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Jean Jacques Rousseau à la conquête de Paris
Publié le 15 septembre 2009 dans Actu ciné
A l'occasion du "Nouvel An Belge",
le cinéma Studio 28 à Montmartre accueillera ce
samedi 26 septembre Jean Jacques Rousseau,
le cinéaste de l'absurde, pour la présentation de
ses nouveaux films ainsi que du documentaire que lui ont
consacré Michel et Maxime Pasque. DEUX AVANT-PREMIERES
MONDIALES !
Un débat sera ensuite proposé entre le public et les réalisateurs.
Intervenants invités :
- Jean-Jacques Rousseau, cinéaste de l'absurde
- Michel et Maxime Pasque (réalisateurs du documentaire)
- Fabrice du Welz (réalisateur de Calvaire et Vinyan)
- Eric Naulleau (éditeur, écrivain, critique)
- Nadine Monfils (écrivain, réalisatrice)
- Jan Kounen (Doberman, 99 francs)
Programme :
- de 21h à 22h30 : Furör Absurdus (docu) / portrait de Jean Jacques Rousseau par Michel et Maxime Pasque
Jean-Jacques Rousseau, caméra au poing repart à l’aventure et relance le tournage de l’ « Histoire du Cinéma 16 », pour le boucler une bonne fois pour toutes, comptant bien cette fois mettre un point final à son dernier délire pelliculé, son quarante-troisième film.
- de 22h30 à 23h00 : L'Histoire du Cinéma 16 III, de Jean Jacques Rousseau
Bertrickx, devenu roi de l'évasion, n'échappera pas au tournage du prochain film du réalisateur le plus autosatisfait de sa génération : "Le camping de la terreur". Les membres du GAGB, la garde prétorienne de JJR, se charge de pister l'acteur sauvage dans la forêt. Amour, action, humour et réflexion ne sont pas au rendez-vous dans ce film dors et déjà maudit.
- 23h00 : conférence-débat avec Jean Jacques Rousseau, Michel et Maxime Pasque, Nadine Monfils, Jan Kounen, Fabrice du Welz, Eric Naulleau,...
Où : Cinéma Studio 28, 10 rue Tholozé - 75018 Paris (Montmartre)
Quand : le samedi 26 septembre 2009 à 21h00.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU, cinéaste de l’absurde
Jean-Jacques Rousseau est un réalisateur belge de cinéma, né à Souvret (Belgique) après la Seconde Guerre mondiale. Il refuse de donner sa date de naissance et de montrer son visage, de peur que les médias déforment son image. Il considère la révélation de son identité comme une fin. Il défend un cinéma populaire au sens premier du terme, fait de budgets limités (2 000 à 2 500 € par film), avec des acteurs non professionnels. Il s'est autoproclamé cinéaste de l'absurde.
Si en 2009, il est possible de parler d’œuvre le concernant, c’est parce qu’elle est unique : elle témoigne en direct de l’apprentissage du cinéma et de la création-constitution de son propre langage par un cinéaste. Vampirisant les films des autres, les premiers Spielberg et Lucas, les films de Kubrick, le cinéma expressionniste allemand des années vingt mais aussi celui des années 70, le cinéma expérimental et la série B voire Z, Mocky et Duras, etc., il suit son instinct et apprend cadrage, éclairage, son, montage, postsynchronisation, direction d’acteurs, etc.
Vers le début des années 80, les grands thèmes commencent à se dégager: le fantastique ou de l’épouvante, avec ses créatures de toutes sortes, en particulier les savants fous dépassés par leurs créations (comme l'auteur ?), les sectes, les sociétés secrètes, les tortures, les malédictions diverses. Il y a aussi l’ancrage dans l’histoire, en particulier les deux guerres mondiales, la Wallonie industrielle avec tout un passé de luttes et de révoltes...
Cette œuvre démontre la possible insoumission aux diktats économiques et financiers, aux exigences technico-culturelles d’un cinéaste ‘'professionnel’'. Rousseau a filmé la bataille de Waterloo dans son jardin ou reconstitué la bataille de l’Yser avec trois acteurs et une vache! Jusqu’il y a quelques années, il n’avait jamais reçu la moindre aide financière pour réaliser ces films. Ce n’est pas un Ed Wood wallon, c’est un cinéaste libre qui s’est constitué une œuvre contre l’ignorance puis la condescendance de la plupart des ‘'élites'’. À partir du moment où quelques amateurs des marges du cinéma commencèrent à qualifier ses films de dadaïstes, surréalistes ou forains, il s'étonna de toutes ces références: pour lui, ces (ses) films étaient avant tout la vie ou la vitalité.
