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Bad boy et séducteur : interview d'Orlando Bloom
Publié le 14 octobre 2011 dans Actu ciné
L'acteur change de registre dans 'Les 3 mousquetaires'
C’est un pur hasard, bien évidemment : autour de la table, pour l’interview d’Orlando Bloom dans un palace londonien, se trouvent 90 % de femmes. Dont les regards suffisent à confirmer le sondage de Sky Movies le plaçant en tête des comédiens qu’elles ont le plus envie d’embrasser. Charmeur en diable, un doigt dans ses cheveux noirs bouclés et le sourire ravageur, il n’hésite jamais à se plonger dans les yeux de ses interlocutrices pour améliorer l’image du duc de Buckingham qu’il campe dans l’adaptation truffée d’anachronismes des Trois mousquetaires, en salle depuis mercredi.
“J’ai vraiment pris mon pied avec ce film. Le duc de Buckingham est un méchant, mais pas le pire. Le plus terrible, c’est Richelieu. Buckingham, je le vois plutôt comme un bad boy. C’est pour cette raison que j’ai eu envie de faire ce film : Paul W.S. Anderson a pensé à moi dans un rôle totalement à l’opposé de ce qui aurait été un choix évident vu mes rôles dans Pirates des Caraïbes ou Le seigneur des anneaux. Pour moi, c’est à la fois nouveau, original et très amusant de changer de registre, d’incarner un personnage aux multiples facettes dans un film qui modernise un grand classique de la littérature pour le public de 2011. J’aime bien quand il fait montre d’irrévérence, qu’il brise les codes de conduite comme le font les héros d’aujourd’hui.”
Il se comporte comme un top model sur un catwalk…
“Paul m’a suggéré de le considérer comme une rock star. Les costumes participent à cette idée. Le duc de Buckingham se comporte comme une rock star. J’avais l’impression d’être David Bowie, période Ziggy Stardust, avec toutes ses tenues extravagantes, très hautes en couleur.”
C’est libérateur de jouer le méchant de service ?
“Oh oui. J’adore. Historiquement, le duc de Buckingham était un des favoris du roi d’Angleterre. Il possédait une fortune phénoménale. Son pouvoir était immense. On s’est posé beaucoup de questions sur sa sexualité : on n’est pas sûr de la manière à laquelle il était relié au roi… Mais ce qui est certain, c’est qu’il pouvait à peu près tout se permettre. Bon, bien sûr, pas les navires volants, qui n’existaient pas à l’époque. Dans le film, on a pris cent ans d’avance… Mais comme ils étaient vraiment cool, qu’on trouvait amusant de le faire survoler Paris ou d’engager un combat aérien entre des bateaux, on s’est autorisé ce gros anachronisme. Cela illustre bien son pouvoir. Il peut se comporter comme un sale garnement, faire exactement ce qui lui plaît. Personne n’osera s’opposer à lui. C’est très amusant de jouer un personnage qui dispose d’une telle liberté.”
Envoyé spécial en Angleterre Patrick Laurent
“J’ai vraiment pris mon pied avec ce film. Le duc de Buckingham est un méchant, mais pas le pire. Le plus terrible, c’est Richelieu. Buckingham, je le vois plutôt comme un bad boy. C’est pour cette raison que j’ai eu envie de faire ce film : Paul W.S. Anderson a pensé à moi dans un rôle totalement à l’opposé de ce qui aurait été un choix évident vu mes rôles dans Pirates des Caraïbes ou Le seigneur des anneaux. Pour moi, c’est à la fois nouveau, original et très amusant de changer de registre, d’incarner un personnage aux multiples facettes dans un film qui modernise un grand classique de la littérature pour le public de 2011. J’aime bien quand il fait montre d’irrévérence, qu’il brise les codes de conduite comme le font les héros d’aujourd’hui.”
Il se comporte comme un top model sur un catwalk…
“Paul m’a suggéré de le considérer comme une rock star. Les costumes participent à cette idée. Le duc de Buckingham se comporte comme une rock star. J’avais l’impression d’être David Bowie, période Ziggy Stardust, avec toutes ses tenues extravagantes, très hautes en couleur.”
C’est libérateur de jouer le méchant de service ?
“Oh oui. J’adore. Historiquement, le duc de Buckingham était un des favoris du roi d’Angleterre. Il possédait une fortune phénoménale. Son pouvoir était immense. On s’est posé beaucoup de questions sur sa sexualité : on n’est pas sûr de la manière à laquelle il était relié au roi… Mais ce qui est certain, c’est qu’il pouvait à peu près tout se permettre. Bon, bien sûr, pas les navires volants, qui n’existaient pas à l’époque. Dans le film, on a pris cent ans d’avance… Mais comme ils étaient vraiment cool, qu’on trouvait amusant de le faire survoler Paris ou d’engager un combat aérien entre des bateaux, on s’est autorisé ce gros anachronisme. Cela illustre bien son pouvoir. Il peut se comporter comme un sale garnement, faire exactement ce qui lui plaît. Personne n’osera s’opposer à lui. C’est très amusant de jouer un personnage qui dispose d’une telle liberté.”
Envoyé spécial en Angleterre Patrick Laurent