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Yolande Moreau et sa poignante "Séraphine" triomphent
Publié le 2 mars 2009 dans Actu ciné
Venu décerner le César du meilleur film, Sean Penn a été célébré par les jeunes acteurs d'"Entre les murs" à qui il avait décerné la Palme d'or 2008. "Vous voulez pas être notre président? Parce que nous on est d'accord pour changer !" a lancé l'un d'eux.
"Séraphine"
qui relate le tragique destin d'une femme du peuple un peu
illuminée, domestique puis peintre autodidacte, a
triomphé vendredi soir aux 34e César , en raflant
sept prix dont ceux du meilleur film et de la meilleure actrice,
décerné à Yolande Moreau
.
"Je voudrais surtout remercier Séraphine, qui est revenue parmi nous. Elle a disparu pendant la crise de 1929, et manifestement celle qui vient d'arriver lui a porté chance. Merci!" a lancé le réalisateur Martin Provost. "Merci Martin, c'est un grand bonheur de t'avoir rencontré!", lui a lancé Yolande Moreau, honorée un peu plus tôt sur la scène du théâtre du Châtelet. "On habite dans la même campagne, en Normandie, tu m'as aperçue au Super U (...) Je lance un appel à tous les réalisateurs : le Super U est fermé, mais je vais de temps en temps au Monoprix!", a-t-elle plaisanté.
"Séraphine" a aussi été récompensé pour son scénario original, sa musique, sa photo, ses décors et ses costumes. Poignant et sobre, ce film évoque la vie méconnue de Séraphine Louis (1864-1942) qui fut domestique avant d'atteindre une brève notoriété comme peintre primitif et de mourir dans le dénuement, à l'hôpital psychiatrique.
Grâce à un bouche-à-oreilles élogieux, il s'est maintenu en salles depuis le mois d'octobre, engrangeant quelque 500.000 entrées. Grand favori avec dix nominations, "Mesrine" a remporté deux prix majeurs: pour Jean-François Richet, celui du meilleur réalisateur et pour Vincent Cassel celui du meilleur acteur. "Je n'aurais pas fait le film s'il n'avait pas été là, et j'espère que c'est le début d'une grande collaboration!" a lancé le cinéaste à son comédien.
"Tu m'as laissé m'amuser dans ce rôle", a répliqué Cassel. L'original long métrage d'animation "Valse avec Bachir" de l'Israélien Ari Folman, qui évoque la première guerre au Liban, a reçu le prix du meilleur film étranger.
... la suite sur lalibre.be
Cliquez ici pour voir le palmarès complet
"Je voudrais surtout remercier Séraphine, qui est revenue parmi nous. Elle a disparu pendant la crise de 1929, et manifestement celle qui vient d'arriver lui a porté chance. Merci!" a lancé le réalisateur Martin Provost. "Merci Martin, c'est un grand bonheur de t'avoir rencontré!", lui a lancé Yolande Moreau, honorée un peu plus tôt sur la scène du théâtre du Châtelet. "On habite dans la même campagne, en Normandie, tu m'as aperçue au Super U (...) Je lance un appel à tous les réalisateurs : le Super U est fermé, mais je vais de temps en temps au Monoprix!", a-t-elle plaisanté.
"Séraphine" a aussi été récompensé pour son scénario original, sa musique, sa photo, ses décors et ses costumes. Poignant et sobre, ce film évoque la vie méconnue de Séraphine Louis (1864-1942) qui fut domestique avant d'atteindre une brève notoriété comme peintre primitif et de mourir dans le dénuement, à l'hôpital psychiatrique.
Grâce à un bouche-à-oreilles élogieux, il s'est maintenu en salles depuis le mois d'octobre, engrangeant quelque 500.000 entrées. Grand favori avec dix nominations, "Mesrine" a remporté deux prix majeurs: pour Jean-François Richet, celui du meilleur réalisateur et pour Vincent Cassel celui du meilleur acteur. "Je n'aurais pas fait le film s'il n'avait pas été là, et j'espère que c'est le début d'une grande collaboration!" a lancé le cinéaste à son comédien.
"Tu m'as laissé m'amuser dans ce rôle", a répliqué Cassel. L'original long métrage d'animation "Valse avec Bachir" de l'Israélien Ari Folman, qui évoque la première guerre au Liban, a reçu le prix du meilleur film étranger.
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