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Daniel Craig : "J’ai toujours rêvé de jouer un cow-boy"
Publié le 24 août 2011 dans Actu ciné
Avant d’enfiler pour la 3e fois le smoking de James Bond, Daniel Craig combat les extraterrestres dans Cowboys & Aliens !
Pour jouer un héros qui tienne tête à Harrison Ford, il fallait bien engager James Bond en personne ! C’est donc Daniel Craig qui campe l’autre desperado de Cowboys & Aliens, qui sort ce mercredi en salles. Et, à l’image de son interprétation violente de l’agent 007, il joue ici un cow-boy qui est tout sauf un héros parfait. Il passe même dès les premières scènes pour une véritable ordure.
Pour notre rencontre, la star avait délaissé son accoutrement du Far West contre un tee-shirt manches courtes laissant apparaître ses muscles saillants (sur lesquels figurent des tatouages, dont il ne nous dévoilera pas la signification. “C’est privé”, nous dit-il gentiment. Au vu des biceps, on ne creusera pas davantage). Une interview en toute franchise, Daniel Craig étant de loin plus volubile qu’Harrison Ford.
Pour ce film, certains vous comparent à Steve McQueen. Ça vous fait quoi ?
“Je suis évidemment flatté. Mais c’est en même temps un peu embarrassant. Me comparer à un géant comme Steve McQueen, ce n’est pas rien !”
Lorsque vous mettez votre chapeau dans le film, c’est clairement un hommage à Indiana Jones et donc à Harrison Ford…
“Je pense que c’est inconscient. C’est arrivé comme ça, durant le tournage. C’est après qu’on a fait le rapprochement avec Indy. Mais ce n’était pas spécifiquement dans le scénario.”
Quels sont vos modèles en matière de cow-boys ?
“La référence la plus évidente est Clint Eastwood. Son personnage de l’Homme sans nom. Il y a pas mal de ressemblances. La façon de filmer est également héritée des films de Sergio Leone.”
Vous avez regardé beaucoup de westerns avant de tourner ?
“Oui. Mais je me suis plutôt inspiré de personnes qui travaillaient sur le plateau et qui venaient de la région où on a tourné. Ils avaient une vraie attitude de cow-boys. J’ai observé la façon dont ils bougent, dont ils marchent. Ça n’a pas changé depuis 1870. Ils ont toujours la même attitude. C’est en tout cas le film auquel j’ai pris le plus de plaisir à participer. Même si c’est éreintant, qu’on travaille 15 h par jour, six jours sur sept, c’était fantastique. En plus, j’adore tourner en extérieur, dans les grandes plaines sauvages.”
Quelle a été votre première impression lorsqu’on vous a proposé le scénario ?
“Ça s’appelle Cowboys & aliens. Donc, avec un titre pareil, j’étais quelque peu dubitatif. J’ai pensé que c’était une blague. Et puis, j’ai découvert que l’objectif du réalisateur était de faire un vrai western. Bien sûr, ça ne prétend pas être autre chose qu’un blockbuster estival, mais il ne sombre pas dans la facilité. C’est tout de même produit par Steven Spielberg. Donc, j’ai accepté. Et puis, j’ai toujours voulu incarner un cow-boy. Pour un gamin qui a grandi à Liverpool, c’est inespéré (rires).”
Votre personnage est loin d’être sympathique. Dès le premier plan, vous abattez de sang-froid trois hommes. C’est ce qui vous a plu dans le rôle ?
“Ça fait partie, je pense, de la mythologie des westerns. On ne sait pas vraiment si le héros est bon ou méchant. À cette époque, c’était particulièrement dur. Les gens commettaient des actes discutables, mais c’est difficile de dire si c’était juste ou mauvais sans être dans le contexte.”
Envoyé spécial de la DH en Angleterre, Frédéric Seront
Pour notre rencontre, la star avait délaissé son accoutrement du Far West contre un tee-shirt manches courtes laissant apparaître ses muscles saillants (sur lesquels figurent des tatouages, dont il ne nous dévoilera pas la signification. “C’est privé”, nous dit-il gentiment. Au vu des biceps, on ne creusera pas davantage). Une interview en toute franchise, Daniel Craig étant de loin plus volubile qu’Harrison Ford.
Pour ce film, certains vous comparent à Steve McQueen. Ça vous fait quoi ?
“Je suis évidemment flatté. Mais c’est en même temps un peu embarrassant. Me comparer à un géant comme Steve McQueen, ce n’est pas rien !”
Lorsque vous mettez votre chapeau dans le film, c’est clairement un hommage à Indiana Jones et donc à Harrison Ford…
“Je pense que c’est inconscient. C’est arrivé comme ça, durant le tournage. C’est après qu’on a fait le rapprochement avec Indy. Mais ce n’était pas spécifiquement dans le scénario.”
Quels sont vos modèles en matière de cow-boys ?
“La référence la plus évidente est Clint Eastwood. Son personnage de l’Homme sans nom. Il y a pas mal de ressemblances. La façon de filmer est également héritée des films de Sergio Leone.”
Vous avez regardé beaucoup de westerns avant de tourner ?
“Oui. Mais je me suis plutôt inspiré de personnes qui travaillaient sur le plateau et qui venaient de la région où on a tourné. Ils avaient une vraie attitude de cow-boys. J’ai observé la façon dont ils bougent, dont ils marchent. Ça n’a pas changé depuis 1870. Ils ont toujours la même attitude. C’est en tout cas le film auquel j’ai pris le plus de plaisir à participer. Même si c’est éreintant, qu’on travaille 15 h par jour, six jours sur sept, c’était fantastique. En plus, j’adore tourner en extérieur, dans les grandes plaines sauvages.”
Quelle a été votre première impression lorsqu’on vous a proposé le scénario ?
“Ça s’appelle Cowboys & aliens. Donc, avec un titre pareil, j’étais quelque peu dubitatif. J’ai pensé que c’était une blague. Et puis, j’ai découvert que l’objectif du réalisateur était de faire un vrai western. Bien sûr, ça ne prétend pas être autre chose qu’un blockbuster estival, mais il ne sombre pas dans la facilité. C’est tout de même produit par Steven Spielberg. Donc, j’ai accepté. Et puis, j’ai toujours voulu incarner un cow-boy. Pour un gamin qui a grandi à Liverpool, c’est inespéré (rires).”
Votre personnage est loin d’être sympathique. Dès le premier plan, vous abattez de sang-froid trois hommes. C’est ce qui vous a plu dans le rôle ?
“Ça fait partie, je pense, de la mythologie des westerns. On ne sait pas vraiment si le héros est bon ou méchant. À cette époque, c’était particulièrement dur. Les gens commettaient des actes discutables, mais c’est difficile de dire si c’était juste ou mauvais sans être dans le contexte.”
Envoyé spécial de la DH en Angleterre, Frédéric Seront