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Henry Hopper : "Mon papa a été bluffé par ma performance" : interview
Publié le 21 septembre 2011 dans Actu ciné
Le fils de Dennis Hopper effectue ses premiers pas au cinéma dans Restless
Pour tous les cinéphiles, son nom rime avec quelques chefs-d’œuvre du 7e art comme Apocalypse Now, La fureur de vivre, Géant ou, naturellement, Easy Rider. Mais Henry Hopper n’a joué dans aucun de ces longs métrages. Au contraire de son papa, Dennis Hopper. Cela dit, le gamin de 21 ans (depuis le 11 septembre…) est bien parti pour suivre les traces paternelles. Ses tout premiers pas au cinéma, il les fait devant la caméra du très réputé Gus Van Sant, dans un film où il crève littéralement l’écran, Restless. Franchement, il y a pis comme départ…
“Tout comme mon papa, qui était très porté sur la peinture, j’adore l’art, explique-t-il. En fait, j’en suis amoureux. En cela, je comprends le cinéma. J’ai longtemps résisté à la tentation, mais être acteur fait fondamentalement partie de ma personnalité. Pourquoi y ai-je résisté ? J’ai vu mon papa souffrir, lutter, essayer de faire quelque chose, et cela me faisait un peu peur. Même si j’ai bien compris qu’il fallait absolument passer par là pour faire une belle carrière.”
Le jeune homme, qui n’a manifestement pas froid aux yeux, sait que la comparaison avec son papa risque de peser très lourd. Mais il n’en a cure. Avant de mourir, Dennis Hopper a pu voir le film et l’a encouragé à poursuivre dans cette voie. “Il m’a avoué avoir été bluffé. C’est lui qui m’a poussé à faire l’acteur en pensant que cela canaliserait mon énergie. Je suis heureux de penser qu’il a été fier de mon travail. Je suis conscient qu’il est difficile de marcher sur ses traces, mais devenir comédien était une façon de faire mon deuil. Comme l’expérience m’a plu, je recommencerai certainement, mais j’ai aussi envie de m’essayer à d’autres choses dans le domaine de la création. Ce film résonne beaucoup en moi parce qu’en plus d’être une histoire d’amour, c’est une leçon de vie. Gus Van Sant n’a pas son pareil pour refléter ce que les ados ressentent au fond d’eux. Cela m’a beaucoup touché et donné envie de faire d’autres films.”
Patrick Laurent
“Tout comme mon papa, qui était très porté sur la peinture, j’adore l’art, explique-t-il. En fait, j’en suis amoureux. En cela, je comprends le cinéma. J’ai longtemps résisté à la tentation, mais être acteur fait fondamentalement partie de ma personnalité. Pourquoi y ai-je résisté ? J’ai vu mon papa souffrir, lutter, essayer de faire quelque chose, et cela me faisait un peu peur. Même si j’ai bien compris qu’il fallait absolument passer par là pour faire une belle carrière.”
Le jeune homme, qui n’a manifestement pas froid aux yeux, sait que la comparaison avec son papa risque de peser très lourd. Mais il n’en a cure. Avant de mourir, Dennis Hopper a pu voir le film et l’a encouragé à poursuivre dans cette voie. “Il m’a avoué avoir été bluffé. C’est lui qui m’a poussé à faire l’acteur en pensant que cela canaliserait mon énergie. Je suis heureux de penser qu’il a été fier de mon travail. Je suis conscient qu’il est difficile de marcher sur ses traces, mais devenir comédien était une façon de faire mon deuil. Comme l’expérience m’a plu, je recommencerai certainement, mais j’ai aussi envie de m’essayer à d’autres choses dans le domaine de la création. Ce film résonne beaucoup en moi parce qu’en plus d’être une histoire d’amour, c’est une leçon de vie. Gus Van Sant n’a pas son pareil pour refléter ce que les ados ressentent au fond d’eux. Cela m’a beaucoup touché et donné envie de faire d’autres films.”
Patrick Laurent