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Julia Roberts inspirée par ses amis ! Entretien
Publié le 4 avril 2012 dans Actu ciné
Dans "Blanche Neige", elle a composé la Reine démoniaque en synthétisant un couple de proches. Sympa.
Avec son joli minois de star glamour, ses yeux pétillants et son rire contagieux qui la transforme en rayon de soleil, Julia Roberts correspond à peu près autant à l’image de la vilaine marâtre de Blanche-Neige telle qu’on se la fait depuis le dessin animé Disney que Paris Hilton à une nonne ou Steven Seagal à un prof de philosophie.
Et pourtant, sa prestation en monarque cupide et séductrice transforme Blanche-Neige (Mirror mirror, en anglais) en une comédie délicieusement loufoque à l’ironie bienvenue. “Elle possède une double personnalité qui m’a réellement intriguée, explique-t-elle. On voit la reine au quotidien mais aussi son double dans le miroir. La reine du miroir est plus calme, plus cohérente. Elle possède la puissance et la confiance que la Reine éprouve les pires difficultés à garder.”
À la base, le projet ne l’attirait cependant pas outre mesure. “Quand on m’a dit au téléphone : Tu sais, ils sont en train de préparer une adaptation de Blanche-Neige, cela n’a pas vraiment retenu mon attention. Jusqu’à ce que Tarsem m’appâte à sa manière, horrible, que je regarde le scénario et que je réalise qu’il y avait là quelque chose d’intéressant. Il a changé le ton, créé une nouvelle relation avec Blanche-Neige. Je pense que le public aime bien les variantes.”
Elle aussi. Surtout si elles lui permettent de tenir le mauvais rôle. “C’est amusant de jouer la méchante : elle ne doit suivre aucune règle car la réalité ne s’applique pas à elle. Je pouvais donc explorer plein de choses, sortir des rails du moment que cela avait du sens. On ne doit pas trop se préoccuper de sa personnalité. C’est très amusant à jouer.”
Et puis, cerise sur le gâteau, elle porte des robes de contes de fées… “Elles sont impressionnantes. À la fois originales et authentiques. Comme la Reine vit dans de grands espaces, il fallait qu’elle domine les lieux au premier coup d’œil. Voilà pourquoi les robes sont aussi architecturales. Et pas terriblement confortables, mais ce n’était pas l’essentiel.”
Il est ailleurs, à ses yeux. “Je suis entourée par une famille extraordinaire (Daniel Moder, leurs jumeaux de 6 ans, Hazel et Finn, et le petit dernier de 4 ans, Henry, NdlR) et un groupe d’amis sur lequel je peux compter. J’attends d’eux qu’ils soient honnêtes et qu’ils me parlent sans détour, y compris sur mon travail. La relation avec eux, c’est la meilleure partie de ma vie.”
En retour, elle avoue un peu honteusement s’inspirer de ses proches pour ses compositions. Y compris pour celle de la cruelle reine de Blanche-Neige. “Je suis assez heureuse de vous annoncer que ce type de personnalité ne vient pas du plus profond de moi-même. En fait, j’ai synthétisé un couple de personnes que je connais mieux que je ne le souhaiterais. J’ai trouvé l’idée amusante et d’un grand secours pour trouver mon personnage.”
Ce n’est pas toujours facile d’être l’ami d’une star...
Patrick Laurent
Et pourtant, sa prestation en monarque cupide et séductrice transforme Blanche-Neige (Mirror mirror, en anglais) en une comédie délicieusement loufoque à l’ironie bienvenue. “Elle possède une double personnalité qui m’a réellement intriguée, explique-t-elle. On voit la reine au quotidien mais aussi son double dans le miroir. La reine du miroir est plus calme, plus cohérente. Elle possède la puissance et la confiance que la Reine éprouve les pires difficultés à garder.”
À la base, le projet ne l’attirait cependant pas outre mesure. “Quand on m’a dit au téléphone : Tu sais, ils sont en train de préparer une adaptation de Blanche-Neige, cela n’a pas vraiment retenu mon attention. Jusqu’à ce que Tarsem m’appâte à sa manière, horrible, que je regarde le scénario et que je réalise qu’il y avait là quelque chose d’intéressant. Il a changé le ton, créé une nouvelle relation avec Blanche-Neige. Je pense que le public aime bien les variantes.”
Elle aussi. Surtout si elles lui permettent de tenir le mauvais rôle. “C’est amusant de jouer la méchante : elle ne doit suivre aucune règle car la réalité ne s’applique pas à elle. Je pouvais donc explorer plein de choses, sortir des rails du moment que cela avait du sens. On ne doit pas trop se préoccuper de sa personnalité. C’est très amusant à jouer.”
Et puis, cerise sur le gâteau, elle porte des robes de contes de fées… “Elles sont impressionnantes. À la fois originales et authentiques. Comme la Reine vit dans de grands espaces, il fallait qu’elle domine les lieux au premier coup d’œil. Voilà pourquoi les robes sont aussi architecturales. Et pas terriblement confortables, mais ce n’était pas l’essentiel.”
Il est ailleurs, à ses yeux. “Je suis entourée par une famille extraordinaire (Daniel Moder, leurs jumeaux de 6 ans, Hazel et Finn, et le petit dernier de 4 ans, Henry, NdlR) et un groupe d’amis sur lequel je peux compter. J’attends d’eux qu’ils soient honnêtes et qu’ils me parlent sans détour, y compris sur mon travail. La relation avec eux, c’est la meilleure partie de ma vie.”
En retour, elle avoue un peu honteusement s’inspirer de ses proches pour ses compositions. Y compris pour celle de la cruelle reine de Blanche-Neige. “Je suis assez heureuse de vous annoncer que ce type de personnalité ne vient pas du plus profond de moi-même. En fait, j’ai synthétisé un couple de personnes que je connais mieux que je ne le souhaiterais. J’ai trouvé l’idée amusante et d’un grand secours pour trouver mon personnage.”
Ce n’est pas toujours facile d’être l’ami d’une star...
Patrick Laurent
