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“Je ne suis pas un artiste”
Publié le 12 mai 2011 dans Actu ciné
Woody Allen se montre modeste et drôle en présentant Midnight in Paris à Cannes
Avant même sa présentation, Midnight in Paris
était regardé d’un œil
sceptique par toute la Croisette. En cause : la présence de
Carla Bruni à l’affiche du film
d’ouverture du 64e Festival de Cannes. Avec une forte
suspicion de buzz médiatique savamment organisé
autour de la présence de la top model-chanteuse-actrice et
Première Dame de France. Les soupçons
n’ont tenu que quelques minutes. Le temps pour Woody Allen
d’aligner les clichés de carte postale sur Paris
et d’explorer à sa manière,
surréaliste et drôle, le fameux thème
du “C’était mieux avant ”.
Résultat : un grand éclat de rire, inhabituel
à Cannes. Surtout en gala d’ouverture.
Si l’accueil triomphal lui a fait plaisir, il l’a bien caché. À petits pas, le regard vers le sol, Woody Allen semblait parfois se demander ce qu’il faisait là. Et bien que les questions lui étaient posées en anglais, il cherchait inlassablement à faire fonctionner ces damnés écouteurs pour bénéficier de la traduction… Tout en faisant preuve d’une vivacité d’esprit étonnante dès qu’il s’agissait de parler cinéma. “Travailler à Paris, Londres ou Barcelone, cela ne change rien du tout, explique-t-il de cette voix hésitante reconnaissable entre mille. Paris est une ville passionnante. Que j’ai d’abord appris à connaître à travers les films américains. J’étais déjà adulte quand j’y suis venu pour la première fois, en 1965. Je ne connaissais rien d’autre de la ville que les films américains. C’est la même chose que New York. Dans Manhattan, je ne décris pas la ville telle qu’elle m’entoure, mais la ville à travers l’image qu’en ont véhiculée les films américains. ”
... la suite sur dhnet.be
Patrick Laurent
Si l’accueil triomphal lui a fait plaisir, il l’a bien caché. À petits pas, le regard vers le sol, Woody Allen semblait parfois se demander ce qu’il faisait là. Et bien que les questions lui étaient posées en anglais, il cherchait inlassablement à faire fonctionner ces damnés écouteurs pour bénéficier de la traduction… Tout en faisant preuve d’une vivacité d’esprit étonnante dès qu’il s’agissait de parler cinéma. “Travailler à Paris, Londres ou Barcelone, cela ne change rien du tout, explique-t-il de cette voix hésitante reconnaissable entre mille. Paris est une ville passionnante. Que j’ai d’abord appris à connaître à travers les films américains. J’étais déjà adulte quand j’y suis venu pour la première fois, en 1965. Je ne connaissais rien d’autre de la ville que les films américains. C’est la même chose que New York. Dans Manhattan, je ne décris pas la ville telle qu’elle m’entoure, mais la ville à travers l’image qu’en ont véhiculée les films américains. ”
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Patrick Laurent