Goldfinger

Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Espionnage
  • Action
Année de production: 1964
Durée: 1h52
Tout public
Synopsis : Après avoir mis fin aux agissements de révolutionnaires qui parfumaient les bananes à l'héroïne, James Bond se repose à Miami lorsque son ami Felix Leiter le contacte. 'M' lui demande de reprendre immédiatement du service pour surveiller Auric Goldfinger qui, à cet instant précis, joue au gin avec monsieur Simmons, au bord de la piscine. Bond en profite pour s'introduire dans la chambre d'hôtel de Goldfinger et y découvre Jill Masterson, une ravissante jeune femme qui, à l'aide de jumelles, surveille le jeu de Simmons et informe Goldfinger des cartes que son adversaire possède. Bond met fin à la tricherie et force Goldfinger à perdre quinze mille dollars. Il en profite pour séduire Jill. Mais, le soir même, Bond est assommé par Oddjob, l'homme de main de Goldfinger, et Jill est retrouvée morte, le corps recouvert de peinture d'or. De retour à Londres, Bond est chargé par 'M' de découvrir comment Goldfinger parvient à se livrer en toute impunité au trafic d'or. Pour appâter le poisson, on confie à Bond un lingot provenant d'un trésor de guerre nazi.
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Avis des internautes du film Goldfinger

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Publié le 16 janvier 2007
Troisième film de la saga James Bond, GOLDFINGER marque sans aucun doute un grand tournant dans la série. Après l’énorme succès des deux premiers opus, les producteurs ont cette fois-ci bénéficié d’un budget nettement plus conséquent. Terence Young, l’homme qui a inventé le style de la série, est pour une fois remplacé par Guy Hamilton, qui, plus tard, réalisera trois autres films de l’agent le plus secret de Sa Majesté, mais qui seront beaucoup moins marquants et réussis que celui-ci. A l’heure actuelle, GOLDFINGER reste un des James Bond les plus appréciés, voir le plus culte et ce, pour plusieurs raisons : scénario en béton, Bond Girls pas aussi omniprésentes qu’avant et ayant surtout plus de caractère (la femme peinte en or reste très certainement l’image la plus célèbre de la saga), rythme soutenu, scènes d’action filmées avec beaucoup de maestria, et un casting extrêmement talentueux ; à commencer par Sean Connery, dont le mélange de séduction et de froideur reste encore inégalé jusqu’à présent (sauf peut-être par Daniel Craig qui sera une véritable révélation dans l’univers Bondien) mais aussi grâce à Gert Froebe, qui incarne le méchant le plus charismatique du cinéma d’action/d’espionnage. Plus qu’un grand James Bond, un chef-d’œuvre du genre.

Publié le 9 novembre 2006
Sans-doute le meilleur des James Bond réalisés avec Sean Connery dans la peau de l' agent 007. Et aussi l' un des plus emblématiques, figurant parmis les plus grandes réussites et les incontournables du film d' espionnage des années soixante. Ceci, on le doit, outre Sean Connery (toujours excellent - mais est-il encore besoin de le préciser ?), à celui qui incarne son adversaire, l' Allemand Gert Froebe, qui incarne, Auric Goldfinger. Celui-ci est, parmis tous les adversaires qu' eu à affronter 007, l' un des personnages les plus "typés" qu' ait créé Fleming. Et, aussi bien sur le plan physique qu' au niveau de l' interprétation, Gert Froebe donne à voir un méchant bien dans la veine du créateur de James Bond: roublard, calculateur, fou-dangereux et mégalomane à souhait. Les seconds rôles offrent, eux aussi, une belle palette de personnages singuliers: Oddjob, le majodorme coréen de Goldfinger, baraqué comme une armoire à glace, solide comme du roc et lançant avec une dextérité et une rapidité redoutable son chapeau melon, brisant net le cou de ses victimes. Ainsi que Honor Blackman (connue aussi, à l' époque, pour avoir été la prédécesseuse de Diana Rigg dans la série "Chapeau melon et bottes de cuir", aux côtés de Patrick Macnee). Si elle n' est pas la plus belle des partenaires féminines de 007, son personnage, capable de battre au corps-à-corps plus d' un adversaire masculin, est fait l' une des plus "viriles" et énergiques (l' actrice était d' ailleurs réputée être une véritable experte et championne en la matière). Enfin, c' est le premier film de la saga dans lequel apparaît ce qui deviendra vite (et pazrticulièrement à l' époque de Pierce Brosnan) un élément incontournable de l' arsenal de l' agent 007: la belle voiture de sport bardée de gadgets, tous plus originaux et ingénieux les uns que les autres (en l' occurence, ici, une Aston Martin DB5, aujourd' hui les plus célèbres de toutes). Le tout, servi par la musique de John Barry, et le superbe générique chanté par Shirley Bassey, et mis en images par Maurice Binder. Aujourd' hui encore, plus de quarante ans après, le film n' a pas pris une ride et a conserver tout son charme, ses qualités et sa force. Quand on aime Sean Connery, et quand on aime James Bond (l' un allant souvent avec l' autre), le film est vraiment de ceux à ne pas manquer !
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