite à la conquête des Etats-Unis, avec les remakes de "Loft" et des "Liens du sang".
L'anniversaire
Benoît Poelvoorde.
Premier des Belges sur la Croisette - il jure, dit-il, pouvoir entrer dans n’importe quelle fête sans invitation, et on le croit sur parole -, Benoît Poelvoorde fêtera les vingt ans de "C’est arrivé près de chez vous", déguisé en vieux punk dans "Le Grand Soir", des Grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern, sélectionné à Un Certain Regard. Dans les coulisses, il retrouvera ses potes Bouli, Patar et Aubier.
Le discret
Laurent Capelluto.
Le plus discret des plus actifs acteurs belges est au générique de deux films cannois : "Au Galop", du Français Louis-Do Lencquesaing, à la Semaine de la Critique, et "Opération Libertad", du Suisse Nicolas Wadimoff, où il incarne un casseur de banque suisse révolutionnaire... Une démonstration de plus de son stakhanovisme de comédien tout-terrain.
Enfant des Dardenne : le gamin
Thomas Doret.
Suivra-t-il les traces de ses aînés sur le tapis rouge ? Le petit dernier "des enfants des Dardenne". " Le gamin au vélo" revient tout juste un an après sa première montée des marches dans "Renoir", de Gilles Bourdos, aux côtés de Michel Bouquet. Fort de son prix du meilleur espoir, il côtoiera aussi la crème du cinéma belge à la soirée des Magritte, organisée sur la Croisette pour promouvoir auprès du marché international les prix du cinéma belge.
Enfant des Dardenne : l'aîné
Jérémie Renier.
Il a arpenté la Croisette pour la première fois à quinze ans, quand "La Promesse", des frères Dardenne, avait été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. Débarrassé des paillettes de "Cloclo", et tout auréolé de sa prestation dans "Possessions", il revient en prêtre ébranlé en section Un Certain Regard, avec "Elefanto Blanco", de l’Argentin Pablo Trapero.
Enfant des Dardenne : la primée
Emilie Dequenne.
En 1999, Cannes la découvrait en "Rosetta", des Dardenne, et l’adoubait d’un prix d’interprétation. La revoici, non plus en Compétition, mais à Un Certain Regard, dans "A perdre la raison", de Joachim Lafosse, en mère infanticide. Parions qu’elle fera à nouveau forte impression. Le rôle de la maturité ?
Le coté
Bouli Lanners.
Jouera-t-il de la trompette avec Schoenaerts sur les marches, comme aux Magritte ? Le Liégeois pourra, en tout cas, donner des tuyaux à son partenaire de "De rouille et d’os". La Croisette, il connaît bien : pas plus tard que l’année dernière, il y était avec son troisième film, "Les géants". Comme acteur ou comme réalisateur, il y garde la cote.
LES RÉALISATEURS
Un certain regard
Joachim Lafosse.
Sélectionné, en 2008, à la Quinzaine des Réalisateurs avec "Elève Libre", le réalisateur revient à Un Certain Regard. Librement inspiré de l’affaire Geneviève Lhermitte, "A perdre la raison" marque la réunion de Tahar Rahim et Niels Arestrup, trois ans après "Un Prophète", et une offre de rôle remarquable à Emilie Dequenne.
Quinzaine des réalisateurs
Stéphane Aubier et Vincent Patar.
Après "Panique au Village", présenté hors compétition en 2009, le duo d’animateurs passe à la Quinzaine des Réalisateurs en compagnie d’un troisième larron, le Français Benjamin Renner. Ils ont signé ensemble l’adaptation en dessin animé de "Ernest et Célestine", d’après les livres pour enfants de Gabrielle Vincent, sur un scénario de Daniel Pennac.
Semaine de la critique
Semaine de la Critique
David Lambert.
Cet Ardennais de 38 ans est d’abord scénariste : il a, notamment, cosigné le scénario de "La Régate", de Bernard Bellefroid. Son premier long métrage comme réalisateur, "Hors les murs", est sélectionné par la très exigeante Semaine de la Critique. Un prétendant à la Caméra d’or qui récompense les premières œuvres.
ACID
Amélie Van Elmbt.
Cette Namuroise de 25 ans présentera, à l’ACID (Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion), "La tête la première", un bien nommé premier long métrage qui prouve que l’audace paie. Formée à l’IAD, admiratrice, puis collaboratrice de Jacques Doillon, elle marche aussi sur les traces de quelques aînés belges puisqu’elle a porté son film pratiquement toute seule, le réalisant avec un budget dérisoire et en s’appuyant sur l’engagement d’une (jeune) équipe motivée, dont ses deux acteurs principaux : David Murgia et Alice de Lencquesaing.
Alain Lorfèvre
Le buzz
Matthias Schoenaerts.