Un débat sera ensuite proposé entre le public et les réalisateurs.
Intervenants invités :
- Jean-Jacques Rousseau, cinéaste de l'absurde
- Michel et Maxime Pasque (réalisateurs du documentaire)
- Fabrice du Welz (réalisateur de Calvaire et Vinyan)
- Eric Naulleau (éditeur, écrivain, critique)
- Nadine Monfils (écrivain, réalisatrice)
- Jan Kounen (Doberman, 99 francs)
Programme :
- de 21h à 22h30 : Furör Absurdus (docu) / portrait de Jean Jacques Rousseau par Michel et Maxime Pasque
Jean-Jacques Rousseau, caméra au poing repart à l’aventure et relance le tournage de l’ « Histoire du Cinéma 16 », pour le boucler une bonne fois pour toutes, comptant bien cette fois mettre un point final à son dernier délire pelliculé, son quarante-troisième film.
- de 22h30 à 23h00 : L'Histoire du Cinéma 16 III, de Jean Jacques Rousseau
Bertrickx, devenu roi de l'évasion, n'échappera pas au tournage du prochain film du réalisateur le plus autosatisfait de sa génération : "Le camping de la terreur". Les membres du GAGB, la garde prétorienne de JJR, se charge de pister l'acteur sauvage dans la forêt. Amour, action, humour et réflexion ne sont pas au rendez-vous dans ce film dors et déjà maudit.
- 23h00 : conférence-débat avec Jean Jacques Rousseau, Michel et Maxime Pasque, Nadine Monfils, Jan Kounen, Fabrice du Welz, Eric Naulleau,...
Où : Cinéma Studio 28, 10 rue Tholozé - 75018 Paris (Montmartre)
Quand : le samedi 26 septembre 2009 à 21h00.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU, cinéaste de l’absurde
Jean-Jacques Rousseau est un réalisateur belge de cinéma, né à Souvret (Belgique) après la Seconde Guerre mondiale. Il refuse de donner sa date de naissance et de montrer son visage, de peur que les médias déforment son image. Il considère la révélation de son identité comme une fin. Il défend un cinéma populaire au sens premier du terme, fait de budgets limités (2 000 à 2 500 € par film), avec des acteurs non professionnels. Il s'est autoproclamé cinéaste de l'absurde.
Si en 2009, il est possible de parler d’œuvre le concernant, c’est parce qu’elle est unique : elle témoigne en direct de l’apprentissage du cinéma et de la création-constitution de son propre langage par un cinéaste. Vampirisant les films des autres, les premiers Spielberg et Lucas, les films de Kubrick, le cinéma expressionniste allemand des années vingt mais aussi celui des années 70, le cinéma expérimental et la série B voire Z, Mocky et Duras, etc., il suit son instinct et apprend cadrage, éclairage, son, montage, postsynchronisation, direction d’acteurs, etc.
Vers le début des années 80, les grands thèmes commencent à se dégager: le fantastique ou de l’épouvante, avec ses créatures de toutes sortes, en particulier les savants fous dépassés par leurs créations (comme l'auteur ?), les sectes, les sociétés secrètes, les tortures, les malédictions diverses. Il y a aussi l’ancrage dans l’histoire, en particulier les deux guerres mondiales, la Wallonie industrielle avec tout un passé de luttes et de révoltes...
Cette œuvre démontre la possible insoumission aux diktats économiques et financiers, aux exigences technico-culturelles d’un cinéaste ‘'professionnel’'. Rousseau a filmé la bataille de Waterloo dans son jardin ou reconstitué la bataille de l’Yser avec trois acteurs et une vache! Jusqu’il y a quelques années, il n’avait jamais reçu la moindre aide financière pour réaliser ces films. Ce n’est pas un Ed Wood wallon, c’est un cinéaste libre qui s’est constitué une œuvre contre l’ignorance puis la condescendance de la plupart des ‘'élites'’. À partir du moment où quelques amateurs des marges du cinéma commencèrent à qualifier ses films de dadaïstes, surréalistes ou forains, il s'étonna de toutes ces références: pour lui, ces (ses) films étaient avant tout la vie ou la vitalité.