'Aristote doit se retourner dans sa tombe !' Le père de la dramaturgie doit bien sourire, lui le chantre de l'art théâtrale, le défenseur inconditionnel du conflit, gage immuable d'un moment cinéma réussi... si on devait résumer la structure ternaire de ce... film (si chère à nos amis les ricains !), on pourrait sans peine réduire les trois actes susmentionnés en un mot : 'sexe !'. De la présentation au dénouement, on nous tartine à longueur de pellicule, des échanges humains qui laissent autant de place à la romance qu'une famille de sardines dans leur boîte ! Une gymnastique en chambre, un échange d'humeur, nous présentant une bande de jeunes sur-exictés (vitrine d'une certaine société américaine sans doute !), en quête perpétuelle d'une fente pour le soir... Si l'envie vous prend de raviver quelque peu cette flamme symbolisant jadis une vigueur à faire rougir Monsieur 'Freud', une libido affûtée qui n'avait certainement rien à envier à celle d'un étalon italien, dont les prouesses physiques s'exerçaient ailleurs que sur un ring de boxe, je ne saurais trop vous conseiller, afin d'apaiser ce sursaut énergique, soit de réveiller bobonne vautrée inexorablement dans un sommeil aussi profond que le décolleté de 'Loana', ou alors de re-visionner une de vos cassettes secrètes lâchement déguisée sous un pseudonyme 'anniversaire belle mère !', mais dont l'âtre est plus proche de la vingt-quatrième lettre de l'alphabet, que d'une soirée administrative chez belle-maman, vous éviterez les pérégrinations puériles d'un homme dont la philosophie de vie se résume à son service trois pièces...