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Lion d'Or pour Lebanon : la réalité prime sur la fiction
Publié le 15 septembre 2009 dans Actu ciné
"Lebanon" de l'Israélien Samuel Maoz reçoit le Lion d'or. "Mr Nobody" de Jaco Van Dormael récompensé pour sa direction artistique.
Au lendemain de la clôture du 66e Festival de Venise, samedi
soir, la presse italienne jugeait amplement
mérité le Lion d’or
décerné au film "Lebanon" de
l’Israélien Samuel Maoz, un film de guerre "fort
et dérangeant", tout en déplorant la
quasi-absence de l’Italie au palmarès - critique
récurrente; mais les meilleurs films italiens semblent
préférer la Croisette cannoise au Lido
"Un verdict courageux, qui récompense des films forts et dérangeants", titrait dimanche le quotidien "Il Gazzettino" de Venise. "Un Lion d’or contre la guerre", disait "La Repubblica". "Un verdict œcuménique", estimait pour sa part "Il Corriere Della Sera". Film autobiographique "écrit avec ses tripes" par Samuel Maoz, 47 ans, "Lebanon" montre les horreurs de la guerre à travers le viseur d’un tank. Ce fut l'" émotion la plus forte" du festival (2-12 septembre) selon "La Repubblica". "Je suis bouleversé d’avoir obtenu ce prix qui constitue la plus haute distinction internationale décernée jusqu’à ce jour au cinéma israélien", a déclaré Samuel Maoz.
Comme Berlin et comme Cannes, ces dernières années, le jury vénitien présidé par Ang Lee a préféré des œuvres ancrées dans le réel, faisant écho aux souffrances du monde, même si pour Maoz, "Lebanon" "n’est pas un film politique" mais une œuvre dédiée "aux milliers de personnes [...] qui comme moi sont revenues de la guerre saines et sauves". Pour la presse, ce palmarès a récompensé "un cinéma qui n’a pas peur de scruter les abysses de l’âme humaine et ses angoisses les plus terribles et ancestrales", comme le résume "Il Gazzettino". "Cette Mostra a primé le courage et le talent qui se sont exprimés dans des premiers films", notait encore le journal, à propos du palmarès. Trois trophées majeurs, en effet, sont allés à des films de cinéastes émergents : outre "Lebanon", "Women without men" (Lion d’argent de la meilleure réalisation) signé par la vidéaste-photographe iranienne Shirin Neshat et "A single man" (Coupe Volpi du meilleur acteur) du couturier américain Tom Ford.
Alain Lorfèvre (avec AFP)
... la suite sur lalibre.be
"Un verdict courageux, qui récompense des films forts et dérangeants", titrait dimanche le quotidien "Il Gazzettino" de Venise. "Un Lion d’or contre la guerre", disait "La Repubblica". "Un verdict œcuménique", estimait pour sa part "Il Corriere Della Sera". Film autobiographique "écrit avec ses tripes" par Samuel Maoz, 47 ans, "Lebanon" montre les horreurs de la guerre à travers le viseur d’un tank. Ce fut l'" émotion la plus forte" du festival (2-12 septembre) selon "La Repubblica". "Je suis bouleversé d’avoir obtenu ce prix qui constitue la plus haute distinction internationale décernée jusqu’à ce jour au cinéma israélien", a déclaré Samuel Maoz.
Comme Berlin et comme Cannes, ces dernières années, le jury vénitien présidé par Ang Lee a préféré des œuvres ancrées dans le réel, faisant écho aux souffrances du monde, même si pour Maoz, "Lebanon" "n’est pas un film politique" mais une œuvre dédiée "aux milliers de personnes [...] qui comme moi sont revenues de la guerre saines et sauves". Pour la presse, ce palmarès a récompensé "un cinéma qui n’a pas peur de scruter les abysses de l’âme humaine et ses angoisses les plus terribles et ancestrales", comme le résume "Il Gazzettino". "Cette Mostra a primé le courage et le talent qui se sont exprimés dans des premiers films", notait encore le journal, à propos du palmarès. Trois trophées majeurs, en effet, sont allés à des films de cinéastes émergents : outre "Lebanon", "Women without men" (Lion d’argent de la meilleure réalisation) signé par la vidéaste-photographe iranienne Shirin Neshat et "A single man" (Coupe Volpi du meilleur acteur) du couturier américain Tom Ford.
Alain Lorfèvre (avec AFP)
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