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“En fait, cette fille est atroce !”
Publié le 9 novembre 2011 dans Actu ciné
Virginie Efira est à l’affiche de Mon pire cauchemar. Confidences
Il est loin le temps où la jolie blonde faisait de l’animation télé. “C’est vraiment fini pour moi”, dit-elle, avec un air de bonne copine enjouée et énergique. “Aujourd’hui, je veux tourner, écrire, produire, voire réaliser. Il faut prendre en charge ses désirs.”
Après La chance de ma vie ou encore L’amour c’est mieux à deux, la pétillante Virginie semble se tourner vers des comédies plus pointues. Léa Frazer l’a enrôlée dans un huis clos avec Alice Taglioni. Place aussi au nouveau film d’Anne Fontaine, avec Benoît Poelvoorde, Isabelle Huppert et André Dussolier : Mon pire cauchemar.
Ce film est une étape importante pour vous ?
“C’est un petit rôle. Mais, pour une fois, je me suis sentie bien. Je ne devais pas trafiquer les choses. Anne fontaine a aimé aller chercher quelque chose derrière ma personnalité apparente de bonne vivante, Mon personnage semble sympathique, souriant, en fait cette fille est atroce ! Ce qui la caractérise, c’est une douceur agaçante. Anne est très drôle : j’aime son second degré et son côté mordant. Je suis très flattée de la douceur qu’elle avait avec moi.”
Et avec Benoît Poelvoorde ?
“On s’était rencontrés en vacances : il était avec sa femme, moi avec Patrick. Ceci dit, on ne se connaissait pas très bien. Mais Benoît, il est dans le jeu, continuellement. Il invente des choses à chaque prise, Il n’est pas focalisé sur lui. Du coup il te rend meilleur. Avec lui tu n’as plus de frein.”
Aujourd’hui, le cinéma vous gâte…
“Ce n’est pas gagné d’avance, et je peux me prendre un bide demain. Mais ce n’est pas mal. J’en ai rêvé depuis toute petite ! L’important, c’est d’essayer de se reconnaître, pas d’aller vers plus de notoriété. Ce qui m’intéresse, c’est une progression, aller vers du plus intime. J’aime expérimenter. Le seul truc un peu valable dans ce que je suis, c’est de refuser le confortable.”
La télévision a-t-elle été un bon tremplin pour le cinéma ou non ?
“Au départ, c’était plutôt un frein. Aujourd’hui, je suis débarrassée de l’obsession de convaincre.”
La comédie vous va comme un gant…
“Ce potentiel comique, tu l’as en toi. C’était déjà une manière de me positionner enfant. Et puis la télé m’a façonnée. Pour présenter une émission comme La Nouvelle Star, il fallait trouver une dérision, c’était le minimum de la décence. Du coup, ça devient constituant. Après, il faut essayer d’avancer.”
Vous venez de terminer le tournage du premier film de votre ex-mari, Patrick Ridremont.
“C’était super, très chouette. Les films réussis sont ceux où le réalisateur arrive vraiment à montrer ce qu’il est. Où il y a une liberté. Cette histoire lui ressemble beaucoup. Et Puis Patrick, c’est ma famille, on a une complicité. Je suis contente de voir qu’il est à sa place comme metteur en scène.”
Avez-vous une crainte ?
“J’ai un amour très fort de la comédie. Le seul truc, c’est qu’en multipliant les comédies romantiques, on ne va plus me demander que ça. C’est plus drôle d’aller chercher une part sombre alors que tu crois qu’elle n’existe pas.”
Anne-France Somers, au FIFF
Après La chance de ma vie ou encore L’amour c’est mieux à deux, la pétillante Virginie semble se tourner vers des comédies plus pointues. Léa Frazer l’a enrôlée dans un huis clos avec Alice Taglioni. Place aussi au nouveau film d’Anne Fontaine, avec Benoît Poelvoorde, Isabelle Huppert et André Dussolier : Mon pire cauchemar.
Ce film est une étape importante pour vous ?
“C’est un petit rôle. Mais, pour une fois, je me suis sentie bien. Je ne devais pas trafiquer les choses. Anne fontaine a aimé aller chercher quelque chose derrière ma personnalité apparente de bonne vivante, Mon personnage semble sympathique, souriant, en fait cette fille est atroce ! Ce qui la caractérise, c’est une douceur agaçante. Anne est très drôle : j’aime son second degré et son côté mordant. Je suis très flattée de la douceur qu’elle avait avec moi.”
Et avec Benoît Poelvoorde ?
“On s’était rencontrés en vacances : il était avec sa femme, moi avec Patrick. Ceci dit, on ne se connaissait pas très bien. Mais Benoît, il est dans le jeu, continuellement. Il invente des choses à chaque prise, Il n’est pas focalisé sur lui. Du coup il te rend meilleur. Avec lui tu n’as plus de frein.”
Aujourd’hui, le cinéma vous gâte…
“Ce n’est pas gagné d’avance, et je peux me prendre un bide demain. Mais ce n’est pas mal. J’en ai rêvé depuis toute petite ! L’important, c’est d’essayer de se reconnaître, pas d’aller vers plus de notoriété. Ce qui m’intéresse, c’est une progression, aller vers du plus intime. J’aime expérimenter. Le seul truc un peu valable dans ce que je suis, c’est de refuser le confortable.”
La télévision a-t-elle été un bon tremplin pour le cinéma ou non ?
“Au départ, c’était plutôt un frein. Aujourd’hui, je suis débarrassée de l’obsession de convaincre.”
La comédie vous va comme un gant…
“Ce potentiel comique, tu l’as en toi. C’était déjà une manière de me positionner enfant. Et puis la télé m’a façonnée. Pour présenter une émission comme La Nouvelle Star, il fallait trouver une dérision, c’était le minimum de la décence. Du coup, ça devient constituant. Après, il faut essayer d’avancer.”
Vous venez de terminer le tournage du premier film de votre ex-mari, Patrick Ridremont.
“C’était super, très chouette. Les films réussis sont ceux où le réalisateur arrive vraiment à montrer ce qu’il est. Où il y a une liberté. Cette histoire lui ressemble beaucoup. Et Puis Patrick, c’est ma famille, on a une complicité. Je suis contente de voir qu’il est à sa place comme metteur en scène.”
Avez-vous une crainte ?
“J’ai un amour très fort de la comédie. Le seul truc, c’est qu’en multipliant les comédies romantiques, on ne va plus me demander que ça. C’est plus drôle d’aller chercher une part sombre alors que tu crois qu’elle n’existe pas.”
Anne-France Somers, au FIFF