Signs
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Thriller
Année de production: 2002
Date de sortie:
16/10/2002
Durée: 1h47

Synopsis :
Après la perte de sa femme, Graham Hess a rendu sa charge de pasteur. Tout en s'occupant de sa ferme, il essaie d'élever ses deux jeunes enfants aussi bien qu'il le peut. Son jeune frère, Merril, est revenu vivre avec lui pour l'aider. Un matin, dans leur champ, ils découvrent un immense symbole taillé dans la récolte. Supercherie mystique ou signe d'un autre monde, Graham se refuse à toute interprétation. Pourtant, des faits inexplicables de plus en plus nombreux vont l'obliger, lui et les siens, à envisager l'impossible...
Avis des internautes du film Signs
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Publié le 26 octobre 2002
Je pensais que ce film apportait une dimension mystique en plus par rapport au thème classique des envahisseurs. Hélas c'est plutôt de leçons de morale typiquement américaines dont il est question ici. Je ne vois pas ce que ce film apporte de plus qu'Independance Day qui a pourtant été massacré par les critiques à l'époque. Cela dit, le réalisateur a toujours le don de créer des atmosphères prenantes...
Publié le 25 octobre 2002
Phénoménal! Le réalisateur possède un style, cette atmosphère qui lui colle à la peau mais alors qu'est-ce qu'on s'emmerde pendant plus d'une heure et demie. Les acteurs s'embourbent, le scénario patine et une majorité de spectateurs ose se dire satisfait à la sortie du cinéma. Allez comprendre. Entre hitchcock et Spielbers, Shyamalan court à la recherche d'un nécessaire septième sens. Le happy-end, n'en parlons même pas...
Publié le 24 octobre 2002
Je ne sais pas quel est l'objectif de M Night Shiamalan mais Signs n'atteint pas le niveau de Sixth Sense ou encore Unbreakable. Hormis un générique d'ouverture intéressant, qui nous renvoie à Hitchkok, et quelques scènes très intenses, Signs s'avère, malheureusement, moyen dans son ensemble. Les faiblesses du film sont à la fois le casting et le scénario. Signs, avant d'être un film d'horreur, de S.F. ou un thriller, est un drame, et c'est là son malheur (c'est le cas de le dire) car un film dramatique nécessite un casting sur mesure. Tout comme dans Sixth Sense, l'accent du film est donc mis sur les sentiments, la peur, l'amertume, la colère, le pardon, la survie, la foi, ... autant de sentiments qui furent bien exploités par le jeu du couple Osmond-Willis. Malheureusement, dans Signs ce catalogue de sentiments ,exprimés par Gibson, ne donne pas au film l'intensité espérée. Car si ce scénario est construit pour faire jouer nos fibres, il s'avère que Mel Gibon n'arrive pas à restituer ces émotions. Gibson est donc un mauvais choix, c'est peut-être un acteur Shakespearien, mais il ne m'a absolument pas convaincu. Le film souffre donc d'une certaine lourdeur, occasionnée tantôt par un Gibson peu crédible (Gibson en larmes est aussi pathétique que Richard Gere) tantôt par des séquences longues qui cassent le rythme. Si cette caractéristique filmique de Shyamalan (des scènes lentes et longues, empruntées peut-être au cinéma nippon) fonctionnait parfaitement dans Sixth sense, voire également dans Unbreakable, elle confère à Signs une dimension (presqu') ennuyeuse, presque, parce que ce qui sauve partiellement le film, c'est le suspense croissant. La nature du suspense est très Hitchkokienne, elle joue sur le non-dit et le non-vu, en ce sens que durant presque tout le film, peu d'éléments seront apportés sur la nature du danger (extraterrestre) mais on le sent à chaque instant, en cela réside la véritable horreur, le danger est là mais on ne le voit (presque) pas. Shyamalan réussira même à nous effrayer par l'entremise de scènes de frissons très classiques (et peu coûteuses) mais extrêmement bien montées. Si l'on désire être plus objectif, on se doit d'admettre que le scénario est bourré d'invraisemblances comportementales vis-à-vis du danger en général, et c'est là où l'on comprend que l'aventure extraterrestre est un élément de second plan. Le personnage qu'incarne Mel Gibson est un ex-prêtre ayant perdu la foi en même temps que sa bien aimée, ce film se révèle donc être en réalité un drame axé autour d'une double perte celle d'un être cher et celle de l'amour inconditionnel de Dieu. Signs est avant tout un chemin de croix vers la reconquête de la foi et de l'acceptation du plan «divin». Dans ce film, chaque scène de la vie fait révérence à la nécessité et non au hasard (clin d'oeil à Monod), bref qu'il n'y a pas de coïncidence. Le film est donc moyennement réussi : si la construction du suspense fonctionne bien, il ne faut pas s'écarter du fait important que le noyau est principalement introspectif, teinté tantôt de séquences effrayantes tantôt de séquences burlesques (quelques séquences à mourir de rire), un cocktail étrange qui s'emboîte bien, divertissant, mais qui ne touche pas là où cela le devrait. La musique par contre était parfaite et donnait au film une dimension supplémentaire quelques soient les scènes. Tout le monde constatera sans peine que le leitmotiv est très ressemblant à celui des X-files mais la qualité de la B.O. sur l'entièreté du film me forcera à pardonner à James Newton-Howard (qui figure parmi mes compositeurs préférés avec John Williams, Jerry Goldsmith, James Horner) ce petit luxe. Bref, ceux qui vont rarement au cinéma seront probablement conquis mais les habitués de la grande salle devraient être partiellement déçus. La fin à la Shyamalan, c'est à dire, surprenante, est au rendez-vous mais n'égalera pas en intensité celle de The Sixth sense.
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truc bidule