Ça "buzz" pour la "Tête de bœuf", de Michael R. Roskam. Les Français s’exercent à prononcer son nom ("on dit "Chounarte" ou ‘Skeunars’?"). On l’a déjà vu à la une de "Télérama" avec Léa Seydoux dans les bras. La rumeur le veut crevant l’écran dans "De rouille et d’os", de Jacques Audiard, aux côtés de Marion Cotillard. Le film étant en compétition, le Flamand pourrait décrocher un prix d’interprétation, succédant ainsi à Olivier Gourmet au palmarès. Avec ou sans, le Magritte 2012 du meilleur acteur partira ensuite à la conquête des Etats-Unis, avec les remakes de "Loft" et des "Liens du sang".
L'anniversaire
Benoît Poelvoorde.
Premier des Belges sur la Croisette - il jure, dit-il, pouvoir entrer dans n’importe quelle fête sans invitation, et on le croit sur parole -, Benoît Poelvoorde fêtera les vingt ans de "C’est arrivé près de chez vous", déguisé en vieux punk dans "Le Grand Soir", des Grolandais Benoît Delépine et Gustave Kervern, sélectionné à Un Certain Regard. Dans les coulisses, il retrouvera ses potes Bouli, Patar et Aubier.
Le discret
Laurent Capelluto.
Le plus discret des plus actifs acteurs belges est au générique de deux films cannois : "Au Galop", du Français Louis-Do Lencquesaing, à la Semaine de la Critique, et "Opération Libertad", du Suisse Nicolas Wadimoff, où il incarne un casseur de banque suisse révolutionnaire... Une démonstration de plus de son stakhanovisme de comédien tout-terrain.
Enfant des Dardenne : le gamin
Thomas Doret.
Suivra-t-il les traces de ses aînés sur le tapis rouge ? Le petit dernier "des enfants des Dardenne". " Le gamin au vélo" revient tout juste un an après sa première montée des marches dans "Renoir", de Gilles Bourdos, aux côtés de Michel Bouquet. Fort de son prix du meilleur espoir, il côtoiera aussi la crème du cinéma belge à la soirée des Magritte, organisée sur la Croisette pour promouvoir auprès du marché international les prix du cinéma belge.
Enfant des Dardenne : l'aîné
Jérémie Renier.
Il a arpenté la Croisette pour la première fois à quinze ans, quand "La Promesse", des frères Dardenne, avait été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. Débarrassé des paillettes de "Cloclo", et tout auréolé de sa prestation dans "Possessions", il revient en prêtre ébranlé en section Un Certain Regard, avec "Elefanto Blanco", de l’Argentin Pablo Trapero.
Enfant des Dardenne : la primée
Emilie Dequenne.
En 1999, Cannes la découvrait en "Rosetta", des Dardenne, et l’adoubait d’un prix d’interprétation. La revoici, non plus en Compétition, mais à Un Certain Regard, dans "A perdre la raison", de Joachim Lafosse, en mère infanticide. Parions qu’elle fera à nouveau forte impression. Le rôle de la maturité ?
Le coté
Bouli Lanners.
Jouera-t-il de la trompette avec Schoenaerts sur les marches, comme aux Magritte ? Le Liégeois pourra, en tout cas, donner des tuyaux à son partenaire de "De rouille et d’os". La Croisette, il connaît bien : pas plus tard que l’année dernière, il y était avec son troisième film, "Les géants". Comme acteur ou comme réalisateur, il y garde la cote.
LES RÉALISATEURS
Un certain regard
Joachim Lafosse.
Sélectionné, en 2008, à la Quinzaine des Réalisateurs avec "Elève Libre", le réalisateur revient à Un Certain Regard. Librement inspiré de l’affaire Geneviève Lhermitte, "A perdre la raison" marque la réunion de Tahar Rahim et Niels Arestrup, trois ans après "Un Prophète", et une offre de rôle remarquable à Emilie Dequenne.
Quinzaine des réalisateurs
Stéphane Aubier et Vincent Patar.
Après "Panique au Village", présenté hors compétition en 2009, le duo d’animateurs passe à la Quinzaine des Réalisateurs en compagnie d’un troisième larron, le Français Benjamin Renner. Ils ont signé ensemble l’adaptation en dessin animé de "Ernest et Célestine", d’après les livres pour enfants de Gabrielle Vincent, sur un scénario de Daniel Pennac.
Semaine de la critique
Semaine de la Critique
David Lambert.
Cet Ardennais de 38 ans est d’abord scénariste : il a, notamment, cosigné le scénario de "La Régate", de Bernard Bellefroid. Son premier long métrage comme réalisateur, "Hors les murs", est sélectionné par la très exigeante Semaine de la Critique. Un prétendant à la Caméra d’or qui récompense les premières œuvres.
ACID
Amélie Van Elmbt.
Cette Namuroise de 25 ans présentera, à l’ACID (Association pour le Cinéma Indépendant et sa Diffusion), "La tête la première", un bien nommé premier long métrage qui prouve que l’audace paie. Formée à l’IAD, admiratrice, puis collaboratrice de Jacques Doillon, elle marche aussi sur les traces de quelques aînés belges puisqu’elle a porté son film pratiquement toute seule, le réalisant avec un budget dérisoire et en s’appuyant sur l’engagement d’une (jeune) équipe motivée, dont ses deux acteurs principaux : David Murgia et Alice de Lencquesaing.
Alain Lorfèvre