Ce n'est pas le meilleur film de K. Costner, mais il est tout de même agréable à suivre. Pas de grandes innovations dans le genre, un film assez classique, prévisible, mais avec quelques pics d'adrénaline, et une bonne dose de sentiments... la fin du film est assez originale cependant! A voir en famille!

Tom Shadyac nous avait déjà habitué aux environnements hospitaliers avec le gluant Patch Adams, mais ici le traitement de l'image hospitalière sera plus «neutre», j'irai même jusqu'à dire que la sobriété des scènes dans l'hôpital m'ont interpellé par leur «honnêteté», aurait-il appris sa leçon ? Si le noyau du film est tragique de par sa nature, tout ce qui gravitera autour de celui-ci, l'ambiance, le suspense, le dénouement, ne nourriront pas dans le sens dramatique, le film. En fait le réalisateur semble avoir mis l'accent sur la dimension surnaturelle, poétique de ce phénomène (les morts qui tentent de communiquer avec les vivants). De plus il ne s'essaye pas du tout comme dans Mothman Prophécies à créer un design mais plutôt à générer une ambiance à la fois inquiétante, esthétique mais sobre, sans jamais tomber dans le piège de la grandiloquence hollywoodienne. Ce sera cette caractéristique du film qui sera mise en avant plan, il me paraît évident que le but de Shadyac n'était pas de réaliser un drame sociologique autour de la perte d'un être cher mais l'absence évidente de volonté à développer plus loin la souffrance d'une telle expérience (comme dans le merveilleux Marvin's Room) combinée à la volonté d'habiller la composante surnaturelle d'atours satinés, on en arrive à un film qui nous transporte tantôt dans des moments d'intérêts purs tantôt dans des moments de désintéressement total. La photographie est bonne sans être exceptionnelle (toujours cette volonté de sobriété), certaines séquences irréelles, poétiques dans l'hôpital sont excellentes, j'ajouterai que ce film est bel et bien un film fantastique .........sans effets spéciaux, une de ses qualités. Le film souffre également par son rythme qui endormira les plus volontaires. La musique de John Debney ne sera ni un vecteur de tension ni un vecteur tragique, à peine présente, elle se combinera au film comme on rempli un trou, elle ne donnera aucun relief supplémentaire, étonnant pour un compositeur qui a plus de 70 réalisations derrière lui. Côté prestation, Kathy Bates est parfaite dans son rôle de veuve-lesbienne-avocate, on aurait aimé plus de présence de cette extraordinaire actrice, courte mais fabuleuse apparition de Linda Hunt beaucoup trop rare à l'écran, Susanna Thompson (la morte) est parfaite dans son rôle angélique de médecin irresponsable à la compassion pour le genre humain exacerbée. Je trouve que le petit noir au coeur fragile était plus performant que Kostner, il n'est pas exclu de se dire que le manque de profondeur du film peut provenir d'une grosse erreur de casting car personnellement Kevin Costner reste pour moi l'acteur américain le plus fade. De Ace Ventura à Patch Adams, en passant par Liar Liar ou encore Nutty Professor, Tom Shadyac avec Dragonfly nous offre un bon film,,sobre, beau au dénouement magique mais qui reste malgré tout très moyen dans son ensemble, personnellement j'ajouterai que ce film aurait été parfait s'il avait été porté par d'autres épaules que celles de Kevin Costner.

Dragonfly est un bon film comprenant assez bien d'invraisemblances mais qui se laisse regarder avec juste un peu de stress afin de nous amenez au dénouement non dénué d'intérêt.Kevin Costner y est convaincant dans son rôle de mari inconsolable et déterminé. Kathy Bates est toujours aussi géniale.

trop cool

pas mal, mais le final un peu décevant