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EOP : Le festival des "intouchables"
Publié le 30 novembre 2011 dans Festivals
Une première à l’occasion de la journée mondiale de la personne handicapée.
Ce n’est pas l’effet "Intouchables" - la manifestation fut organisée "in tempore non suspecto" - mais le premier festival Eop ! (pour Extra & Ordinary People !) tombe à point nommé pour rebondir sur l’engouement autour du film d’Olivier Nakache et Eric Toledano.
Eop ! se tiendra à Namur du 2 au 4 décembre, en marge de la journée mondiale de la personne handicapée. Soutenu par l’Agence wallonne pour l’intégration de la personne handicapée (Awiph), Cap 48, le Festival international du film francophone et les ministères de l’Egalité des chances et de l’Audiovisuel, le festival est une initiative de Luc Boland, réalisateur et père d’un petit garçon aveugle.
Tempérons un brin l’affirmation des organisateurs selon laquelle les films traitant du handicap sont absents des écrans. Régulièrement, ils font de grands succès et des films "à Oscar" (ou César) : citons "Rain Man", "Un homme d’exception", "Le scaphandre et le papillon" "Hasta la Vista !" du Belge Geoffrey Enthoven, comédie autour de trois jeunes paraplégiques se rendant dans un bordel en Espagne, vient de faire un carton en Flandre. Le film ressort d’ailleurs ce mois-ci en Wallonie et fait partie de la programmation d’Eop !
Parmi les dix longs ou moyens métrages et la vingtaine de courts métrages ou de clips présentés, les documentaires ou les docu-fictions dominent. "Sexe, amour et handicap" de Jean-Michel Carré apportera ainsi un contrepoint documentaire à "Hasta la Vista !" "Marathon" de Chung Yoon-chul, est une fiction coréenne inspirée d’une histoire vraie, où un jeune autiste tente de trouver sa place dans la société par le marathon. "L’homme qui ne voulait pas être fou" de Bernadette Saint-Remi et Véronique Fievet conte le combat de Patrick contre la schizophrénie
Très logiquement, le festival est ouvert à tous. Une fois n’est pas coutume, tous les lieux de projection sont accessibles aux personnes à mobilité réduite (avec un service de transport ad hoc) et les séances s’accompagnant de sous-titres, d’interprétation en langage des signes, de pictogrammes ou d’audio-description, ainsi que de programmes en braille ou Daisy. Une initiative à méditer pour les autres festivals, voire pour toutes les séances publiques. Eop ! ouvrira, peut-être, ce débat-là aussi...
Alain Lorfèvre
Eop ! se tiendra à Namur du 2 au 4 décembre, en marge de la journée mondiale de la personne handicapée. Soutenu par l’Agence wallonne pour l’intégration de la personne handicapée (Awiph), Cap 48, le Festival international du film francophone et les ministères de l’Egalité des chances et de l’Audiovisuel, le festival est une initiative de Luc Boland, réalisateur et père d’un petit garçon aveugle.
Tempérons un brin l’affirmation des organisateurs selon laquelle les films traitant du handicap sont absents des écrans. Régulièrement, ils font de grands succès et des films "à Oscar" (ou César) : citons "Rain Man", "Un homme d’exception", "Le scaphandre et le papillon" "Hasta la Vista !" du Belge Geoffrey Enthoven, comédie autour de trois jeunes paraplégiques se rendant dans un bordel en Espagne, vient de faire un carton en Flandre. Le film ressort d’ailleurs ce mois-ci en Wallonie et fait partie de la programmation d’Eop !
Parmi les dix longs ou moyens métrages et la vingtaine de courts métrages ou de clips présentés, les documentaires ou les docu-fictions dominent. "Sexe, amour et handicap" de Jean-Michel Carré apportera ainsi un contrepoint documentaire à "Hasta la Vista !" "Marathon" de Chung Yoon-chul, est une fiction coréenne inspirée d’une histoire vraie, où un jeune autiste tente de trouver sa place dans la société par le marathon. "L’homme qui ne voulait pas être fou" de Bernadette Saint-Remi et Véronique Fievet conte le combat de Patrick contre la schizophrénie
Très logiquement, le festival est ouvert à tous. Une fois n’est pas coutume, tous les lieux de projection sont accessibles aux personnes à mobilité réduite (avec un service de transport ad hoc) et les séances s’accompagnant de sous-titres, d’interprétation en langage des signes, de pictogrammes ou d’audio-description, ainsi que de programmes en braille ou Daisy. Une initiative à méditer pour les autres festivals, voire pour toutes les séances publiques. Eop ! ouvrira, peut-être, ce débat-là aussi...
Infos pratiques :
EOP Festival : Festival International du film Extra & Ordinary People
Du 2 au 4 décembre
Maison de la Culture de la province de Namur
Avenue Golinvaux, 14
5000 Namur
0800 11 300
►www.eopfestival.be
EOP Festival : Festival International du film Extra & Ordinary People
Du 2 au 4 décembre
Maison de la Culture de la province de Namur
Avenue Golinvaux, 14
5000 Namur
0800 11 300
►www.eopfestival.be
Alain Lorfèvre