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Scarlett Johansson : "J’ai nourri des vautours" - Entretien
Publié le 18 avril 2012 dans Actu ciné
L'actrice a mis la main à la patte durant le tournage de "Nouveau Départ".
À moins de faire montre d’un indécrottable optimisme, difficile de voir le bon côté des choses quand on se fait traiter de bête. Et pourtant, à la vision de Nouveau Départ ("We bought a zoo" en anglais), plus d’un spectateur risque d’envier le sort des animaux. Les tigres, serpents, zébres, ours, paons et autres stars du zoo acheté par Matt Damon ont en effet la chance de se faire bichonner par Scarlett Johansson en personne. Un plaisir inaccessible pour l’immense majorité des humains.
“J’ai passé beaucoup de temps à observer les dresseurs en Californie, explique-t-elle. Mais moi, j’incarne une gardienne de zoo, et cela ne réclame pas de travailler avec les animaux. Il faut en prendre soin, passer beaucoup de temps sur place pour bien ressentir ce qu’il convient de faire chaque jour. Ce n’est pas aussi glamour que ce qu’on imagine généralement. Nous nous disons tous : Regardez les animaux, ne sont-ils pas mignons, doux et soyeux ? Mais ce métier est difficile, ingrat par certains aspects.”
Elle est bien placée pour en parler : même entourée d’assistants, elle a dû mettre la main à la pâte et à la patte. “J’ai fait pas mal de choses par moi-même, comme nourrir les vautours, nettoyer les barrières, prendre soin des animaux malades en leur donnant des médicaments ou les déplacer d’un enclos à un autre. C’est un boulot manuel très lourd, qui amène à soulever des poids assez conséquents et à rester tout le temps en mouvement. Il y avait plein d’animaux exotiques autour de nous : des singes, des serpents, des zèbres ou des chameaux.”
Et elle en a bien profité. “Je me suis beaucoup occupée d’une guenon, Crystal, devenue une star depuis son apparition dans Very bad trip. Elle se comporte comme un être humain. C’est si étrange de se trouver en sa compagnie : elle donne vraiment l’impression d’avoir le sens de l’ironie. Nous la considérions tous comme un membre à part entière de l’équipe, elle était devenue notre copine.”
Les souvenirs heureux abondent. Même si le tournage lui a aussi réservé quelques frayeurs. “Vous savez, vous ne vous rendez pas sur un plateau de tournage où se trouvent 70 serpents dans une malle en vous disant que c’est un boulot normal (rire). Nous devions tous nous employer pour attraper des serpents qui s’échappaient afin de les remettre dans la malle. Et il y avait des pythons, un anaconda et d’autres sortes de serpents non venimeux. Mais cela a été : je me suis occupée de reptiles pendant mon enfance.”
Pas sûr que tout le monde l’envie nécessairement sur ce coup-là. “J’ai eu des lézards, un gecko, des tortues, des grenouilles, des crapauds, des tas de reptiles parce que maman était allergique à la fourrure, ce qui nous empêchait d’avoir un chien ou un chat. Moi, je voulais des animaux de compagnie et je l’ai convaincue de me laisser avoir des reptiles en lui disant : Eh bien, un gecko n’aura jamais de fourrure… Elle m’a répondu : Zut, j’aurais dû y penser… Nous vivions dans un appartement de Manhattan. Énormément de New-Yorkais possèdent des reptiles.”
Le temps a passé mais pas sa passion pour les petits compagnons à quatre pattes. “Désormais, il y a des chiens à la maison. Un chihuahua appelé Maggie et une sorte de golden retriever prénommé Baxter.”
Patrick Laurent
“J’ai passé beaucoup de temps à observer les dresseurs en Californie, explique-t-elle. Mais moi, j’incarne une gardienne de zoo, et cela ne réclame pas de travailler avec les animaux. Il faut en prendre soin, passer beaucoup de temps sur place pour bien ressentir ce qu’il convient de faire chaque jour. Ce n’est pas aussi glamour que ce qu’on imagine généralement. Nous nous disons tous : Regardez les animaux, ne sont-ils pas mignons, doux et soyeux ? Mais ce métier est difficile, ingrat par certains aspects.”
Elle est bien placée pour en parler : même entourée d’assistants, elle a dû mettre la main à la pâte et à la patte. “J’ai fait pas mal de choses par moi-même, comme nourrir les vautours, nettoyer les barrières, prendre soin des animaux malades en leur donnant des médicaments ou les déplacer d’un enclos à un autre. C’est un boulot manuel très lourd, qui amène à soulever des poids assez conséquents et à rester tout le temps en mouvement. Il y avait plein d’animaux exotiques autour de nous : des singes, des serpents, des zèbres ou des chameaux.”
Et elle en a bien profité. “Je me suis beaucoup occupée d’une guenon, Crystal, devenue une star depuis son apparition dans Very bad trip. Elle se comporte comme un être humain. C’est si étrange de se trouver en sa compagnie : elle donne vraiment l’impression d’avoir le sens de l’ironie. Nous la considérions tous comme un membre à part entière de l’équipe, elle était devenue notre copine.”
Les souvenirs heureux abondent. Même si le tournage lui a aussi réservé quelques frayeurs. “Vous savez, vous ne vous rendez pas sur un plateau de tournage où se trouvent 70 serpents dans une malle en vous disant que c’est un boulot normal (rire). Nous devions tous nous employer pour attraper des serpents qui s’échappaient afin de les remettre dans la malle. Et il y avait des pythons, un anaconda et d’autres sortes de serpents non venimeux. Mais cela a été : je me suis occupée de reptiles pendant mon enfance.”
Pas sûr que tout le monde l’envie nécessairement sur ce coup-là. “J’ai eu des lézards, un gecko, des tortues, des grenouilles, des crapauds, des tas de reptiles parce que maman était allergique à la fourrure, ce qui nous empêchait d’avoir un chien ou un chat. Moi, je voulais des animaux de compagnie et je l’ai convaincue de me laisser avoir des reptiles en lui disant : Eh bien, un gecko n’aura jamais de fourrure… Elle m’a répondu : Zut, j’aurais dû y penser… Nous vivions dans un appartement de Manhattan. Énormément de New-Yorkais possèdent des reptiles.”
Le temps a passé mais pas sa passion pour les petits compagnons à quatre pattes. “Désormais, il y a des chiens à la maison. Un chihuahua appelé Maggie et une sorte de golden retriever prénommé Baxter.”
Patrick Laurent