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Cannes prendra le pouls de l'industrie du cinéma
Publié le 11 mai 2010 dans Actu ciné
"L'an dernier, le Festival de Cannes n'avait pas été vraiment affecté par la crise, neuf mois après son déclenchement. Mais la situation n'est guère meilleure dix-huit mois plus tard", note le délégué général du festival.
Pendant le 63e Festival de Cannes, le Marché du film (13-22
mai) prendra le pouls d'une industrie du cinéma
affectée par la crise, lors du rendez-vous annuel majeur des
producteurs, distributeurs et vendeurs du monde entier, dont les
indicateurs sont pour l'heure, au vert.
"L'an dernier, le Festival de Cannes n'avait pas été vraiment affecté par la crise, neuf mois après son déclenchement. Mais la situation n'est guère meilleure dix-huit mois plus tard", note Thierry Frémaux le délégué général du festival.
"Les prémisses d'une timide reprise se font sentir et le marché retrouve certains de ses équilibres fondamentaux. Cannes devrait s'en faire l'écho", estime-t-il.
Avec quelque 10.000 participants et 400 sociétés exposantes issues de 97 pays, c'est le plus vaste marché du film au monde, où se négocient les droits d'exploitation de près de 4.000 films terminés ou en projet.
Cette année il affichait, une dizaine de jours avant son ouverture, des inscriptions en hausse de 6%. De quoi rassurer son directeur depuis 14 ans, Jérôme Paillard, après une édition marquée par une crise économique mondiale qui n'a pas épargné l'industrie du cinéma, malgré une fréquentation robuste. Les producteurs viendront en force : 2.000 sont déjà inscrits (+10%).
"Le taux de change très favorable aide les Américains à venir plus nombreux cette année", note le directeur.
"Tout le monde est très attentif à la façon dont ça va se passer cette année, les professionnels ont retrouvé de l'optimisme, nous verrons si cela se concrétise", souligne-t-il. Quelque 16% des participants viennent des Etats-Unis, 14% d'Asie, 62% d'Europe et 3% d'Amérique latine.
... la suite sur lalibre.be
Retrouvez ici tous les films en compétition cette année
"L'an dernier, le Festival de Cannes n'avait pas été vraiment affecté par la crise, neuf mois après son déclenchement. Mais la situation n'est guère meilleure dix-huit mois plus tard", note Thierry Frémaux le délégué général du festival.
"Les prémisses d'une timide reprise se font sentir et le marché retrouve certains de ses équilibres fondamentaux. Cannes devrait s'en faire l'écho", estime-t-il.
Avec quelque 10.000 participants et 400 sociétés exposantes issues de 97 pays, c'est le plus vaste marché du film au monde, où se négocient les droits d'exploitation de près de 4.000 films terminés ou en projet.
Cette année il affichait, une dizaine de jours avant son ouverture, des inscriptions en hausse de 6%. De quoi rassurer son directeur depuis 14 ans, Jérôme Paillard, après une édition marquée par une crise économique mondiale qui n'a pas épargné l'industrie du cinéma, malgré une fréquentation robuste. Les producteurs viendront en force : 2.000 sont déjà inscrits (+10%).
"Le taux de change très favorable aide les Américains à venir plus nombreux cette année", note le directeur.
"Tout le monde est très attentif à la façon dont ça va se passer cette année, les professionnels ont retrouvé de l'optimisme, nous verrons si cela se concrétise", souligne-t-il. Quelque 16% des participants viennent des Etats-Unis, 14% d'Asie, 62% d'Europe et 3% d'Amérique latine.
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